Isyl aux pays des ténèbres
Les yeux océans s'ouvrirent pour rencontrer un visage au sourire malicieux entourait d'une longue chevelure d'or, et de grand yeux doré pur, qui détaillait l'ondine se réveiller peu à peu de son songe.
- Salutation, amie de ma sœur ...
La voix était douce et acide à la fois, Isyl s'assit dans le lit double aux draps d'un noir profond, la texture de velours sur le corps fit réaliser à la jeune femme qu'elle était nue, elle se couvrit un peu mieux son maigre corps.
- ... ma douce maman s'est occupée de vous et de vos blessures. Elle vous recommande un bon bain ...
La jeune fille semblait observer à travers la couverture, les blessures soignées avant de lancer de relever ses yeux dans ceux d'Isyl, qui frissonna en voyant celui de convoitise de cette drow qui voulait obtenir quelque chose d'elle. Les tissus noirs entourant le lit baldaquin fut soulever vers la droite de l'ondine où elle découvrit une femme qui fit un geste de la main demandant à la jeune fille assise au pied du lit de déguerpir, d'un air hautain.
- Va étriper des chats au lieu d'embêter l'amie de notre sœur.
La jeune fille haussa les épaules et fit un petit signe de la main avant de sauter du lit, et courir vers la porte se trouvant derrière sa grande sœur.
- Pardonne-nous. Alice est une fille adorable quand elle est bien entourée. Comme Lukà. Énonça la grande sœur. Je me présente : Je suis Aurore, la sœur aînée de cette fratrie.
- Je suis Isyl Grimwulf. Se présenta à son tour, l'ondine, timidement.
Les yeux de la sœur aînée semblait pétillé d'une fascination, qui dérangea peu à peu Isyl, qui se recouvrir un peu plus son corps sous le drapé noir. Puis, Aurore dût remarquée la gêne de la blessée, qu'elle lui fit un petit sourire pour la rassurer tout en gardant ce regard. Isyl n'était pas apaisée.
- Met cette robe de chambre et je vais te conduire à la salle de bain pour te laver.
Aurore désigna le vêtement posé au bout du lit d'un blanc pure, Isyl hocha la tête, et commença à retirer le drap, mais arrêta son geste en voyant toujours l'aînée la fixait de ce même regard.
- ... Je ... je pourrais être seule pour l'enfiler ... ?
- Toujours pure. Ma sœur avait raison. Chuchota-t-elle, avant de se diriger vers la porte et sortir de la chambre.
Isyl soupira de soulagement, et se leva en douceur en sentant son corps tiraillait sur ses blessures et cicatrices. Elle enfila la robe de chambre avec l'impression de ne pas être couverte, l'ondine trembla un court instant quand elle tourna la tête pour se voir dans un miroir à pied. La robe était transparente et montrait le corps meurtrie de l'ondine. Elle était maigre, les os de ses hanches ressortaient, et sous ses yeux, des poches noires s'étaient formés suite à la fatigue. On frappa à la porte ce qui fit sursauter Isyl, qui se dirigea vers la porte pour l'ouvrir à Aurore, qui n'avait pu le même regard, mais juste un sourire amical, qui fit du bien à l'ondine.
- Suis moi. Ma mère t'y attends pour t'aider à te nettoyer, si c'est nécessaire. Déclara Aurore en commençant à marcher. Dis lui si tu veux être seule, elle comprendra. Si tu veux lui parler, fais le. Mère écoute toujours, même si elle aime parler.
L'ondine observa à peine les lieux autour d'elle, tellement préoccupé de ne rencontrer personne dans cette nudité qui montrait sa monstruosité. Elle fixait la chevelure doré de la sœur de Lukà, jusqu'à elle s'arrêta pour se tourner vers elle, avec un doux sourire.
- Nous sommes arrivés. Tu peux laisser ta robe de chambre au bord de bain, on s'en occupera et tu aura des vêtements à l'intérieur après ton bain. Des questions ?
Isyl secoua la tête négativement.
- Bien. Bon bain alors.
Aurore lui fit un clin d'œil, avant de la dépassait pour disparaît à l'angle d'un couloir. Isyl inspira et ouvrit la grande porte et de la refermer derrière elle. L'ondine écarquilla les yeux quand elle découvrit une femme louve lui tendre une main griffue.
- Votre robe, mademoiselle ... fixez les personnes, cela ne se fait pas.
- Oh pardon ... s'excusa dans la seconde, Isyl. Je ne voulais pas vous embarrassez, pardonnez-moi.
La servante souffla du nez et allait de nouveau ouvrir la bouche, quand une silhouette avec une chevelure argentée se présenta derrière elle.
- Cheschire ... je m'en occupe.
La voix était douce, mais emplit d'autorité, que la lycanthrope accepta en baissant ses oreilles en arrière sur son crâne, et elle couina un peu avant de sortir par une petite porte sur le côté. Isyl se tourna vers la femme qui venait de parler pour rougir en voyant la nudité de cette dernière.
- Bienvenue à la maison des Ragnarök, ma chère. Je suis la matriarche, Cécilia. Suis-moi, Isyl.
Isyl suivit la mère de Lukà jusqu'à une autre pièce où un brouillard de chaleur et à l'odeur fleuris les accueillis. Cécilia descendit des escaliers menant au bain où elle alla s'asseoir, et fit un signe à Isyl de la rejoindre. La femme ferma les yeux et Isyl se déshabilla de sa robe, qu'elle posa au bord du grand bain, avant de suivre les pas de la mère et de s'asseoir également dans l'eau aux cotés d'elle à bonne distance. Cécilia rouvrit les yeux d'un bleu nuit emplit de douceur.
- Tu as besoin de mon aide ou pas pour te laver ? Demanda-t-elle, d'une voix agréable.
Isyl secoua la tête, et Cécilia hocha la tête.
- Si tu as besoin de parler, je suis là, mon enfant. Je t'écoute attentivement.
- Je ... je n'ai pas besoin ... je vais bien.
Isyl était troublée par la douceur maternelle que dégager cette femme inconnue, elle se tendit quand une main délicate lui prit une mèche de cheveux et commença à la tremper. L'ondine se laissa faire et se détendit en fermant les yeux. Pendant un instant, elle avait l'impression d'être avec sa ...
- ... maman ...
Isyl rouvrit les yeux, choquée pour se tourner vers Cécilia, qui n'était pas perturber par l'appellation de l'ondine et continua son œuvre de laver les cheveux de la jeune fille. Elle se mit à fredonner, et Isyl se mit à pleurer. Sa mère fredonnait toujours quand elle lui lavait les cheveux.
- Quelqu'un qui lave les cheveux d'une ondine, est une personne de confiance.
Cécilia s'arrêta tout en gardant les cheveux dans ses doigts.
- Tu veux que j'arrête ?
- ... non.
Cécilia eut un sourire affectueux, essuya les larmes des joues de l'ondine, se remit à fredonner, puis à laver les cheveux qui reprenait peu à peu leur couleur azur.
Annotations
Versions