46. Retour au calme
PDV d'Ely
Je m'attendais à tout sauf à ce qui vient de se passer, il m’a congédié comme une vieille chaussette qu'on jette.
Après être passée récupérer mes affaires de cours dans ma chambre, je me dirige d'un pas nonchalant vers le bureau de mon Maître.
Je franchis la porte quand je vois la nouvelle disposition de ce lieu. Un tableau noir se trouve sur le mur en face de lui et un petit bureau est accolé à son bureau. Il ne ratera certainement rien de ce que je ferai.
Je viens de comprendre qu'il ne plaisantait pas tout à l'heure, les nouvelles règles vont être très contraignantes, en tout cas, pour moi.
— Comme tu pourras le constater, j’ai modifié la disposition de mon bureau pour remettre ma fainéante de soumise au travail. Je suis très contrarié de par ton comportement !
La froideur de ses paroles me fait l'effet d'un coup de poing. Que croit-il, que je suis, sa larbine, qu'il fera ce qu'il veut de moi ? Il peut toujours rêver. Mais il faut que je le fasse finement, je vais lui faire croire que je fais tout mon possible, mais que je n'y arrive pas. Moi aussi je peux jouer au jeu du chat et de la souris, ce qui devrait être sympa. A cette pensée, je souris déjà de ma vengeance.
— Tu te moques de moi, alors que je te réprimande, file au tableau, moi aussi j'ai envie de m'amuser !
Je perçus une violente douleur sur mes fesses, non il n'avait pas osé, juste pour ça. Je ne méritais pas ce nouveau coup. Il venait de se servir de la règle du tableau, et il n'avait pas ménagé sa force.
Clac, Clac, Clac
Je me retourne avec encore plus de haine pour savoir ce qu'il veut que je fasse. A ce moment je le vois ouvrir, l'armoire qui se trouve à côté du bureau, un nombre incalculable de fouet, canne, badine, cravache s'y trouve sans compter tous les jouets de torture.
— Approche que je te retire ton baillon. Ne fait pas cette tête là, ils ne me servent que sur les personnes de mauvaises foi. Ah ! oui, c'est vrai tu en fais partie ; effectivement à ta place je m'inquièterais . Que penses tu avoir mérité comme objet pour avoir été insolente ?
Je ne réponds pas. Hors de question que je lui fasse ce plaisir, j'avais accepté d'être sa soumise mais pas d'être battue.
— Ely, vue ton expression, tu ne veux pas me répondre, et bien je vais pousser le vice encore plus loin, je vais choisir pour toi, tu vas prendre la badine en noisetier et tu vas venir me demander de te punir en te mettant à genoux juste devant moi.
Il me fixe, je ne baisserai pas les yeux, de toute façon, il ne pourra pas me donner plus de coups que je ne peux en recevoir, je fais donc ma butée. Le fait qu'il m'ait privée d'orgasme est loin de m'avoir calmer dans le bon sens.
— Ely, baisse les yeux. Très bien, face à ton entêtement tu viens de gagner 10 coups supplémentaires. Et j'attends toujours que tu suives les consignes que je viens de te donner !
— RÊVES TOUJOURS !
Il me saute dessus, me prends par les cheveux et me traîne jusqu'à l'armoire, je suis obligée de le suivre car vu la poigne qu'il a, j'ai l'impression qu'il va me les arracher. Il saisit la badine me la donne mais je la laisse tomber.
— Relève la et plus vite que ça !
— Je ne peux pas, vous me tenez ! Criai-je.
Il faut dire que j'y mets beaucoup de mauvaise foi.
— Arrêtes de me provoquer, tu viens de changer la donne ce n'est pas 20 coups que tu vas prendre mais 40, crois moi tu vas t'en souvenir cette fois-ci !
Je me baisse, de toute façon je ne gagnerai pas pour le moment. Je m'agenouille juste devant lui sans aucune grâce.
— Punissez-moi ! Dis-je sans grande conviction
— Mieux que ça !
— Punissez-moi, Colonel repris-je tout bas.
— Je n'ai pas entendu.
Je vois qu'il se fait un malin plaisir à me tourmenter, mais depuis qu'il m'a annoncé les 40 coups, je fais moins la maligne.
— Punissez-moi pour mon impertinence, Maitre criai-je.
— Oh là, enfin une phrase censée, cependant le ton ne me convient pas !
Je serre les dents et reprends calmement, résignée à subir ses foudres.
— Punissez moi, s'il vous plaît, Maître.
Il me relève et me fais poser mon torse sur son bureau, il baisse mon pantalon ainsi que ma culotte.
— À partir d'aujourd'hui, tu porteras une robe sans culotte dans l'appartement. Je pourrai te punir plus rapidement et sans contrainte.
Je grommelle sans qu'il entende, il peut bien aller se faire voir. Il est hors de question que je me promène fesses nues. Après m'avoir claqué la fesse, il reprend.
— Tu ne m'ignores pas Ely, quand je donne un ordre, tu me réponds. Est ce que tu as bien compris la consigne ?
— Oui, Maître, dis-je brusquement.
Je me prends une nouvelle claque, je serre les dents pour ne pas lui donner satisfaction. Et, oui, j'ai beaucoup de fierté.
