36. Ely rejette son dominant

9 minutes de lecture

PDV d'Ely

Je dois retrouver mon dominant aujourd'hui. Il m'a ignorée toute la semaine, pas une visite, rien de rien, je ne l'ai même pas croisé.

Je viens d'arriver dans ma chambre, la pièce est vide comme chaque soir où je suis rentrée cette semaine. J'ai espéré le voir mais non, il ne s'est pas donné une seule fois cette peine pour moi. Vendredi, j'étais tellement inquiète que j'ai fini par demander au lieutenant pourquoi il ne venait pas me voir. Sa réponse a été simple et sans appel : tu l'as énormément déçu Ely. Il a décidé de te punir en s’éloignant de toi. Et, je ne peux que constater, que cela a fonctionné, tu t'es enfin calmée. Puis, il a changé de sujet, signe que la discussion était close.

Je suis donc sur mon lit, dans l'attente de le revoir, je suis très remontée contre lui. Soit disant, il devait prendre soin de moi, de mon bien-être ! Je réfléchis à ma vengeance, même s'il faut que j'obtienne avant tout ce qu'il me refuse depuis dimanche dernier, la libération de mon corps.

Cette semaine, lorsque le lieutenant m'a retiré ma ceinture de chasteté, je me suis sentie tellement abandonnée par Monsieur que ma libido est redescendue d'un coup, plus aucune frustration. Depuis maintenant 1 heure, je rumine tout ça malgré tous les devoirs que je dois faire pour demain. Pourtant, je vais devoir m’y mettre, je ne peux pas duper le lieutenant, il ne s'occupe plus que de moi, du coup rien ne lui échappe.

J'entends la porte s'ouvrir, je ne me lève même pas. Si, lui m'a ignorée toute la semaine, moi j'ai décidé de l'ignorer aujourd'hui. Ely, doucement rappelle toi que tu t'es promise de jouir avant ce soir.

— Bonjour Ely, tu m’as beaucoup manqué cette semaine.

— A qui la faute !

— ELY ! C'EST QUOI CE COMPORTEMENT, LEVE TOI ET VIENS SALUER TON MAÎTRE COMME IL SE DOIT. Hurle t-il.

Je me lève donc sans grande conviction. Je n'ai aucunement envie de le saluer, il s'en est passé toute la semaine.

Cependant, le lieutenant n'avait pas oublié la punition de mon dominant. Chaque matin à 7 heures, j'ai dû m'agenouiller les fesses contre mes talons, jambes écartées, bras derrières le dos et torse bombé pendant une demi-heure. Je me rappelle le premier matin avoir refusé l'ordre du lieutenant, je lui avais dit que je n'étais pas sa soumise, que je n'avais qu'un seul dominant et que cela me suffisait largement. J'avais juste réussi à récolter une bonne fessée et ensuite il m'avait imposée de tenir la position sans bouger pendant 2 heures sous son regard attentif. J'étais ressortie de cette punition complètement exténuée, honteuse, d'où ma sagesse des jours suivants avec le lieutenant.

Je me déshabille et m'agenouille sans grâce, je mets mes mains derrière le dos, ce qui fait un peu bomber mon torse mais je n'écarte pas les jambes, il ne le mérite pas.

— Ce n'est pas la position que je t’aie apprise. Je vois que la leçon que je t’aie donnée ces cinq derniers jours n'a pas suffit. Dois-je prolonger mon absence auprès de toi ?

Est ce que j'ai bien entendu ? Mon cerveau fonctionne soudain à toute allure. Non, Ely, fais ce qu'il te demande, ces cinq jours sans lui ont été horribles. Je m’exécute donc sans broncher.

— Non, Monsieur.

— Ce n'est pas la réponse qu'une soumise doit faire, reformule ta réponse !

— Comme bon vous le jugerez, Monsieur.

Je viens, une fois de plus, de céder à ses demandes de peur d'être une nouvelle fois abandonnée.

— Avant cet affront, je venais te féliciter pour tous les efforts que tu as fait cette semaine. J'avais décidé de te laisser jouir sans restriction au cours de cette soirée afin de te récompenser, mais tu en as décidé autrement. C'est donc moi qui prends les rennes ce soir.

