Chapitre 55. Le retour de Brigitte.

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Jour 42 (semaine 6 – dimanche) midi

### Brigitte ###

En débarquant du taxi devant la villa, la porte s’ouvrit tout grande et une tornade d’ébène me sauta au cou ! Sacrée Ninah, toujours aussi expansive !

– Bonne arrivée Brigitte, je suis heureuse de te revoir ! Tu vas bien ?

– Merci Ninah, un peu fatiguée, mais je vais bien ! Et ici ?

– Tout le monde est en bonne santé, Pierre sera heureux de te serrer dans ses bras ! Amina et sa maman sont là et heureuses de te rencontrer enfin !

– Bonsoir Brigitte, me dit Pierre.

– Tu es en pleine forme à ce que je peux constater !

– Oui, merci ! mais tu as un autre uniforme !

– Oui, j’ai changé de compagnie, je vole sur Kenya Airways sur les vols de Londres. Mais ce vol vers Kinshasa est très exceptionnel. C’est un vol associé Air France. Mon retour sera une boucle vers Paris puis Londres sur Air France ! Ce qui me permet de te retrouver !

– Brigitte, permets moi de te présenter Amina et sa maman Lysa.

Je vis deux belles africaines, la mère, grande très typée (j’appris plus tard de Pierre qu’elle était d’origine katangaise), un visage fin, nez et lèvres fines avec des cheveux courts légèrement défrisés. Amina avait le même visage mais beaucoup plus petite, elle était coiffée de grandes tresses tombant sur ses épaules qui lui donnaient un charme certain ! Pierre avait bon goût !

– Enchantée Madame, bonjour Amina.

– Vous pouvez m’appeler Lysa, sans façons !

– D’accord, je suis Brigitte, par ma profession je voyage énormément et lorsque le hasard m’est favorable je viens rendre visite à Pierre. Je l’ai rencontré dans un autre pays lors d’une de ses nombreuses missions et nous avons sympathisé. Nous sommes amis de longue date sans plus.

– Oui, je comprends disait Lysa !

Était-ce une petite pointe de jalousie ? Pourtant elle ne devait pas être jalouse, je n’étais pas un canon de beauté. J’attirais les hommes par ma belle poitrine et ma joie de vivre sans plus. Ou alors elle savait que je couchais avec Pierre et j’étais une concurrente ! Je dus reconnaître que sa robe était une merveille ! Son long décolleté étroit montrait à peine ses seins parfaits. Mais je souriais à l’idée qu’il lui suffisait de dénuder ses épaules pour que ce décolleté devienne un piège érotique !

Ninah, vint nous servir des rafraîchissements avec un grand sourire. Elle était resplendissante et je sus en la regardant qu’elle était toujours amoureuse de Pierre.

Comment Pierre s’en sortait-il ? Je savais que Lysa avait des besoins sexuels inassouvis et s’était en quelque sorte jetée sur Pierre. Amina me sembla plus aimable et je savais qu’elle était complice de Ninah pour conquérir le cœur et le lit de Pierre.

Heureusement Lysa ne voulut pas rester ; à quatre femmes autour de Pierre ? Elle devait gérer son atelier et se leva pour saluer Pierre, son taxi était arrivé. Je crus qu’Amina partirait également mais ce ne fut pas le cas !

Après son départ, l’atmosphère fut plus détendue. Pierre partit avec Ninah dans la cuisine, sans doute pour régler le repas et je profitai de l’occasion pour me rapprocher d’Amina.

Étant habituée à m’exprimer sans détour, je lui demandai :

– Bien, Amina tu n’as rien à craindre de moi, Pierre est un ami et je ne te volerai pas la place ! Oui, je couche avec lui lors de mes visites mais c’était avant votre rencontre. Je sais qu’il est amoureux de toi, même s’il ne veut pas encore l’admettre.

– Merci Brigitte, pour ta franchise, Pierre a changé, il s’est rendu compte qu’il m’aime et a obtenu de maman que je puisse rester avec lui. C’est tout récent, je serai franche avec toi aussi, ce matin il a demandé à maman de le laisser ; il ne veut plus qu’elle assouvisse ses désirs en couchant avec lui. Maman est en manque de sexe c’est certain, mon père de son vivant lui faisait l’amour plusieurs fois par semaine et même le jour de sa mort, il avait eu un rapport sexuel avec maman avant d’aller au travail. Il est mort dans la rue d’une crise cardiaque !

– Mon Dieu ! Tu aimais ton père ?

