Chapitre 79.– Kasongo (3)
### Kasongo ###
Que tu es belle Tsela ! Si je pouvais remonter le temps, juste quelques secondes avant que je t’assaillis, je m’y serai pris différemment ! Je voulais faire l’amour avec toi, tu n’étais pas ma sœur de même père et de même mère, j’étais ton cousin ! J’aurai dû te parler, t’amadouer mais je n’ai pensé qu’à mon désir. J’ai payé, j’ai payé très cher ! Mais malgré cela, elle m’a choisi pour être son mari. Sans doute y avait-il une raison cachée, peut-être un dépit amoureux ?
Était-ce de la pitié ? En tout cas, la première chose qu’elle fit c’était de soigner mon dos ! Lorsqu’elle me masturba, je sus qu’elle avait des besoins sexuels tout comme moi ! Je ne mentis pas en répondant que je ne me souvenais pas de quand datait ma dernière éjaculation. Souvent la nuit dans ma cellule, j’essayais de jouir en solitaire, mais je n’y parvins jamais !
Et elle, nue devant moi, me donna une jouissance rapide même si c’était un peu brutal et douloureux. Mais le sommet fut atteint lorsqu’elle me demanda de la lécher. Son vagin était trempé et je bus sa crème intime. J’aurai bien voulu plus, la caresser tout son corps, me masturber en même temps car ma lance se raidissait pendant que ma langue titillait son bijou ! Elle devait être en manque de sexe, tellement son orgasme fut puissant ! Peut-être voudra-t-elle des rapports.
Elle voulut que je sois son esclave de sexe et je ne demandais pas mieux peut-être me laissera-t-elle un peu d’initiative ? Elle demandait de la tendresse ! Mais là, dans mes bras elle dormait sans doute épuisée de son orgasme.
Acceptera-t-elle si j‘embrasse ses seins ? Je posai mes lèvres doucement sur le téton tout proche. Mon baiser fit dresser le mamelon et elle gémit dans son sommeil, « oui, Pierre ! continue ! » Puis elle se réveilla,
– Non, Kas pas maintenant !
Je ne fis pas plus, mais je fus troublé, elle croyait que c’était Pierre ! Était-ce lui son dépit amoureux ? Je ne le saurais jamais ? Car j’étais son esclave et elle pouvait me répudier ! Alors aucune raison d’être jaloux du ou des hommes qu’elle avait connus !
– Viens, je veux me promener avant le repas de ce midi, allons voir les caféiers en fleurs, j’ai toujours adoré le parfum entêtant même si ça me soûle à la longue. Tu me tiendras si je m’évanouis ?
– Oui, Tsela je suis là pour te protéger !
– Oui, protège-moi !
J’ai toujours aimé ces arbustes en fleurs ! Ils annonçaient une belle récolte. Bientôt Papa nous transmettra la gestion, j’avais confiance dans la gestion de Tsela, même si Pierre venait régulièrement nous contrôler.
Tsela n’avait jamais aimé les blancs, qu’elle traitait à l’époque de néocolonisateurs ! Mais qui sait ? Avait-elle couché avec lui ?
Cela me laissa indifférent, il avait contribué à ma libération et je devais lui être reconnaissant !
– Viens rentrons ! Le repas sera bientôt servi. Ce sera mieux que ta prison !
– Certainement Tsela, je ne recevais pas grand-chose à manger ! Le matin et puis le soir, pendant la journée en plantation, j’avais juste de l’eau du réservoir qui servait aussi à arroser les plants ! Maintenant je n’ai pas vraiment faim.
– Je comprends, mais tu mangeras un peu, car tu dois te remplumer ! Je veux que ton corps retrouve son allure d’avant ! Je t’ai toujours admiré en secret ! Je te trouvais beau et petite fille, je voulais t’épouser ! Que de temps perdu !
– Merci Tsela, je te rendrai heureuse !
– Ne fais pas de promesses Kas ! Voyons d’abord si on pourra vivre et travailler ensemble ! Je te l’ai dit : je ne t’aime pas, ou mieux dit : je ne t’aime plus ! Tu es à mon service. C’est tout, ton corps m’appartient !
– Oui, j’ai compris Tsela.
Combien de temps va-t-elle me considérer comme son esclave, sa chose, comme son chien ou un objet ?
Je ferai tout pour la reconquérir mais en douceur cette fois !
Le repas de la mi-journée fut plus détendu, Pierre croyait avoir trouvé le problème du manque anormal de rendement de certaines parcelles. Il proposa à Papa de se rendre sur les parcelles incriminées, il demanda que Tsela et moi soyons présents.
Papa (oui je sais il n’est pas mon père biologique) prit son gros tout-terrain et nous amena sans se tromper devant les parcelles. Il connaissait vraiment bien sa plantation. Moi, j’aurai dû employer une carte ou un GPS !
