Sa vie / Ma vie

de Image de profil de Annod NohcnalpAnnod Nohcnalp

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 Toute petite, je vivais une vie paisible et tranquille. Comme toutes les petites filles recouvertes d'un amour parental inconditionnel. Quand j'étais petite, j'étais le genre de jeune fille a aimer gâteaux, bonbons et nourriture bien grasse. J'étais une jeune fille un peu boulotte mais pleine de joie de vivre. Mon école maternelle c'est très bien passer, pas beaucoup d'amis car je ne voyais pas l'intérêt d'en avoir beaucoup comme ces filles à papa. Mon petit groupe d'amis était un petit groupe bien élevé, respectueux et poli accompagner de mon amoureux Roman. Les meilleurs de la classe de petite section Nous savions lire, écrire, et compter jusqu'à 25. On parlait de faire sauter une classe. et de passer directement en grande section. Vous imaginez ? De petites gamines de 3-4 ans en grande section ? C'est beaucoup trop. Mais cela ne nous dérangeait pourtant pas d'être en avance sur les autres. Nous aimions l'école, nos professeurs, notre classe et les jouets qui s'y trouvaient. Nous avons passé nos 3 années ensemble. Puis au CP, nous avons été séparés.

 Ma classe de CP n'était pas trop mal, le professeur était gentil. les camarades aussi en vers moi. Je n'avais pas d'amis mais tout le monde se respectait. Une seule jeune fille qui, comme moi, était un peu boulotte. Un peu plus que moi. Elle restait tout le temps dans son coin et n'osait aller vers personne. Ce que je trouvais étrange en parlant avec mes copines de maternelle à la récréation autour d'un goûter préparé par nos mamans. Cette jeune fille était toujours entourée d'une dizaine de gens pendant ses temps de pause. Elle rentrait en classe les yeux tout rouge. Je pensais que c'était parce qu'elle avait trop ri. Mais un jour, notre professeur nous a annoncé qu'elle était décédée, elle n'a pas voulu nous dire comment. Je me sentais un peu mal car c'était tout de même une camarade de classe. [ Mais aujourd'hui, j'ai 16 ans, et j'ai compris comment cette petite fille est décédée. Comment a l'age de 5-6 ans est-il possible de penser au suicide ? On commence à peine à vivre, c'est une chose dont on entend pas parler à cet âge. Comment cette idée a pue lui venir à la tête aussi jeune ? ] Après le décès de cette fille, la classe est devenue étrangement différente. Je n'y ai pas forcément prêter attention. J'étais beaucoup trop préoccupée à rapporter des 5/5 en dictée pour rendre fière mes parents, et continuer à être une bonne élève. Un jour, la professeur est venue nous chercher dans la cour de récréation, c'était la fin d'année scolaire et une jeune fille s'est amusée à me bousculer. Au départ, j'ai pris ça à la rigolade.

 Me voilà en CE1. Je suis fière de moi. Toujours bonne élève mais n'a jamais su en classe CP compter a plus de 25. Mon niveau en mathématiques n'a pas augmenté depuis la petite section. Les dictées ne se résument plus qu'à de simples mots mais maintenant a de belles et longues phrases. De nouveaux élèves sont arrivés dans notre école. Mes copines sont parties elles aussi. Elles ont déménagé. Plus de copines en classe. Plus de copines avec qui papoter des potins à la récréation. Juste moi et la solitude. Je n'aime pas vraiment entrer en contact avec les gens mais le jour de la rentrée. Une nouvelle jeune fille se trouvait seule devant le grand portail vert :

- Bonjour! Lui dis-je.

Elle me regarde de haut en bas avec un air dégoûté.

Je continue

- Tu t'appelles comment ?

- Maëlyne et toi ? Me répondit-elle.

- Donna. Tu veux devenir ma copine ?

Elle me regarde une seconde fois de haut en bas toujours avec le même air sur son visage. Puis se met à sourir et me dire :

- Oui bien sûr.

Je me suis dit que c'est une bonne initiative pour vivre une bonne année de CE1. Au départ tout se passait bien et j'ai remarqué qu' Maëlyne était une personne sociable. Elle a vite formé son petit groupe. Étrangement, les mêmes personnes se trouvaient autour de la jeune fille décédée. Je n'y ai encore une fois pas prêter attention. Elle et son petit groupe commençaient à se mettre autour de moi aux récréations. Et ce jour-là, j'ai compris pourquoi cette fille était toujours entourée aux récréations. A chaques fois ou je me retrouve encerclé dans une carre, Maëlyne et ses copains m'insultaient :

- Baleine.

- Grosse Vache.

- Hippopotamus.

