Inquiétude légitime

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Alta Avenue, Santa Monica

Lucy est passée à l’appartement tout à l’heure. Je lui ai montré ce que nous avions mis en ligne avec Sandy. Elle nous a félicités et m’a promis qu’elle penserait dorénavant à réaliser des photos et des vidéos à publier, lors de chacune de nos apparitions publiques. Elle m’a suggéré de transmettre l’adresse de la page à Stanley. Je l’ai fait tout de suite. Sa réponse a été rapide, lui aussi nous a félicités. Il en a profité pour nous confirmer qu’il avait envie de nous voir à l’œuvre tous les trois dès que possible. Je lui ai proposé qu’on se retrouve chez Marcus, à Glendale. Il me faut encore vérifier la disponibilité de Jeff et Martin. Je les appellerai ce soir.

L’idée d’enregistrer nos nouveaux morceaux me redonne de l’énergie pour peaufiner les arrangements. Je passe beaucoup de temps sur mon clavier. Avec un copain qui possède un mini-van, je suis passé chez moi à Echo Park et j’ai ramené mon piano. J’ai aussi acheté une petite table de mixage et deux micros pour faire de meilleurs enregistrements. Il m’a fallu un peu de temps pour me familiariser avec tout cela, mais je commence à maitriser. Mes maquettes ont une meilleure qualité que ce que j’avais fait avec mon smartphone. Il me tarde maintenant de retrouver mes partenaires. Jeff est rentré d’Hawaï, nous avons bu quelques bières ensemble, mais Martin en a encore pour un ou deux jours avant de rentrer.

Le seul point noir reste cette épée de Damoclès, Leonardo Giordano. J’ai du mal à être aussi optimiste que Nash et Mary. Je fais confiance à mes amis pour trouver une solution, mais ça me ronge de ne pas être directement impliqué. Je décide d’appeler Nash. Je sais bien qu’il m’aurait informé s’il avait résolu le problème, mais j’ai besoin d’en parler.

« Salut Mike, je suppose que tu viens aux nouvelles.

— Mets-toi à ma place ! J’ai l’impression d’être un ours en cage. Les barreaux sont dorés, mais je me sens prisonnier.

— Je ne t’ai pas appelé plus tôt parce que je n’ai pas encore de solution définitive, mais on avance. Je crois avoir trouvé une solution pour calmer Chance. J’ai parlé avec le nouveau boss, qui vient de débarquer de Las Vegas. Je crois qu’il va mettre Leonardo sur la touche, mais pour que tout soit bouclé, je dois aider à conclure une transaction pour son compte.

— Leonardo n’est plus après moi, alors ?

— Je n’irai pas jusque là pour le moment. Je dois reparler à Marco, c’est l’homme de Vegas, avant de retourner voir les bikers. Si j’arrive à les mettre d’accord, ce sera réglé pour toi aussi. C’est pas une partie de plaisir, tu peux me croire, mais j’ai bon espoir.

— Excuse-moi, je te mets dans une situation compliquée, alors que tu n’a rien à voir là-dedans.

— Tu n’as rien à te reprocher, c’est moi qui ai décidé de jouer ce jeu. Je ne le regrette pas et de toute façon, je vais y arriver, c’est juste une question de temps, deux ou trois jours tout au plus. »

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