— Changes de ton tout de suite, c'est la dernière fois que je te le dis !
— Oui, Maîter, dis-je calmement.
Je sais déjà que mes fesses vont être maltraitées, pas besoin d'en rajouter.
— Je t'interdis de bouger et de parler, je veux que tu médites sur ton comportement à chaque coup que tu recevras.
PDV du colonel
Ely m’a une nouvelle fois cherché après être sortie de la salle de jeux.
Je pense qu'elle voulait prendre son pied mais si je veux la remettre dans le droit chemin, il faut que je sévisse contre son impertinence.
Elle m'a clairement fait comprendre son mécontentement.
Je dois la recadrer rapidement, je décide donc de lui laisser choisir l'objet de sa sentence mais, devant sa réticence, elle vient d'écoper de 20 coups de badine. Mais, ça ne lui a pas suffit, elle continue de me provoquer, à croire qu'elle ne me connait pas, moi le Maître intransigeant qui ne supporte aucun échec.
Pour marquer le coup, je décide de doubler les coups de badine ; il faut dire qu'elle les a bien mérités cette petite peste.
Et pour ne pas ne pas lui faciliter la tâche, je ne l'attache pas et ne lui pose pas de bâillon. Ely n'a qu'à bien se tenir si elle ne veut pas augmenter le nombre de coups.
Je commence donc sur le haut de ses fesses puis descend méthodiquement jusqu'en bas, je continue sur ses cuisses là où les coups se font encore plus sentir. Je suis très concentré pour ne pas la blesser même si je veux qu'elle s'en souvienne longtemps.
Elle m'impressionne à chaque coup. Elle reste stoïque, sans cri mais je l'entends renifler signe que les larmes coulent sur son visage. Elle encaisse moins bien les derniers coups mais il est hors de question que je les allège. Elle doit enfin me prendre au sérieux si je souhaite un quelconque changement de sa part. Je ne lui ai épargné aucun morceau de peau avec la badine.
La fin de sa punition sonne, nous allons passer aux choses sérieuses.
— Ely, va au tableau.
PDV d'Ely
La douleur est très présente, malgré la fin de la punition. Mes larmes continuent à couler sur mes joues, je les essuie rapidement car je ne veux pas qu'il les voit, je ne lui ferai pas ce plaisir.
Je me retrouve donc au tableau, fesses nues, car il ne m'a pas autorisé à me rhabiller. D'un autre côté je crois que je ne supporterais pas le frottement du tissu sur ma peau.
Mais la douleur ce fait de plus en plus présente, pourquoi il ne met pas de crème apaisante comme les autres fois. Je gémis ne réussissant plus à contenir ma douleur.
— Je sais à quoi tu penses mais, non, cette fois, je ne te passerai pas de crème apaisante. Tu dois apprendre de tes erreurs. Tu m'as encore montré aujourd'hui que je n’étais pas assez sévère avec toi.
Je déglutis, je ne vais jamais tenir, j'ai l'impression que mes fesses ne sont qu'un brasier. Effectivement, je peux dire que c'était belle et bien une punition qu'il vient de me donner. Mon bas ventre n'a pas réagi une seule fois au cours de la flagellation.
Les larmes recommencent à couler, je n'arrive plus à les maîtriser.
— Bien, pendant votre séance sportive les autres élèves ont eu cours je vais donc te les faire rattraper.
Il croit que je vais réussir à me concentrer, dans l’état où je me trouve.
— Commençons par les mathématiques, voici les exercices qu'ils ont fait. Dépêches-toi de les faire au tableau, tu as encore plein de chose à rattraper, ensuite tu feras tes leçons pour demain.
J'ai enchaînée les cours et il n'a eu aucune indulgence envers moi, effaçant l'exercice entier à chaque fois que je faisais une erreur même si elle était minime. Pour la partie devoir, pour le lendemain, il m'avait accordé que je ne m'assois pas mais que j'écrive sur mon bureau en étant debout. Le pire a été l'anglais où j'ai eu l'impression de passer des heures entières pour 4 phrases, il me déchirait chaque fois ma feuille quand il trouvait une erreur. Résultat des courses : j'ai quand même réussi à trouver la solution en me concentrant. Voilà comment j'ai passé une partie de ma nuit à souffrir psychologiquement et physiquement.
— Ely, tu vois quand tu veux, tu peux réussir, je viens de te le prouver. A partir de maintenant, je superviserai tous tes devoirs du soir. Ely, n'oublie pas que je t'aime, je suis dur avec toi, mais seulement pour ton bien. Pour te récompenser de tes efforts de ce soir, nous dormirons ensemble cette nuit. Mais avant nous devons manger ma douce.
Est ce que j’ai bien compris où mon cerveau me joue des tours ? Mon Maître après cette sévère punition du début de soirée, vient de me parler de récompense. Je sautille sur place devant cette promesse. J’ai envie de me faufiler dans ses bras comme nous le faisons bien souvent. Mon Maître est si affectif, quand je me comporte bien.
Il me prend la main et m’entraîne à sa suite pour rejoindre la cuisine. Sous son regard complice, je comprends que j’ai largement mérité la punition dont j’ai écopé ce soir.
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