Chapitre 83 -  Ninah et Tsela – Projets.

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### Ninah ###

Pardon Pierre, je crois que la potion était plus puissante que d’habitude, car ta verge est encore tendue et chaude au toucher. Je vais la masser doucement pour calmer le monstre !

J’étais un peu gênée. Je ne croyais pas avoir abusé de la dose, mais Amina m’avait incité à ajouter quelques cuillères de ma portion. Le résultat était extraordinaire ! La vieille qui m’avait appris tous ses secrets m’avait prévenue « que ce soit pour un homme noir ou un blanc : dépasser la dose pouvait entraîner des douleurs chez l’homme et le transformer en bête de sexe ! ».

Amina dormait profondément et je me blottis dans les bras de Pierre, mes seins serrés contre son torse me firent comprendre que nos désirs étaient loin d’être assouvis !

La bite de Pierre était encore dure et chaude après trois ou quatre orgasmes ; j’avais perdu le compte car Amina et moi, on avait profité de son corps ! Je restai dans ses bras en massant sa verge, Brigitte m’avait appris que le mâle s’il ne débandait pas, devait être soulagé soit par un nouvel orgasme soit par un massage lent qui d’après elle, devait activer l’évacuation du sang emprisonné dans sa lance.

Mes lectures, dans les livres de Pierre, qui décrivaient le sexe, ne m’avaient pas aidé à ce sujet. Mes longues heures d’inaction m’avaient permis de lire quelques livres érotiques qui se trouvaient dans sa collection. Tous racontaient des histoires de blancs et de femmes avides de sexe et j’avoue que quelques-uns m’avaient excitée au point que je m’étais masturbée en lisant ces livres. Ils décrivaient des relations incroyables de femmes qui se laissaient lécher leur bijou et des femmes qui suçaient la bite de leur amant jusqu’à l’épuisement de leur sperme.

Je montrai certains bouquins à Amina mais elle ne fut pas particulièrement émoustillée par cette lecture. Elle trouvait qu’elle avait assez d’imagination et que Pierre lui donnait assez de caresses pour profiter du sexe. Puis lorsqu’elle ne tenait plus elle me demandait de la caresser avec mes mains et ma langue et criait son orgasme à plusieurs reprises.

Mais ce soir, je voulus en donner plus encore pour que Pierre reste avec nous. Il m’avait fait peur lorsqu’il était en mission avec Tsela ! Amina m’avait raconté que cette fille se masturbait au bureau et les deux ou trois nuits où j’avais partagé mon lit avec Tsela me confirmèrent que cette fille pouvait éloigner Pierre de nous. Je fus soulagée d’apprendre qu’elle avait choisi son mari suivant la tradition lulua et donc qu’elle aurait un dérivatif par rapport à Pierre. J’espérais que Kasongo fut suffisamment vigoureux pour la baiser jusqu’à l’épuisement.

Je revins à la réalité, en voyant Pierre récupérant de nos jeux, il ouvrit les yeux.

– À quoi pense ma gazelle si sérieusement ?

– Ta gazelle se souvient du lion qui veut la manger ! Pierre, je suis si contente de te revoir, j’ai déjà souvent rêvé de nos étreintes au début de notre relation. Brigitte m’avait rassurée que tu étais un homme qui respectait les femmes ! Et même si au départ je croyais que cela ne valait que pour les femmes blanches, tu as montré que cette affirmation valait pour nous dans ton lit, mais aussi pour les femmes travaillant dans la plantation. Pierre, depuis mon opération, j’ai souvent pensé à ma situation ! Tu m’as donné beaucoup de plaisir et je crois que tu es sincère lorsque tu dis que tu m’aimes. Mais je suis ta boyesse et j’ai peur que tu m’abandonnes lorsque tu épouseras Amina ! Tu n’auras plus besoin de te défouler en me baisant car tu pourras enfin profiter de ta femme ! De plus, maintenant je ne suis plus intéressante, ni pour toi ni pour aucun autre homme car je suis stérile !

– Ninah, non je ne suis pas d’accord ! Il est vrai que notre relation a commencé par du sexe avant que j’aie des sentiments d’amour pour toi, mais notre relation a évolué. Je t’aime autant qu’Amina, je sais que vivre à trois en ménage n’est pas usuel en Europe, mais j’ai vécu la plus grande partie de ma vie d’adulte en Afrique où la polygamie est usuelle. Beaucoup d’hommes abandonnent leur femme pour prendre un deuxième bureau soit en cachette soit avec le consentement de la légitime. Amina et toi vous êtes comme deux sœurs, je ne vous n’ai rien caché et je n’ai jamais senti de jalousie entre vous à mon sujet. Oui, c’est vrai, tu ne pourras pas me donner des enfants, mais cela ne m’empêchera pas de t’aimer ! J’espère qu’Amina aura, elle, des enfants que nous allons éduquer ensemble ! De plus tu es très intelligente, tu n’es pas une ménagère qui réchauffe le lit de son patron en espérant vivre à ses crochets. Tu pourras retrouver le temps de t’instruire, comme Amina, qui je suis certain va reprendre ses études de droit, même si elle n’a pas encore dit à haute voix ce projet. Rappelle-toi, elle a interrompu ces études au décès de son père. Mais toi aussi, j’ai vu tes résultats scolaires, tu parles et écris le français sans fautes, tu gères l’argent du ménage comme une économe ! Tu es capable de reprendre ta vie en main et de trouver des choses intéressantes à étudier pour rendre ta vie plus intéressante. Tu pourras toujours travailler avec moi !

