Chapitre 25, où nous prenons le thé et élaborons un plan

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— Donc on peut accéder à Hyrule par le royaume sacré ? demanda Hilda.

— Oui, Votre Grâce. C’est ce que dit le…

— Le royaume sacré ? interrompit Lavio. C’est quoi encore ?

— Une sorte d’espace entre les mondes, l’endroit où se trouvait jadis la Triforce de Lorule. Apparemment, c’est une terre d’ombre et de lumière, et l’on peut y accéder depuis le château.

— Quelqu’un veut du thé glacé ? demanda la princesse.

Ses deux amis firent oui de la tête.

— Mais… dit Lavio entre deux gorgées. Je comprends pas…

— Ah ? Quoi donc ? demanda Yuga.

— Bah, admettons que cet Hyrule existe et qu’on peut y aller. Et c’est même pas sûr.

— Oui ?

— En quoi ça va nous aider à sauver Lorule?

— Ils ont une Triforce, dit posément Hilda.

— Et alors ?

— On pourrait prendre leur Triforce et faire le vœu de ramener celle de Lorule.

Lavio se figea, horrifié.

— Tu veux… voler une Triforce ?

— Non, enfin ! Mais l’emprunter.

— Hilda, je sais que tu es une princesse, mais si tu débarques au château d’Hyrule et que tu demandes à toucher leur Triforce, ils vont te jeter dehors avec un pied aux fesses !

Le jeune inventeur mordit dans un biscuit, répandant des miettes sur ses genoux, le sol et la table.

— Ah ! pesta Yuga. Sur la table, les miettes ! Pas fichu de se pencher en avant pour manger !

Lavio laissa passer la remarque sans rien dire.

— Le problème, précisa Hilda, c’est que leur Triforce n’est pas en un seul morceau comme l’était celle de Lorule. L’un des morceaux appartient à la princesse, pour celui-ci, c’est facile. Le deuxième est celui du héros, mais je n’ai pas compris où il se trouvait. Et le troisième, celui du mal ancestral, le grand méchant !

Pour souligner ses paroles, elle frappa son poing contre la table. Un verre de thé glacé se renversa, droit sur l’assiette de biscuits. Yuga se leva d’une traite, de peur de voir ses vêtement tachés par le liquide collant qui ruisselait maintenant jusque sur le sol.

— Oups ! Pardon, Yuga ! Pas de taches, au moins ?

Lavio crut que l’artiste allait s’énerver, mais non. Il se contenta de sourire, époussetant sa robe noire.

— Non, Votre Grâce. Heureusement ! Peut-être devriez-vous étudier ce manuscrit vous-même ? Ce serait un bon exercice.

— Yuga, je ne sais pas lire l’ancien Lorulien.

— Je vous apprendrai.

Hilda se leva et prit les biscuits.

— Ils ne sont plus bons.

— Tu jettes de la nourriture ?! s’écria Lavio, sidéré.

— Oui, les biscuits sont pleins de thé glacé. Ils ne sont plus bons.

— Mais on peut encore les manger ! On ne peut rien se permettre de jeter, même pas des miettes pleines de thé !

Hilda cligna lentement des yeux, comme Embla le faisait autrefois.

— Quand Lorule sera sauvée, plus personne n’aura à se rationner.

Et elle déversa dans la poubelle le contenu poisseux de l’assiette.

"""ALBW en approche !"""

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