Tsela avait mis un top, un pantalon et des grosses chaussures, moi j’avais mis une tenue de travail. Lorsque Tsela marchait devant moi, je pus admirer son corps svelte, ses seins et ses fesses minces contrairement à beaucoup de femmes qui avaient des postérieurs imposants ! En marchant je sentis mon sexe qui gonflait ! Heureusement le discours de Pierre était intéressant et avec une petite pelle il déracina un peu certains arbustes pour examiner la terre qui les nourrissait.
– Regardez dit-il, c’est de la terre de remblai, elle vient d’ailleurs !
– Pierre je vous tire mon chapeau ! Effectivement lors de la création de la plantation il y avait à cet endroit un creux énorme et pour rendre ce terrain praticable, je fis combler ce creux avec des centaines de camions de terre. Cette terre venait d’un chantier près de la ville de Demba où on construisit un grand immeuble à plusieurs étages, c’était la terre enlevée pour creuser le soubassement, les parkings souterrains et les caves. Cette terre ne m’a coûté que le transport !
– En soi dit Pierre ce n’est pas dramatique mais elle est beaucoup plus pauvre et la texture est différente. La pluie ne pénètre pas mais ruisselle en surface. Ces arbustes sont anémiés !
– Que faire ? demanda Papa.
– Le remède est simple, Kasongo, avec la permission de Paul tu viendras avec une herse et tu remueras la terre entre les caféiers pour casser la croûte de surface, n’utilisez pas de charrue car vous abîmerez les racines ce qui serait pire ! C’est une solution bon marché. Après cela on peut ajouter des engrais spécifiques mais le résultat ne se verra que dans un an ou deux et l’engrais n’est pas bon marché. Je ne recommande pas cette solution. Par contre si la croûte de terre se reforme après la saison des pluies, il faudra recommencer le hersage et cela jusqu’à ce que les pluies et l’arrosage intersaison procurent de l’eau en profondeur. Voyez la couleur des feuilles elles sont bien épuisées. Voilà Paul, ce n’est pas un problème compliqué, cela demande un peu de temps et mais pas de gros investissements. Le trou devait être profond et charruer ne sert à rien puisque la terre en dessous est la même.
– Génial ! dis-je, merci Monsieur, grâce à vous j’ai appris quelque chose qu’on n’apprend pas à l’école d’agronomie !
– Tu as étudié l’agronomie ? Oui, Pa…Paul m’a envoyé étudier à Kinshasa, il y a beaucoup d’années déjà.
– Ceci Kasongo, c’est l’expérience ! Pas seulement la mienne mais celle des modestes ouvriers qui ont travaillé toute leur vie dans les plantations. Écoute toujours les avis de ces vieux ouvriers ! Puis vérifie leurs dires avant de faire de grosses dépenses inutiles. Encore un conseil, la terre hersée absorbera la rosée matinale et n’arrosez que les matins où il n’y a pas de rosée !
– Merci Monsieur !
Le blanc était vraiment un expert ! Pas un frimeur qui cherchait à se mettre en valeur ! Il sera toujours le bienvenu, alors qu’au départ, je considérai son contrôle comme une perte de temps.
La nuit tomba lorsque nous arrivâmes à la maison. Paul et Pierre s’isolèrent dans le bar pour déguster leur boisson favorite. Je restai seul sur la terrasse à écouter les bruits de la forêt. Tsela me rejoignit lorsque Eva et elles avaient terminé de dresser la table pour le repas du soir.
– Rappelle-moi ce soir, de te remettre une couche du baume ! Est-ce que tu as moins mal ?
– Oui Tsela, c’est supportable.
Elle me regarda avec un grand sourire.
– Comment trouves-tu Pierre ?
– Il est vraiment compétent !
– Oui, sa fiancée m’a confié qu’il travaille depuis très longtemps en Afrique, Il parcourt tous les pays où l’entreprise a des filiales.
– Pourquoi sa fiancée ne l’accompagne pas ?
– D’habitude c’est elle qui voyage avec lui, mais cette fois elle est restée car son amie a subi une opération importante et elle ne voulait pas la laisser seule dans la villa !
– Elle habite avec Pierre ?
– Elles habitent toutes les deux avec lui.
– Elles sont belles ?
– Oh oui, pourquoi tu poses ces questions ?
– Par curiosité, tu travailles depuis longtemps avec lui ?
– Depuis trois ou quatre semaines, depuis l’obtention de mon diplôme. Viens on va manger !
### Tsela ###
Pourquoi Kas pose toutes ces questions sur Pierre ? Serait-il jaloux ou suspecte-t-il que j’ai couché avec Pierre ? Jamais je ne révélerai ma relation, comme promis à Pierre ! C’était un moment d’égarement et puis maintenant mon esclave-mari allait satisfaire mes désirs sexuels les plus sombres, les plus refoulés !