– Tu es sérieux ?

– Oui Ninah ! Prenons simplement déjà ta connaissance des herbes et potions. Tu as appris des vieilles femmes une science médicale traditionnelle qui ne se limite pas à me faire bander comme un éléphant. Tu as déjà soigné les gardiens, le jardinier et Zakpa pour leurs blessures et leurs fièvres. Je te promets que tu m’accompagneras lors de mes missions et tu pourras parler avec les femmes qui connaissent par tradition les plantes pour soigner et guérir les enfants et les adultes. J’ai appris que beaucoup de remèdes et médicaments des Européens sont issus de plantes. Elles poussent dans tous les continents mais beaucoup sont disponibles ici en Afrique.

– Oui, Pierre, ça m’intéresse d’étudier les plantes de mon pays, mais ce soir, tu es mon amant et les plantes que tu as absorbés te font peut-être bander mais je veux en profiter !

Je me redressai en me mettant à califourchon sur son corps, dans la lumière de la veilleuse de la chambre, je vis ses yeux qui exploraient mon corps. Il prit ma tête pour m’embrasser puis descendit sur mes seins. J’avais transpiré, mais il s’amusait à recueillir avec sa bouche les gouttes de sueur de mes seins. Je soulevai mes seins, je sentis mes tétons durs et agressifs qui pointaient dans mes aréoles, avec sa langue, il titilla mes tétons ce qui me fit vibrer dans mon ventre.

Sa lance toujours dressée, reprit encore plus de volume et de raideur, mon intimité ouverte se glissa sur son gourdin pour le masser à l’entrée de mon vagin. Il toucha mon bijou et je sentis les vibrations de mon corps à son contact ! C’était trop bon et je guidai son sexe dans mon vagin. J’eus comme un orgasme mais c’était beaucoup plus intense et plus long ! Je pris ses mains pour les coller sur mes seins avant que le grand tremblement me prît dans tout mon corps. Je me penchai pour étouffer mes cris, ne voulant pas réveiller Amina et finis par planter mes dents dans son épaule avant de sombrer dans mon orgasme.

Pierre continua alors que mon corps était secoué et finalement il me rejoignit dans un grincement étouffé. Mon ventre était plein de sperme, mais je n’eus plus la force et m’étendis de l’autre côté de Pierre sans réveiller Amina. Nous étions épuisés et je ne tardai pas à l’imiter en m’endormant.

***

### Tsela ###

Le logement que Marie nous avait trouvé était plus luxueux que prévu. Marie l’avait trouvé par un collègue de l’hôpital. Il était meublé avec goût mais était inoccupé depuis quelque temps, le propriétaire demandait au départ un loyer exorbitant, mais au vu de peu d’amateurs, il avait réduit ses prétentions. Mon salaire était insuffisant mais Papa promit de prendre en charge une grande partie du loyer !

Ça nous permit de garder assez pour vivre, d’autant plus que Kasongo percevrait un salaire décent à la brasserie.

Marie nous fournit des draps pour nous dépanner, de plus Pierre, me donna congé pour le lendemain pour nous permettre d’acheter quelques affaires essentielles pour rendre la vie plus confortable. Le repas du premier soir était sommaire, mais suffisant grâce à un petit artisan qui tenait un malewa (gargote) au coin de la rue.

Après le repas, je demandai à Kas de me présenter son dos en s’asseyant sur une chaise car je ne voulus pas faire des tâches sur l’unique paire de draps. Les blessures se cicatrisaient bien sans infections et lorsque toutes les blessures étaient enduites de baume, je retirai le short de Kas tout en lui demandant de rester assis sur la chaise. Je défis mon boubou et me présentai nue devant mon homme qui réagit immédiatement avec une belle érection. Je m’assis sur ses jambes en lui tournant le dos et pris ses mains pour les plaquer sur mes seins !

– Caresse mes seins ! Donne-moi du désir !

Sa verge se dressa impressionnante et je la coiffai d’un préservatif avant de l’enfoncer dans mon vagin ! C’était génial ! Kasongo et moi gémîmes de concert.

– Pas trop vite Kas ! laisse-moi profiter de ton chibre, Ne bouge pas trop ta verge mais caresse mon bijou avec tes doigts.

Comme je l’espérai, il parvint à introduire ses doigts dans mon vagin bloquant son sexe contre la paroi de mon antre. Mon désir grimpa très vite vers le sommet et les vibrations de ses doigts dans mon vagin nous donnaient quasi de concert, un orgasme puissant. Mais je ne voulus pas encore me dégager ! Nous eûmes une deuxième vague qui nous laissa sans voix. Je me levai lentement pour dégager le préservatif et pris un vieux t-shirt pour couvrir son dos, afin qu’il puisse se coucher dans le lit.

