47. Un brin de douceur

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Attention second chapitre ce soir....

PDV d'Ely

Mon Maître est un amour, il m’a préparé un steack avec des nouilles, mon repas préféré.

— De quoi veux tu parler ce soir ma douce ?

— Je ne sais pas Maître. Je suis heureuse de dîner à vos côté. Ces moments là me manque.

— Dis moi Ely, te comportes-tu ainsi juste pour attirer l’attention.

— Non Maître. C’est plutôt difficile à expliquer, je suis impulsive, je ne fais pas pvraiment pas exprès Maître.

Nous terminons le repas sur des discussions plus légères. Nous parlons d’un film que j’aimerai bien aller voir avec lui au cinéma.

— Comporte toi bien Ely, et je te promets de t’accompagner. J’adore nos moments partagés à deux. Pendant que je débarasse, tu peux te détendre.

Je rejoins notre chambre, celle où j’ai le droit de dormir quand je me comporte bien. Ce n’est pas si difficile de contenter ton Maître pensais je.

— A quoi penses tu Ely ?

— Rien d’important Maître.

— Tu sais que tu n’as le droit à aucun secret avec moi ma douce.

J’aime tellement la douceur de sa voix, sa tendresse. Il me tourne dos à lui et commence à me masser les épaules. Ses mains font tomber mes dernières courbatures de ma punition. Il continue en passant ses mains sur mon ventre. Je me laisse aller sous ses doigts.

Il me pousse sur le lit où je tombe à plat ventre. Je suis reconnaissante envers lui, de m’avoir épargné le frottement du matelas contre mes cuisses et mes fesses. Je sais qu’il y a pensé, il est toujours attentif à ses gestes envers moi.

PDV du Maître

Ce soir, je la récompense de ses efforts. En effet, elle ne s’est pas plainte une seule fois du début de la punition jusqu’à la fin de ses devoirs. Je sais ce que cela a dû lui coûter de ne pas se rebiffer. Ely est si imprévisible.

Après l’avoir détendu, je joue avec son clitoris. Ely met peu de temps à gémir. Je veux la voir sur son petit nuage. Je joue avec ses sensations. Par moment je la caresse et d’autre je la stimule. Quand je la vois bien mûre pour son plaisir, je l’autorise à le prendre. Et, ce sera sans contrainte, Ely le mérite amplement.

PDV d'Ely

A 5 heures 30, mon Maître me réveille. Les yeux à peine ouverts, il me bouscule. La tendresse d’hier soir à laisser place à son autorité ce matin.

— Debout, tu as 5 minutes pour rejoindre tes camarades en tenue de sport dans la cour.

Mais c'est quoi son délire de me réveiller aussi tôt.

Je me lève, avec peu de sommeil derrière moi, ce qui me rend de mauvaise humeur. Je me regarde dans le miroir, un vrai choc, j'ai une tête de morte vivante avec mes yeux cernés. Je me tourne pour voir l'état de mes fesses, elles sont bleutées sur toutes leur surface, la vache, le connard.

Je m’habille rapidement, pas la peine de rajouter des minutes supplémentaires, les séances sont assez pénibles comme ça.

Je me retrouve donc dans les temps, dans la cour. Le Lieutenant nous attend, le visage grave, signe qu'il n'a pas encore digéré nos erreurs. Après, ça ne le regarde pas, c'est pas lui qui a été malade.

— Vous allez continuer votre sanction ce matin, je n'ai pas encore décidé le nombre de séances, dit-il sévèrement. Vu qu'Ely s'est mise en danger, c'est elle qui passera devant pour donner le rythme. Ce matin, on va faire le parcours d'obstacle. Go.

Non mais ça va durer encore combien de temps, de dire que c'est de ma faute, mais quel pauvre type celui là. Je pense avoir largement payé mes erreurs.

Le parcours d'obstacle ne m'affole pas du tout, je l'ai déjà fait en punition, je dirai même qu’il est plutôt facile.

Je commence à courir vers le parcours mais il m'intercepte.

— Ely, j’en ai préparé un autre, spécialement pour vous. On devrait bien s'amuser. Dirige toi donc sur ta gauche, nous allons en forêt.

Trop c'est trop, tu ferais mieux de ravaler ton sourire de minable avant que je m'énerve. Je décide de l'ignorer de peur de ne pas me contrôler.

— Ely, je t’ai déjà dit que j'exigeais des réponses quand je te parle.

— JE PRÉFÈRE NE PAS RÉPONDRE AUX CONS !

