PDV du lieutenant

Il faut dire que ce matin, Ely s'est bien jouée de moi mais malheureusement, et heureusement pour moi, son petit jeu s'est retourné contre elle.

J'avais réfléchi depuis hier à une sanction mémorable pour faire rentrer Ely dans le rang.

Lorsqu'Ely n'est pas arrivée au point de rencontre dans les temps, au début je me suis réjoui, j’allais pouvoir lui administrer une nouvelle punition sauf que cette chipie n'est pas revenue du tout. Je n'ai pas mis longtemps à le comprendre car, à bien y réfléchir, Ely s'était exécutée sans râler, ce qui ne ressemblait pas à ses habitudes.

En la cherchant, je me suis piqué dans une ortie, ce qui me donna une merveilleuse idée pour la punir et pas des moindres.

Je me baissais donc pour en ramasser un magnifique bouquet qui devrait, appliqué sur les fesses d’Ely, se transformer en un véritable instrument de torture. Je convenais en moi même que, pour une débutante, cette sanction était déjà d'un niveau très élevé.

Après l'avoir déposé dans le coin de sa chambre pour ne pas qu'elle l'aperçoive et fermé le robinet d'eau chaude, je retournais à sa recherche, et au bout de 2 bonnes heures je la trouvais enfin au pied d'un arbre en train de dormir.

Je la réveillais sans ménagement et ses explications étaient loin d'être convaincantes. Elle se prenait une nouvelle fois ma tête pour ne pas changer. Profite Ely, on verra qui rigolera tout à l'heure, je ne donne pas cher de ta peau ; après ça je pense que tu sera bien docile.

Je lui impose de me suivre, ce qu'elle fait sans rechigner. Je pousse ma course au maximum, histoire de lui faire regretter la petite douche que j'ai prise en la cherchant.

Et je finis par la narguer en lui disant qu'elle allait améliorer son temps de 5 minutes. C’en est trop pour elle et elle se permet de m'insulter. Je ne relève pas, me réjouissant du spectacle qu'elle m'offrira tout à l'heure.

Lorsque nous rentrons, elle oublie de me répondre. Je la fais donc basculer pour que son postérieur soit exposé, afin de recevoir une partie de sa sentence, je l'attacherai si elle bouge de trop. J'avais décidé 10 coups mais le fait qu'elle enfreint une règle qu’elle m'a récitée ce matin me met en rogne, elle en recevra donc 5 de plus.

Et le pire, cette peste ose me dire qu'elle aime l'eau gelée ce qui devait être une punition se retourne contre moi. Je réfléchirai plus tard à ce problème.

Voilà comment Ely se retrouve à mes pieds, prête à être fouettée avec ce bouquet d'orties.

— Tu va recevoir 10 coups pour ton insolence d'hier et 5 coups pour ton manquement à la règle numéro 10 : Je dois répondre à chaque fois que mon Maître m'adresse la parole sauf décision contraire. Je t'avais prévenue qu'au prochain manquement de ta part à cette règle, tu serais punie, donc chose promise, chose due. Tu compteras les coups et me remercieras à chaque fois de te punir, n'oublie pas sinon je recommencerai à zéro.

— Oui, Monsieur.

Elle vient de me répondre d'une voix tremblante, elle a perdu toute son assurance dont elle a fait preuve jusque-là.

Je commence à la flageller en prenant bien soin de laisser traîner les feuilles sur ces deux globes à chaque fois, histoire qu'ils soient bien marqués.

Elle se met à hurler en se relevant "Aïeeeeeeeeeeeeeeeeeee, non, stoppppppppppppppppppppp".

Je la saisis par le bras et l'installe sur le banc de punition, l'attache solidement, désolé Ely tu subiras ta punition jusqu'au bout. Elle se débat ce qui me complique la tâche sérieusement mais je finis par l'immobiliser.

Elle continue à crier qu'elle se vengera et m'insulte de tous les noms.

— Ely, arrête ton cirque tout de suite si tu ne veux pas aggraver ton cas. D'ailleurs, nous reprenons à zéro tu n'as pas respecté la consigne que je t'ai donnée avant de commencer lui dis-je d'un ton calme.

