Le calme avant la tempête
Le temps s’écoula et Isyl resta recroquevillée sur elle-même avec l’espoir de disparaître de cette cage qui l’emmenait dans un enfer incertain de son destin.
Ce fut une odeur qui fit sursauter l’ondine, et celle-ci lui donna un frisson d’horreur. Elle releva son visage de ses genoux, pour croiser les regards des autres prisonniers sur elle.
- Tiens, la petite fille ne pleure plus. Lança l’elfe, d’un ton acide.
- Où sommes-nous ? Demanda-t-elle d’un ton alerte.
Une tension nouvelle se créa dans la cage entre tous les prisonniers, même ceux qui étaient égarés dans leur esprit torturé. Ce fut Krolm qui lui répondit avec un air grave.
- Nous sommes arrivés dans les marais. Nous sommes pas passés pour l’aller, mais ils ont discuter entre eux pendant que tu … - il eut une légère hésitation - te reposer. Ils ont choisis de prendre cette direction. Mais qu’est-ce que tu as ? Tu as l’air apeuré.
- Il faut partir d’ici … elle est là … elle rode...Lukà !
Le cri de terreur fut suivit d’un ébranlement du chariot infernal qui continua sa course, mais un pan de la couverture se souleva laissant les éclats de lumière verdâtre du soleil se reflétant sur l’eau vaseux.
- Oui …
La voix de la marchande était bas et sévère, voulant réprimander l’ondine qui ne perçu pas ce sentiment dans la voix de la drow.
- Il faut partir ! Elle rode ! Elle va …
- Silence … !
Cette fois-ci, la voix fut sanglante et tranchante, faisant perdre le souffle à la jeune femme. Un instant de flottement régna avant que Lukà soupira, avant de remettre le pan de tissu à sa place. Isyl avait l’air sonnée par le ton de voix, mais fut éveillait par un sifflement qui lui donna froid dans le dos. L’ondine lança un regard sur les visages des prisonniers et tous les mâles avait l’air pensif. Elle croisa le regard de l’elfe blessée, et elle croisa son reflet dans ses yeux.
Celle du calme avant la tempête, où on voit les énormes nuages noirs arrivant à l’horizon sonnant bientôt le glas du beau temps.
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