Escalier
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J’arpentais le Grand Chemin, drapé de mes sentiments et de mes rêves, enrubanné de ma raison et de mes songes spectraux. S’offraient à moi moults layons ombrageux, une myriade de sentes nitescentes et d’énigmatiques raidillons où se confondaient lueurs et obscurité. J’apercevais un escalier composé de marches immaculées et embrassé de rampes fuligineuses. Des nappes mélodiques lainaient le silence languissant. Chaque pas émerveillait mon esprit et caressait mon âme. Je montais. Je vivais.
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