– Oui, Brigitte, j’adorais mon père, c’est lui qui voulait que je fasse des études de droit en France. Finalement, je n’ai fait que deux ans, le décès de mon père a interrompu mon rêve de devenir avocate ! Je suis rentrée après les examens de la deuxième année, maman voulait que je termine le cycle. J’espère un jour obtenir mon diplôme mais ce ne sera pas pour les prochaines années, tant que Pierre travaillera en Afrique, je resterai près de lui !

– Amina, tu aimes Pierre ? Est-ce parce qu’il est blanc ou parce qu’il est ton patron ?

– Brigitte, j’aime Pierre pour sa gentillesse. Nous nous sommes rencontrés par hasard dans une boîte de nuit, le premier jour de son retour au Congo pour une nouvelle mission. Je ne savais pas qu’il venait pour réorganiser l’entreprise où je travaillais. On a dansé un peu et beaucoup parlé, il n’a eu aucune parole ni geste déplacé. Oui, bien sûr, il est blanc, mais en France j’en ai croisé beaucoup et certains voulaient coucher avec moi, ce que j’ai toujours refusé.

– Amina, tu es consciente qu’il n’avait jamais courtisé une Africaine ? Tu as couché avec lui ?

– Oui, Brigitte et je n’ai pas honte ! Mais il ne veut pas prendre ma virginité !

– C’est une preuve d’amour Amina, Pierre respecte la femme que tu es !

– Mais maman est d’accord maintenant ! Qu’est-ce qu’il l’en empêche ?

– Mais c’est tout simple ; même si ta maman a donné l’autorisation, il attendra le moment favorable, lorsque tous les deux dans votre intimité, vous voudrez donner et accepter votre union. Ce n’est pas urgent, en plus il faut qu’il fasse cela en douceur ! Ce n’est pas une maladie d’être vierge !

– Oui, mais Brigitte, je suis jalouse de Ninah, qui peut le baiser sans retenue. Je voudrais connaître les mêmes sensations ! Est-ce que cela fait mal la première fois ?

– Viens avec moi dans la chambre, laissons Pierre et Ninah, ils ne seront pas inquiets ! La première fois, c’est fort variable ! L’homme qui m’a rendu femme était d’une extrême douceur comme Pierre, mais beaucoup plus âgé que lui. J’ai senti une petite douleur mais qui a disparu très vite. Certaines de mes copines ont vraiment eu mal mais d’après moi, elles ont eu des rapports avec des brutes égoïstes !

Amina me suivit docilement, dans la chambre, je défis son magnifique boubou, dont la fermeture dans son cou fit tomber le vêtement au sol. Dieu, qu’elle était belle ! Son corps svelte faisait ressortir ses seins, ses fesses n’étaient pas grosses au contraire de beaucoup d’Africaines.

– Amina, tu es vraiment belle, je comprends que Pierre te désire !

– Je n’ai jamais vu une femme blanche dans sa nudité !

– Qu’à cela ne tienne !

J’enlevai mon uniforme sans hésitation, et je vis ses yeux s’agrandir !

– Tes seins sont magnifiques ! dit-elle.

– Oui, c’est ce qui attire tous les hommes ! dis-je en souriant, ils sont naturels ! Même Pierre a voulu vérifier leur authenticité… Mais tu n’as rien à être jalouse de ma poitrine, moins grosse que la mienne mais tout aussi excitante. Couche-toi. Raconte-moi ; c’est lui qui t’a appris les caresses ?

– Oui, avec Ninah !

– Et tu rases ton minou, Pierre doit adorer ! Il te caresse avec sa bouche ?

– Oui, Brigitte et cela me détend lorsque j’atteins l’orgasme !

– Et toi, tu le caresses ?

– Oui, je caresse sa verge avec ma main et ma bouche !

– Tu le laisses éjaculer dans ta bouche ?

– Oui et j’aime cela même si la première fois, je fus surprise !

– Comment fait-il pour résister à te déflorer ?

– Il baise Ninah ! Nous nous caressons tous les trois et Ninah le décharge avec un préservatif. Ninah et moi avons passé un accord pour rester ensemble avec Pierre. Et puis un soir, il nous a pris toutes les deux dans un rapport anal !

– Et ça t’a plu ?

– J’avoue que oui, j’ai même recommencé un jour sans préparation et je n’ai pas eu mal.

– Je peux te caresser ?

– Oui Brigitte, mais tu me donneras des conseils pour que je puisse donner du plaisir à Pierre ?

– Mais oui, quoique avec Ninah, tu aies certainement déjà appris beaucoup, j’en suis certaine ! Écarte tes jambes, le plus possible.

– Oh oui, ta langue est plus douce que celle de Pierre ! Et puis le menton de Pierre irrite un peu lorsqu’il n’est pas rasé !