- Bouboule

Et j'en passe. Ils leur arrivaient parfois de pincer le gras de mon ventre. Mon amoureux; Roman se trouvait impuissant face à ça. Il ne savait pas quoi faire. Et se sentait mal pour moi. Un jour, me sentant mal après ce qu'ils m'avaient fait, je suis allé voir les professeurs dans leur salle de pause. (Oui, personne ne nous surveillait dans la cour de récréation.) Je me suis plainte du fait qu'il se passait a chaques fois. et on m'a répondue :

- Ne le prends pas mal ma puce. Ce sont tes copains, ils rigolent avec toi.

Les ayant crue, je n'en ai pas parlé à mes parents. Cela a continué toute ma primaire où ils m'ont blessé à de multiples reprises. Entorse, fracture, luxation etc... J'ai arrêté d'être l'élève studieuse que j'étais au début de ma CE1, je n'aimais plus l'école, je n'aimais plus les devoirs. Roman et moi avons arrêté de sortir ensemble en CE2, il ne voulait pas avoir a faire a cette histoire car il ne pouvait rien faire.J'ai fini par rentrer en CM2 où j'ai eu le malheur de découvrir mon orientation sexuel. Où j'ai eu le Malheure d'en parler à Maëlyne, car j'avais des sentiments amoureux pour elle. Elle en a forcément parlé à sa bande de copains, qui, eux, ont décidé de m'attaquer là dessus. Je me sentais vraiment mal. J'avais hâte que tout s'arrête. Un jour, j'ai entendu la musique "Ta meilleure amie" de Ornella Tempesta. Une musique qui parle de l'automutilation. Ne sachant pas ce que c'était, je pris mon petit logicome et chercha ce que c'était et je suis tomber sur cette définition : " Mutilation de soi-même, fait de s'infliger des blessures." Je suis tombée sur des témoignages qui disaient que cela faisait du bien psychologiquement. Alors j'ai essayé. J'ai pris mon compas et mis plusieurs coups de mine dans la main.C'est vrai. Ça fait du bien au mental. Mais ce n'était pas assez. J'en avais besoin de plus. J'ai pris mon ciseau, l'ai posé sur mon poignet et tracé un trait sec sur mon bras. Wouaw. Là ça fait vraiment du bien.

 La fin CM2 approchait. J'étais aux anges. Je me disais que je rentrerais en 6e, que je ne les verrais plus et que ma vie d'avant reviendrais à la normale. Les vacances d'été furent un pur bonheur. Plage, piscine, vacances en Bretagne avec mes parents. L'été est vite passé. J'étais heureuse de rentrer dans un nouvel établissement scolaire. Environ une centaine d'élèves entrant en 6e se trouvait dans la cour. Ils appelèrent la 6eA. Mon prénom arriva puis soudain j'entendit :

- Maëlyne Delacour.

Mon coeur c'est arrêter de battre. J'étais totalement paniqué. Non, c'est un hasard. Elle ne peut pas être dans mon collège. Ce n'est pas possible. Je la vis sortir de la foule pour se ranger dans le rang de la 6eA, et le monde s'est arrêté. Je me suis dit qu'elle ne me calculait pas. Je me suis assise dans mon coin toute seule et là, elle c'est mise a coter de moi :

- On va passer une très bonne année toutes les deux.

Non ! On ne va pas passer une bonne année. Je ne veux pas la voir. Mille et une questions tournent dans ma tête.

 Le début d'année c'est bien passé, elle ne me parle pas et je ne lui parle pas non plus. Mais comme en primaire, elle c'est vite fait sont petit groupe d'amis et c'est vite retourner contre moi. j'étais une jeune fille avec un poitrine bien développée en 6e. Et elle en a joué. Elle avait plein de points sur lesquels piquer mon cœur jusqu'à la briser. Mon poids; Mon orientation sexuelle, et pour finir, ma poitrine. J'ai souffert de boulimie toute mon année de 6e et mon début d'année de 5e. J'ai continué à me scarifier. Personne ne voyait rien. Et je ne montrais rien non plus.Au cours de ce temps, je me suis fait quelques amis. Mais eux, ne savaient rien de tout ça. J'ai eu des amoureux pas parce que je les aimait. Mais simplement parce que j'avais besoin d'affection.

Enfin, un jour j'ai penser au suicide. Je cherchais mille et une façons de mettre fin à ma vie. j'ai penser a me pendre a ma rembarde d'escalier avec ma ceinture, mais j'ai penser a mon frère et ma soeur qui pouraient être traumatiser de retrouver mon corp pendu au dessu d'eux quand ils montèrent les escaliers. Je voulais qu'ils gardent une belle image de moi. Alors j'ai cherché sur internet. Ils parlaient que prendre trop d'hélium faisait délirer et attaquait notre cerveau jusqu'à en mourir. Ne pouvant pas me procurer de l'hélium, j'ai comtinuer mes recherches, et là je teombe sur une personne que décida de se suicider avec du doliprane.L'article disait que si nous prenion 1 ou 2 doliprane en 1h, nous ne risquions qu'une crise de foie. Autrement, si nous en prenions plus que 4, nous risquons de mourir. Cette personne qui avait décider de se suicider en avait pris 7. J'ai cherché partout chez moi et je n'en ai trouvé que 3. Pas assez. Il fallait que j'en trouve plus. Mais où ? Je ne pouvais pas aller à la pharmacie, c'était des amis de mes parents, ils auraient tout de suite contacté ma mère. Alors j'ai abandonner et décida d'arréter la scarification au sciseau et de l'entamer a la lame de rasoir et de cuter. Cela faisait encore plus de bien mentalement. J'étais soulagé. Mon corps était couvert de plaie.