J’éteignis la lumière de la chambre et constatai que la lumière provenant de la rue me permettait de voir suffisamment dans notre chambre. Kasongo était un bel homme, plus jeune, lorsque nous étions frère et sœur, j’avais toujours un faible pour son physique. Mais maintenant, étant adulte, je me demandai si nos élans pour s’embrasser se cajoler n’avaient pas entraîné Kas à chercher un contact de sexe ! Et je me sentis un peu coupable. Je décidai de rester nue dans ses bras et très vite je sentis sa verge qui se dressa sous les draps. Sans que je lui demande, il glissa ses mains sur mon corps et sa bouche vint se poser sur mon sein pour un baiser de tendresse. Comme il voulait se caresser la verge, je pris la relève pour masser son sexe sans le faire jouir.

– Merci, Kas, tu aimes mon corps ?

– Oui, Tsela, je l’ai toujours aimé. Lorsque nous étions frère et sœur, j’étais plus attiré par toi que par Marie qui plus grande que toi, regardait déjà les garçons alors que toi, ton corps à peine formé m’attirait et je me suis souvent masturbé dans mon lit en fantasmant sur ton corps. Et tu sais comment cela s’est terminé, lorsque j’ai su que tu n’étais pas ma sœur !

– Oui, c’est de l’histoire ancienne maintenant. Demain matin, je téléphonerai à Ninah, pour lui montrer ton dos, je sais qu’elle a des pommades qui feront guérir tes blessures car l’onguent de maman est presque épuisé.

– Ninah, c’est la maîtresse de Pierre ?

– Oui, mais Pierre a deux femmes ! Et ne pense à rien lorsque tu les verras. Tu les as aperçues brièvement à l’aéroport. Elles sont très jolies et gentilles, mais elles sont ses femmes. N’oublie pas que tu m’appartiens !

– Oui, Tsela, mais comment se fait-il qu’il a deux femmes ?

– Je ne connais pas l’origine mais je sais qu’Amina est devenue sa conseillère juridique assez rapidement après l’arrivée de Pierre. Il est tombé amoureux d’elle mais est encore vierge. Mais ils vont se marier bientôt ! Mais avant que tu poses la question, Ninah restera avec eux, même après le mariage !

– Comment se fait-il que tu es au courant ?

– Parce que, avant de venir chez Papa, j’ai été quelques jours dans la villa de Pierre pour préparer la mission. Et que j’ai échangé beaucoup d’informations avec Amina et avec Pierre durant la mission.

– Tu as couché avec lui ?

Non, je ne lui dirai pas la vérité, j’ai promis à Pierre de garder ce secret. Je ne veux pas le rendre jaloux et puis je ne sais pas encore si je peux faire confiance à Kasongo !

– Non, mais je n’aurai pas refusé s’il me l’aurait demandé ! Comme beaucoup de femmes, je suis attiré par sa peau blanche. Au bureau, beaucoup de femmes envient Amina, les méchantes langues prétendent qu’elle a obtenu sa promotion en couchant avec lui ! Je sais que c’est faux !

– Et maintenant, que tu m’as choisi comme mari, tu as encore envie de coucher avec lui ?

– Non, je te serai fidèle et tu feras de même vis-à-vis de moi !

– Oui Tsela, je te dois la vie ! Je ne sais pas combien de temps j’aurai encore vécu si la punition n’avait pas été levée !

– Oui, tu dois aussi cette grâce à l’intervention de Pierre, qui a plaidé en ta faveur. Par contre méfie-toi d’Eva, elle n’a jamais rien fait pour alléger ta sanction. Mais c’est une arriviste, je suis certaine qu’elle a attiré Papa dans son lit, elle a même fait une proposition malhonnête à Pierre qui l’a refusée ! J’ai vu son approche vis-à-vis de Pierre et lui, m’a confirmé qu’elle l’avait harcelé pendant la visite de sa plantation ! Alors, tu es averti ! Reste loin de ma belle-mère !

– Compris !

– Demain soir, Marie te présentera le grand frère d’Eva, qui t’a embauché pour travailler à la brasserie, c’est un job d’intérim, le temps que je reste encore sous contrat avec Pierre à Kinshasa, l’argent que tu gagneras est pour les dépenses de notre ménage et tu me le donneras pour que je le gère avec mon salaire ! Puis on ira voir Ninah, cette fille est vraiment gentille, elle a constaté que Pierre son patron, est un homme très gentil qui l’a encore prouvé lorsqu’elle a dû être opérée. Pierre a remué ciel et terre pour qu’elle ait des soins !

– Pourquoi va-t-on voir Ninah ?

– Pour soigner ton dos !

Je voulais trouver un baume pour soigner ses blessures et pour atténuer les douleurs de mon intimité, mais ça, je ne voulais pas lui révéler !

NDA : La suite au prochain numéro !

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