Elle fut vraiment très réceptive, je n’eus pas besoin de beaucoup pour la faire jouir, elle ne cria pas mais les vibrations de son abdomen et le durcissement de ses tétons me montrèrent qu’elle avait atteint le sommet du désir.

Je mis un déshabillé léger et nota qu’Amina dans l’autre chambre fit pareil. Nous retournâmes dans le living où Ninah était dans les bras de Pierre mais en toute innocence, juste de la tendresse. Tous deux remarquèrent le changement vestimentaire mais ne firent aucun commentaire.

– Ah, je suppose qu’on peut déjeuner, dit Pierre, en me fixant et en soulevant Ninah pour se lever.

– Oui, dis-je, on faisait juste connaissance !

– Je vois, dit Pierre en regardant attentivement Amina. Amina, même avec la couleur de ta peau, je vois que tu rougis !

– C’est la joie et le plaisir de connaître une nouvelle amie, dit-elle, en me faisant un clin d’œil.

Ninah vint près de son amie, elles parlèrent pendant un moment à voix passe dans leur langue.

– Ninah, Amina, c’est quoi ces messes basses ! dit Pierre.

– Oh, ce n’est pas grand-chose Pierre, Je disais juste que Brigitte est une belle femme !

– Oh, Merci Amina, tu es gentille.

– Bien, dit Pierre, si on mangeait, après on pourra se reposer !

Comme d’habitude Ninah avait bien préparé le repas ; c’était un mélange savant entre les recettes à l’européenne et le traditionnel africain. Les pommes de terre, par exemple, étaient remplacées par des bananes plantain ; le poulet rôti remplacé par du poulet frit.

Après le repas, Pierre s’installa dans le salon, pour boire un peu de whisky, les filles débarrassèrent la vaisselle et le reste du repas. Je me joignis à elles pour donner le coup de main. Mais Ninah trouva que ce n’était pas mon rôle et me pria de rejoindre Pierre.

Celui-ci s’était changé et portait son kimono et m’invita à m’asseoir sur ses genoux. Je sentis immédiatement son sexe contre mes fesses.

– Alors Pierre, tu maîtrises ton harem ?

– Brigitte, tu exagères, ce n’est pas parce que je suis bigame, d’après les dires des filles, que je suis comme un pacha oriental à la tête d’un harem !

– Que fais-tu de Lysa ?

– Oh, c’est un accident de parcours ! Cette femme ne supporte pas son veuvage ; je me demande toujours comment elle se débrouillait avant mon arrivée. Je crois qu’elle se satisfaisait dans le rapport avec sa première ouvrière et la masturbation solitaire. Je reconnais qu’elle est belle et que j’aime jouir dans son lit. Mais je suis entièrement d’accord avec Amina : elle doit trouver sa jouissance sexuelle ailleurs !

Ninah, lui a fait découvrir qu’on peut jouir avec le vibro et lui a promis des recettes traditionnelles pour réveiller le sexe de son compagnon actuel.

– J’ai cru comprendre que Ninah te dope ?

– Pas vraiment Brigitte, elle m’a servi une seule fois une préparation très épicée dans la moambe. Elle l’avait préparée en ajoutant dans mon assiette un mélange de plusieurs ingrédients qui m’ont fait bander comme un éléphant. D’après elle, c’est l’équivalent de la pilule bleue mais il faut connaître les doses, pour éviter les accidents cardiaques. Elle m’a avoué que régulièrement elle me servait un légume qui avait des propriétés antipaludiques et qui « accessoirement » stimulait un peu ma virilité.

– Tu n’as pourtant jamais été « en panne » avec moi !

– Avec Ninah et Lysa, j’ai toujours assumé, même si parfois c’était limite pour produire un sperme abondant !

– Tu es au courant de l’accord entre Amina et Ninah ?

– Oui, cela m’enlève un grand souci, elles ne sont pas jalouses. Ninah cherche de la protection et de la tendresse. Tu m’avais prévenue qu’elle tomberait amoureuse de moi, mais elle me permet de résister à Amina.

– Tu vas continuer ainsi ?

– Brigitte, en dehors du travail, je vis au jour le jour, Amina me seconde très bien dans mon boulot, sa mère a accepté la situation. Je vais continuer ainsi, j’irai voir le DG pour révéler ma liaison avec Amina. Il connaît bien Lysa et je dois le rassurer que Lysa n’est pas opposée à notre relation et ne créera pas de problèmes. Le DG connaît l’influence de Lysa dans le monde des puissants et il m’avait prévenu que les bruits ont couru très rapidement sur une liaison entre Amina et moi. Toutes les femmes et maîtresses des dirigeants sont clientes de son atelier, c’est précieux pour ma survie professionnelle au Congo. Lorsqu’elle désire un avantage, ça peut se régler parfois avec un appel téléphonique.