 Un jour, en 3e, alors que je me scarifie, ma mère entre dans ma chambre par surprise, et découvre une scène d'horreur. Moi, en sous vêtement remplis de plaie baignant dans mes draps inonder de mon sang et du sang au sol. Cette fois-ci, j'était allé trop profond avec ma lame. Je me vidais de mon sang. Ma mère a pris soin de désinfecter tout mon corps, et de m'habiller. Elle a lavé les draps et mon sol. Je continue à saigner, ma mère décide de me mettre un short de sport, une brassière et un sweat à fermeture éclair puis m'emmène aux urgences. Aucun point de suture n'a été fait sur mes plaies. Mais beaucoup de soins ont eu lieu pour stopper les saignements.

 Je ne suis plus au collège. Avec mes parents, on ne voyait pas trop l'intérêt, j'ai passé mes épreuves du brevet, et je ne me sentais pas bien a chaque fois que j'allais là bas. Alors, je n'y suis pas retourné. Je vivais quand même très mal. Alors je me suis mise au vélo. Là, j'était moi même. Un jour, en allant faire du vélo, je suis tombée. Rien de bien grave me direz vous. Mais je suis tombée dans des plantes où se trouvaient un frelon asiatique. Une goutte de sang a coulé de ma jambe, là où j'ai été piquée. Je l'ai essuyer avec ma main n'ayant rien sur moi pour désinfecter. J'ai eu du mal à rentrer chez moi. Je me suis dit que c'était normal, que je venais de faire 29,4 KM, ce devait être des courbatures. Je suis entré chez moi et ma jambe avait gonflé. Cela ne m'a pas plus choqué que ça étant donné que je suis allergique aux piqûres d'insectes et de moustiques. Je suis aller en soirée avec des amis de ma paroisse qui n'était pas au courant de ma situation de scarification. Et ma piqure c'est mise a faire un cloque et au fure et a mesure de la soirée, le contenue de la cloque est devennu noir. Je suis montée en fièvre pendant la nuit et le lendemain, des plaques rouges se sont propagées le long de ma jambe. La mère d'un de mes amis a donc décidé d'appeler mes parents. J'étais toujours en fièvre. 42°. En train de faire des micro-malaises dans les bras de Raphaël, un garçon dont j'étais amoureuse depuis déjà 2 ans. Je serait incapable de vous dire si il a vue les trais d'auto-mutiolation. Alors je suis retournée à l'hôpital pour ma jambe. Quand je suis arrivé, on m'a dit que j'ai eu de la chance, car à 3h près, je décédais. Ils m'ont expliqué que j'ai fait une infection sous-cutanée suivie d'un érysipèle ( Un érysipèle est une infection bactérienne caractérisée par une inflammation de la peau. Une plaque rouge douloureuse apparaît le plus souvent au niveau des jambes et parfois dans le visage, accompagnée de fièvre.) . J'ai été en service de réanimation car à tout moment, on pouvait me réanimer. Pendant mon deuxième jour à l'hôpital, un médecin est venu me voir pour me dire que si au bout d'une semaine les antibiotiques ne fonctionnaient pas nous devrions amputer la jambe. Pendant toute cette semaine, j'ai prié. Non pas pour sauver ma jambe. Mais plutôt pour mourir de cette bactérie qui était en train de s'approprier mon corps. Je ne voulais plus vivre et cette façon était une solution pour moi de mourir sans avoir quoi que ce soit à faire. Juste me laisser aller. Mais non, je ne suis pas décédé de cette bactérie. Au contraire, j'ai survécu et les antibiotiques ont fonctionné la veille de mon amputation.

 Voyant que je n'étais pas destiné à mourir tout de suite, j'ai décidé de me détacher de cette jeune fille malheureuse. De la tuer. Et d'en faire naître une nouvelle. Une heureuse. Elle à vécus sa vie. Maintenant, je dois vivre la mienne.

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Table des matières

En réponse au défi

Histoire vraie

Lancé par Claude Carrès

Et si pour une fois on se racontait des histoires.. vraies.. Vous avez carte blanche pour nous raconter une ou des histoires vraies... Genre imposé.. qu'elles finissent bien.. Parce que sinon vous ne seriez peut-être pas là pour nous la conter.

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Sa vieChapitre0 message

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