Oh, non ! Il ne va pas encore me stimuler pour me frustrer ensuite. Je n’en peux plus, ça fait une semaine qu’il me refuse mes orgasmes. Je vais rentrer dans son jeu en espérant obtenir ce que je désire le plus.

Ses mains passent doucement sur mon dos puis descendent vers mes fesses. Elles reviennent ensuite sur mon ventre. Il saisit la pointe de mon sein gauche, ce qui me fait frémir et monter encore plus l'excitation que je ressens depuis qu'il a commencé à me toucher. Je suis en feu. Une semaine d'abstinence, je ne pourrai pas tenir plus longtemps, au pire je serai punie mais au moins j'aurai pris mon pied.

— Je te rappelle que tu dois attendre mon autorisation pour avoir tes orgasmes.

Je viens de rêver ou il vient de dire “tes orgasmes”. M'en accorderait-il plusieurs ?

PDV du Maître

Cette semaine a été atroce pour moi, je n'ai pas cessé de penser à elle. Je sais qu'il fallait qu'elle comprenne que c'est moi qui commande. Et, mon absence a fait des miracles, je dois la récompenser de son comportement de cette semaine.

J'avais pris cette décision, avant qu'Ely me fasse un nouvel affront. Elle a osé m’ignorer. J'ai été obligé de la menacer une nouvelle fois pour que cette petite peste accède à mes demandes.

Je joue donc avec ses nerfs comme elle joue avec les miens depuis que je suis rentré dans sa chambre. Et bien, Ely, tu as voulu jouer mais tu as perdu. Mon envie de la prendre se fait de plus en plus pressant. Hors de question Fred de te laisser avoir par ta soumise, tu es son dominant, tu ne dois pas la laisser monter au Nirvana maintenant. Il faut qu'elle le mérite. Je décide donc qu'elle me sucera pour que je reprenne possession de mon corps.

— Ely, suce-moi comme tu sais si bien le faire.

Elle hésite une nouvelle fois à l'ordre que je viens de lui intimer. Elle se redresse sur ses genoux et lèche doucement ma hampe. Elle prend bien son temps. Elle essaie de recommencer le jeu de me frustrer comme la dernière fois.

— Prends-moi en entier maintenant !

Mon ordre sans appel la fait sursauter.

Elle engouffre mon sexe dans sa bouche et le suce. Mais je vois bien qu'elle ne reproduit pas la fellation de la dernière fois, elle joue, enroule sa langue autour de mon sexe mais ne me fait pas prendre mon pied. Hors de question qu'une soumise me mène par le bout du nez. Reprend la Fred, ne te laisse pas faire.

— Ely, dernier avertissement, fais moi jouir, tu as 5 minutes ! Passé ce délai, tu seras punie et, crois moi, tu n'apprécieras pas ce qui t'attend.

Elle reprend et y met toute ses forces, elle me suce avidement. Enfin, elle accède à ma demande et mon sexe pulse dans sa bouche ; je suis pris de soubresauts et ne peut me retenir plus longtemps. Elle avale mon sperme avec une lueur de regret, je devrais lui apprendre que mes désirs passent avant les siens. Il ne faut pas qu'elle se plaigne, je suis un Maître qui accorde autant d'importance au plaisir de mes soumises qu'au mien. La seule contrainte par rapport à moi, c'est qu'elles doivent bien se tenir et elle en est très loin une nouvelle fois, ce soir.

Après ce moment de plaisir qu'elle vient de m'offrir, je retourne la titiller. Ma main descend vers son clitoris, je le pince et le caresse. Son cœur palpite face à ce nouvel assaut de ma part. Je dois m’arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Je vois dans son regard ses yeux assassins. Je souris face à toute cette rage, tant pis pour toi, je te maintiendrai dans cet état tant que tu n'auras pas baissé les armes même si on doit y passer la nuit.