Oh non je viens de dire tout haut ce que je pensais. Mais que suis-je bête ! Apprends à te taire, Ely ! Je me maudis de l'avoir insulté mais il faut dire qu'il l'a bien cherchée.

J'ai à peine eu le temps de prononcer la fin de ma phrase qu'il me saisit le bras.

—Vous pouvez remercier votre camarade, elle fera le parcours toute seule, vous pouvez aller vous recoucher. A tout à l'heure !

Quoi ! Oh non ! je ne veux pas être toute seule avec lui, il me déteste.

— SUIS MOI !

Je viens de me faire distancer en quelques minutes, je suis obligée d'accélérer ma foulée pour pouvoir le rattraper mais je n'arrive pas à tenir le rythme.

Il se retourne de temps en temps pour voir où je suis ; il ne ralentit pas pour autant malgré la distance qui nous sépare. A cette vitesse, je vais m'effondrer avant d'avoir commencé le parcours.

Je finis par marcher étant à bout de souffle, il me hurle dessus et, du coup, je reprends ma course lentement.

Nous arrivons enfin dans la forêt et, ce que je vois, me glace le sang, il est hors de question que je le fasse. Je vois des lianes, des cordes tendues d'un arbre à l'autre qu’il faudra utiliser pour traverser, des passages où il faut ramper dans la boue, si je passe la dedans je serai gelée. Et ensuite une rivière, à mon avis c'est la fin du parcours.

Je vois le lieutenant à mes côtés.

— Qu'attends tu pour commencer ?

— RIEN CAR JE NE LE FERAIS PAS LIEUTENANT ! Criai-je

— Çà c'est ce qu'on va voir; même s’il faut que je te traîne, tu le feras.

Impossible, j'ai le vertige. Dans ses rêves, si je vais le faire, mais je commence à courir pour lui échapper. Mon acte est vraiment irréfléchi, je me retrouve donc rapidement rattrapée par le bras.

— Pour ta peine, tu le referas ce soir après le repas.

— Je ne pense pas, mon Maître exige que je fasse mes devoirs dans son bureau, et comme nos professeurs adorés nous en donnent une tonne, je n'aurais pas le temps de venir faire joujou avec vous Lieutenant.

Je le vois sortir son portable.

— Bonjour Fred.

Fred… mais il appelle mon Maître

— Excuse moi de te déranger mais je suis avec la recrue Ely qui fait encore des siennes, pourrais tu nous rejoindre à l'entrée de la forêt pour qu'on puisse mettre les choses au claire ?

— A tout de suite.

Le Lieutenant raccroche et range son portable dans sa poche.

— En attendant que ton Maître arrive, fais des abdos ici.

Il me montre le sol boueux, je ne serai qu'un tas de terre après cette séance, enfin si je suis encore vivante. Je me mets en position très lentement, mais la douleur sur mes fesses se fait ressentir. J'aurais mieux fait de réfléchir à deux fois avant de le provoquer, surtout, avec ce Lieutenant qui imagine des punitions plus tordues les unes que les autres.

Je trouve le temps long, il doit bien prendre son temps.

PDV du Maître

Mon téléphone sonne, je réponds alors que je termine mon petit déjeuner.

C'est Jeff qui me demande de le rejoindre au sujet d'Ely, qu'a-t-elle encore inventé ?

Je prends une douche rapide histoire d'avoir les idées bien en place pour affronter mon petit démon, car, oui, avec son caractère on peut bien le dire.

Dès que j'arrive, je vois Ely faire des abdos sur le sol boueux, connaissant Jeff elle a dû le chercher. Par contre, je ne vois pas les autres recrues punies. Où sont-ils?

Je m'approche de Jeff, pour en savoir un peu plus.

— Ely, tu continues, tu t'arrêteras que quand je te le dirai.

Ely soupire. Je la reprends donc aussitôt sans laisser le temps à Jeff de le faire.

— Ely, tu en feras 50 de plus. Je compte.

1, 2, 3, ....

Je vois qu'elle peine à les faire, en tous cas elle prend les abdos comme une vraie punition, ce qui est une bonne chose.

Elle vient de les terminer et commence à se relever.

— Qui t'a dit d'arrêter, il me semble que la consigne du Lieutenant était simple ?

— Oui, Maître.

Elle reprend donc c'est abdos, je ne sais pas à combien elle en est, mais à son visage elle souffre vraiment. Si Jeff la laisse galérer c'est qu'il a une bonne raison de le faire.

— Ely, relève-toi et rejoins nous.