Le repas fut très animé, Papa et Pierre discutaient café. Eva et moi discutions chiffons. Kasongo me semblait absorbé par ses pensées, mais écoutait attentivement la conversation de Papa.
Je voulus lui montrer un geste de tendresse et mis ma main, sur sa cuisse à l’abri des regards, sous la table. Je sentis ses muscles vibrer et je lui souris et il me rendit mon sourire.
Eva me demanda si tout allait bien et je la rassurai avant de quitter la table entraînant Kas dans mon sillage. Dans ma chambre, je demandai à mon mari de se dévêtir entièrement, il resta debout mais garda son slip !
– Kas, je veux te voir nu ! Oui je sais ! Je vois ton sexe qui bande déjà ! J’ai le droit de la voir, le toucher et si besoin m’en servir. Mais d’abord je vais soigner ton dos ! Couche-toi sur ton ventre.
Il se défit de son slip, montrant un sexe bien dressé conforme à mes souvenirs. Mais ma réaction ne fut plus la peur ou l’effroi, mais bien du désir ! Je sentis mon intimité se mouiller.
Il se coucha sur son ventre, j’imaginai son gourdin coincé entre son corps et le lit ! Le baume d’Eva commençait à faire son effet ! Les blessures les moins profondes cicatrisaient déjà. Les coups plus récents n’étaient pas infectés. Je mis la pommade sur son dos, à certains endroits je sentis que c’était encore douloureux. Je fis tout ce qui était possible pour éviter de le faire souffrir, même si sa punition était due à son acte, je trouvai que Papa avait exagéré.
Lorsque toutes ses blessures furent enduites je voulus lui témoigner un peu de tendresse et descendis mes mains sur ses fesses et introduisis une main entre ses cuisses. Il comprit où je voulus arriver et écarta un peu ses jambes. Je vis ses testicules et le bout de sa verge ! Je caressai ses bourses provoquant un gémissement.
– Ça te plaît ?
– Oui Tsela !
– Alors mets-toi sur ton dos sur le drap qui a déjà servi ce matin !
Sa verge se dressa dans toute sa splendeur, je me dévêtis, jetant ma robe et ma culotte au loin. Je restai debout face à lui et passai lentement mes mains sur ma poitrine. La provocation était voulue et je caressai mes seins jusqu’à ce que mes aréoles gonflent et que mes tétons déjà sensibles se dressent.
Mon désir s’intensifia et je glissai un doigt dans ma fente pour vérifier mon humidité. Mon doigt était plein de cyprine et je le mis dans sa bouche. Il suça mon doigt provoquant un sursaut dans son érection. Je voulus prolonger la provocation mais je devenais impatiente ! Je pris un blister dans ma table de nuit, Pierre et Eva avaient des modèles différents ! Ceux de Papa étaient d’une taille supérieure ! Je massai un peu sa verge avant de le coiffer. Le contact chaud de sa verge dans ma main provoqua des papillons dans mon ventre ! Le condom mis en place, je m’empalai sur son sexe lui faisant face pour bien étudier les réactions sur son visage !
J’eus des vibrations comme un début d’orgasme alors qu’il s’enfonça dans mon corps.
– Oh, Kas ne bouge pas encore, c’est trop bon ! Tu es vraiment un gros imbécile ! Toutes ces années perdues ! On aurait pu faire l’amour, si tu avais parlé au lieu de me violer ! Caresse mes seins pendant que je m’enfonce plus loin sur ton bâton !
Je sentis sa verge au fond de mon vagin contre mon utérus et fus envahie d’une vague de plaisir inconnue !
– Kas, tiens-moi, j’ai déjà un orgasme, je ne veux pas tomber ! Je veux continuer !
Je dus attendre un peu que les pulsions de mon ventre se calment, pendant ce temps Kas, fit bouger doucement sa verge dans mon corps. Sa verge fit encore monter mon plaisir mais je me laissai faire. Une fois le sommet de mon orgasme passé, je refis les va-et-vient sur son sexe, me pliant pour amener mes seins devant sa bouche. Sans rien dire, il comprit le message et suça alternativement mes seins !
Le deuxième orgasme arriva en même temps qu’il éjacula !
– Oh Kas ! continue ! c’est tellement bon !
Il me sembla que son sperme était beaucoup plus abondant ! Je me retirai et il se défit du préservatif pour le jeter dans la salle de bains. Lorsqu’il revint je remarquai qu’il n’avait pas débandé !
– Tu en veux encore ?
– Oui, mais je ne veux pas m’imposer !
– Bien sûr, tu ne m’imposes rien, mais moi j’en veux encore !
NDA : La suite au prochain numéro !
Kasongo a un double objectif aimer Tsela et devenir son chéri !
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