Une fois que je vois qu'elle s'est calmée, je recommence mon petit manège. Une de mes mains lui caresse les seins, les frôle pendant que les doigts de l'autre la pénètre lentement. Je la sens se crisper dessus, je retire ma main rapidement et non, Ely tu ne le mérites pas encore. Elle m'envoie une nouvelle fois un mauvais regard. Avec son sale caractère, j'ai l'impression que la nuit va être longue. En tout cas, moi, je m'amuse bien. Il y a longtemps que cela ne m'était pas arrivé.

PDV d'Ely

Je n'en peux plus, à chaque fois il m'emmène un peu plus loin. Je ne compte plus mais ça doit faire au moins 6 orgasmes qu'il me refuse et, chaque fois, il recommence à me titiller. S’il continue, je vais l'envoyer chier. Monsieur a eu ce qu'il voulait alors que moi ça fait des heures qu'il me torture même si c’est délicieux. Il sourit chaque fois qu'il me le refuse.

Après un énième refus, je me résigne, je n'ai plus de force, il a gagné. Je sais maintenant que ce soir, il me fera monter de plus en plus haut, sans me donner ce que je veux au plus profond de moi. Je capitule et le laisse faire ce qu'il veut de moi.

— Je t’autorise à jouir ma douce.

Impossible j'ai dû mal entendre. Mon cerveau met du temps à comprendre l'autorisation qu'il vient de me donner. Il continue ses allers et retours, il suce mes seins avec vigueur jusqu'à obtenir l'explosion de mon orgasme.

— Merci, Monsieur, c'était sensationnel dis-je à bout de souffle.

Il me serre un peu plus contre lui, tout en me câlinant. Je me sens si bien au creux de ses bras. Une torture pour un plaisir immense, jamais je n’avais connu autant de plaisir avec un homme.

— Combien d'orgasmes ai je été obligé de t’interdire face à ton mauvais comportement de ce soir ?

— Au moins 6, après je n'ai plus compté, Monsieur.

— Neuf Ely, j'ai dû t’en interdire 9, je dois te punir pour cette obstination mal placée. Tu enchaîneras donc 9 orgasmes les uns après les autres.

Ai je bien entendu, il croit me punir en enchaînant des orgasmes. Enfin ! Il accède à mes demandes, je devrais être têtue plus souvent dans ce cas.

— Merci, Monsieur.

Je suis à mon cinquième orgasme en moins de 15 minutes et je comprends maintenant pourquoi il a dit que c'était une punition. Il les enchaîne les uns derrière les autres, jouant avec mon clitoris et ce fameux point G.

— Et de 7.

Je suis vidée, je n'en peux plus. Cette punition est une réelle torture. Je me sens tellement mal à la suite de tous ces orgasmes qu’il m’a infligés sans aucun répit.

Ce n'est plus du plaisir mais de la pure douleur. Mon clitoris est devenue hyper sensible même lorsqu'il le frôle. Je vois qu'il prend un malin plaisir à me punir, il faut dire que je l'ai bien cherché.

— Neuf, ta punition est terminée. La prochaine fois, évite de me tenir tête. J'ai une question pour toi, le lieutenant m'a informé que tu t’étais sentie abandonnée, est-ce la raison de ton comportement de ce soir?

Je suis tellement exténuée que mon cerveau n'arrive même plus à formuler une phrase cohérente.

— Je....pp...

Il me sert un peu plus fort dans ses bras pour me réconforter, je l’ai enfin retrouvé. Après plusieurs essaies infructueux, je finis par faire une phrase cohérente.

— J'ai cru que vous m'aviez abandonnée, Maître.

PDV du Maître

Après m'avoir avoué son sentiment d'abandon, elle s'est endormie aussitôt dans mes bras. Je ne pensais pas qu'elle aurait ressenti cette douleur. Je voulais seulement qu'elle comprenne durant mon absence que, si elle était sage, je serai présent. Et le contraire dans le sens inverse. Comme me l'a dit Jeff, le sentiment d'abandon qu'Ely ressent montre que quelque chose de beaucoup plus important s’est passée durant sa jeunesse. Même si je sais qu’elle dort, je lui souffle ses dernières paroles avant de la laisser.

— Ely, il va falloir que tu apprennes à te confier à moi. Sur ce point, je ne céderai pas. La confiance dans notre relation est le plus important...

Commentaires

Annotations

Vous aimez lire SOHO5367 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0