Je glisse discrètement à Jeff le nombre de coup de badine qu'Ely a reçu hier soir, à sa tête, je vois qu'il n'en revient pas. Il me sourit discrètement.

— Peux-tu m'expliquer pourquoi j’ai été obligé de me déplacer ?

— Je... Je...

— ELY ! lui criais-je dessus

— VOUS N’AVEZ QU'À LUI DEMANDER !

Je me rapproche d'elle et lui saisit les cheveux.

— C'est moi qui donne les ordres ici et j'ai décidé que c'est toi qui me donnerait les explications.

— Je ne sais pas.

Je resserre ma prise sur ses cheveux, il vaudrait mieux qu'elle arrête de me prendre pour un con.

— En es-tu sûre ? Tu vois en forêt, beaucoup de choses peuvent servir pour punir une indisciplinée de ton genre.

— J'ai refusé de faire le parcours.

Elle s'arrête, je ne pense pas que ce soit à cause de cela que Jeff a osé me réveiller. Je jette un coup d'œil à Jeff, il me fait signe qu'il y a autre chose.

— Rien d'autre ?

— J'ai voulu m'enfuir mais il m'a rattrapée.

Je la vois jeté un regard haineux à Jeff.

— Baisse les yeux, à ta place je ferais profil bas. As-tu tout dit ?

— Non !

— Qu'attends-tu alors ?

— Pour m’être enfui le Lieutenant veut que je refasse le parcours ce soir. Je l'ai informé que ce n'était pas possible car je dois faire mes devoirs dans votre bureau Maître.

Je regarde Jeff et lui montre qu'il peut prendre la parole.

— Pour reprendre exactement ces termes, elle a dit "Je ne pense pas, mon Maître exige que je fasse mes devoirs dans son bureau, et comme nos professeurs adorés nous en donnent une tonne, je n'aurais pas le temps de venir faire joujou avec vous Lieutenant." Est ce que c'est bien ces termes que tu as prononcé Ely ?

Ah oui, effectivement, mon ami Jeff ne m'a pas fait déplacer pour rien.

— Oui, Lieutenant.

Tout d'un coup, je vois Ely se décomposer, elle en mène vraiment pas large maintenant.

— Tu vas faire ce parcours maintenant, avant de déjeuner ce midi et juste après le repas ce soir. Bien entendu, tu continueras tes leçons après si elles ne sont pas terminées. De plus, je veux que tu présentes tout de suite tes excuses au Lieutenant. Crois moi, si tu n'avais pas reçu 40 coups de badine hier soir, le Lieutenant aurait eu l'autorisation de t'en donner immédiatement.

— Oui Maître.

Elle s'agenouille devant Jeff et baisse les yeux. Jeff ne va pas apprécier, il impose à ses soumises qu'elles s'excusent en le regardant dans les yeux pour voir leur honnêteté.

— Je vous prie de m'excuser pour mon insolence mais j'ai le vertige Lieutenant.

— Quand on s'excuse vis à vis de moi, j'exige qu'on me regarde dans les yeux et qu'on ne trouve pas de motif pour contrer les excuses. Recommence Ely !

— Je vous prie de m'excuser pour mon insolence Lieutenant Jeff.

— Excuses acceptées, je sais que tu as le vertige cependant tu dois le vaincre pour avancer. Ce n'était pas un hasard si j'ai créé ce nouveau parcours, et que je veux que tu le fasses devant tous les autres.

— D'ailleurs où sont-ils ? demande mon Maître.

— Ely m'a insulté en partant de la cour ce matin, je leurs ai donc donné l'ordre d'aller se recoucher pour que je me consacre uniquement à recadrer Ely. Malheureusement, elle a continué à faire sa forte tête.

— Ely, tu peux me dire quelle idée t’a pris d'insulter le Lieutenant ?

— Sans le faire exprès j'ai dit tout haut ce que je pensais dans ma tête, Maître.

— Tu crois que je vais accepter cette explication ?

— Je ne sais pas Maître.

— Je t'ai donné ta chance de t'expliquer mais tu ne l'as pas saisie, tant pis pour toi, tu devras en accepter les conséquences. Tu copieras le règlement intérieur 5 fois, ce qui devrait t'occuper quelques heures. Maintenant, tu fais le parcours que tu aies le vertige ou non ! L'interdiction de prendre des substances illicites ne t'a pas fait renoncer à en prendre il me semble, donc c'est pareil pour ton vertige, prends sur toi !

Ely se dirige vers le premier obstacle mais s'arrête net...

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