Sa peau s'empourpre immédiatement, son fessier est recouvert d'innombrables petits points rouges qui se transforment en points blancs qui ne cessent de grossir. Elle remue dans tous les sens pour essayer de se soustraire jusqu’à crisper tous ses muscles.

Ely pleure, suffoque, me supplie d'arrêter alors, là, c'est sûr que j'irai au bout, on ne me mène pas par le bout du nez.

PDV d'Ely

L'angoisse qui recommence prend le dessus, je ne me contrôle plus du tout. La douleur est intense m'empêchant de maîtriser tous mes faits et gestes. Je me débats en espérant que les liens cèdent mais en vain.

Il recommence. Je m'écrie de nouveau, il faut que ça cesse, je ne tiendrai jamais les 15 coups, mes fesses sont en feu.

— 1 Merci de me punir, Monsieur.

— Ely, je vois que tu es très éprouvée par cette sanction, par conséquent sur les 15 coups que tu devais recevoir, je t'en mets 10 en sursis. Si tu te comportes bien pendant ces 2 prochains jours, tu ne les recevras pas. Dans le cas contraire, je t'appliquerai les 10 coups restants.

— Merci, lieutenant.

Alors là c'est sûr, je vais me tenir à carreaux, hors de question de subir de nouveau une fessée aux orties.

Il me flagelle une nouvelle fois, la douleur est insupportable.

— Aïe, je vous en supplie arrêtez.

— Ely je serai ferme sur les 3 coups qui restent et si tu ne me remercies pas immédiatement je recommence à zéro.

— D...Deux criai-je. M....Mee....Merci de me pu...pupunir.

Il m'inflige les 3 derniers coups, je n'oublie pas de le remercier après son avertissement de peur de recommencer à zéro.

Je le vois mettre le bouquet dans un vase puis le pose dans un coin de la pièce. Plus jamais, je ne regarderai les orties de la même façon à partir de maintenant.

Je tremble de partout et continue à sangloter tellement la douleur irradie dans toutes mes fesses. Il me détache puis de ses bras m'aide à me relever.

— Va te mettre à genoux juste devant ce magnifique bouquet.

Je ne bronche pas, c'est la première fois que j'ai vraiment envie de bien me tenir. Je m'installe donc délicatement sur les genoux, une main s'échappe pour frotter mes fesses brûlantes. Mais un bras m'en empêche.

— Je t'interdis de te frotter les fesses, je peux te dire qu'elle ressemble à un véritable brasier, ce qui devrait te faire passer l'envie de recommencer à me défier. Mets tes mains derrière la tête !

— Oui, Monsieur.

— Très bien.

Je l'entends sortir, j'ai mal partout, les larmes ne cessent de couler face à cette douleur lancinante à la limite du supportable. Malgré la fin de la punition, la douleur reste bien présente contrairement aux coups de fouet. Le pire est la torture de voir l'objet de mon châtiment juste sous mon nez.

Au coin, depuis un long moment, mes muscles me font réellement souffrir ce n'est pas l'envie qui me manque de m'étirer. Mais la peur de subir le sursis qu'il m'a promis en cas de désobéissance, je reste sans bouger. Sans compter que mon estomac commence à crier famine ! Ouf ! La porte s'ouvre, c'est lui qui doit revenir.

— Relève toi et viens manger Ely.

Une odeur nauséabonde se dégage du plateau qu'il vient de poser sur le bureau ce qui me coupe complètement l'appétit.

Et à sa vue, je m'effondre. En guise de petit déjeuner, seul une soupe verte est disposée au milieu du plateau. Devant ma mine déconfite, le lieutenant précise : " Attention! Ely, tu as des coups en sursis, je te conseille d'avaler ce bol de soupe d'ortie sans rechigner."

Puis il sort.

Alors là, j'en reste bouche bée, il a réellement mis le paquet : Flagellation aux orties suivie de sa soupe. Ce qui me fait penser à la réflexion de Dylan lors de mon arrivée "Tiens toi à carreau avec ce lieutenant car en matière de punitions, il a une imagination débordante." Cette pensée me rend nostalgique, j'avais bel et bien perdu le seul ami que j'avais ici.

J'en profite pour aller rapidement jeter le contenu de ce bol dans les toilettes ni vu, ni connu...

J'espère qu'il n'en verra que du feu !