– Tu veux me baiser ? Moi je voudrais bien profiter de toi avec tes deux « femmes » ; ça risque d’être très épicé ! J’ai fait un galop d’essai avec ta belle Amina, elle est très réceptive !

– J’ai bien soupçonné qu’il s’était passé quelque chose avec toi pendant que je câlinais un peu Ninah qui demande beaucoup de tendresse.

– Oui, je sais, elle est folle de toi ! Amina, elle est totalement éprise de toi au point d’accepter de te partager avec Ninah.

Puis je vis les deux « sœurs en amour » sortir en riant de la cuisine, elles rirent en me voyant assise sur Pierre. Ninah avait revêtu la nuisette transparente que je lui avais offerte ; la soirée sera chaude ! Ninah était belle à damner un saint, alors Pierre, le pauvre son gourdin s’érigea de plus belle ! Elle se plaça à mon côté et prit illico mon sein pour le titiller. Je ne pus retenir mon gémissement !

Amina, assise de l’autre côté de Pierre glissa sa main entre mes fesses à la recherche de la lance de Pierre ; je bougeai légèrement mon corps pour lui donner un peu plus d’espace. Amina comprit et saisit son sexe avec vigueur. Je sentis distinctement qu’Amina désirait le faire jouir.

– Amina dis-je, vas y doucement, la soirée est encore longue !

– Brigitte, je veux son sperme !dit-elle.

– Attends, Amina on va se mettre sur son lit !

Je pris Pierre par la main, pour l’étendre dans la chambre, les deux filles suivirent sans délai. Ninah ne laissa que la lumière d’une lampe de chevet et s’assit sur la bouche de Pierre en regardant vers nous et le sexe de son patron.

Je montrai à Amina comment caresser la verge en dénudant le gland en crachant dans sa main pour atténuer le frottement. Je guidai le mouvement en accompagnant sa main pour ralentir la montée de son jus.

Pierre pendant ce temps se délecta en buvant la cyprine de Ninah, qui augmenta son plaisir en variant l’inclinaison de son ventre. Elle ne perdit pas de vue un instant la caresse qu’Amina et moi donnèrent conjointement sur le gourdin de Pierre.

Ninah fut la première à jouir, se pliant vers l’avant avec des petits cris, elle se dégagea rapidement en m’invitant à prendre sa place.

Le contact de la langue de Pierre fut divin, cette caresse je l’ai toujours préférée plutôt que ces doigts. Il glissa sa langue profondément dans mon vagin pour ensuite mouiller mon périnée avec la cyprine collectée. Puis revint exciter mon clitoris jusqu’à ce que je crie de jouissance durant mon orgasme.

Ninah n’était pas restée immobile car elle rejoignit Amina pour des caresses buccales, leurs langues provoquèrent la libération de sperme de Pierre en plusieurs jets puissants recueillis par les deux filles.

J’étais sidérée de la puissance et la quantité de sperme éjaculée, Ninah rit comme une gamine.

– Tu vois Amina, comme sa puissance a augmenté depuis que je lui administre son médicament !

– Je peux confirmer, dis-je que Pierre a eu une production plus abondante que d’habitude. Ninah, tu fais des merveilles !

– Oui Brigitte, mais Pierre n’a pas encore fini, si tu veux, tu peux encore boire la fin, si tu le prends dans ta bouche !

Effectivement, la verge à peine entre mes lèvres lâcha une nouvelle salve qui me remplit la bouche ! Mais ce fut la fin : Pierre demanda grâce en couvrant son sexe de sa main.

– Ninah, tu as été un peu fort dans la dose !

– Non, Pierre mais trois femmes qui te caressent en même temps cela augmente ta virilité ! Et tu débandes enfin, alors que d’habitude ta lance reste dure parce que tu n’as pas eu ton compte !

Je compris que seule Amina n’avait pas eu son plaisir, je la pris doucement dans mes bras. Elle tremblait de désir et le toucher à ses seins la fit gémir sans retenue.

– Oh oui, Brigitte tu es gentille, moi aussi je veux jouir !

– Mais bien sûr, dit Pierre, en écartant avec douceur les cuisses d’Amina ; on ne t’oublie pas.

Ninah et moi nous lui prodiguâmes des caresses à ses seins merveilleux pendant que Pierre se délecta de son nectar. Au bout de quelques minutes je vis les muscles de son ventre se tendre dans un long cri et Pierre ne s’arrêta que bien plus tard lorsque ses spasmes de l’orgasme s’atténuèrent.

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