Des débuts bien timides
Cette histoire commence au printemps 1990. Je précise qu’à cette période, même si le Sida se développait de plus en plus, nous n’étions pas encore sensibilisés au port du préservatif.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Pierre, 1m72, et à l’époque 58 kg, physique passe partout que personne ne remarque, assez réservé avec les filles, mais plutôt exubérant avec les copains. J’ai presque 18 ans. Je suis puceau, je n’ai embrassé qu’une fille lors du mariage d’un cousin un an plus tôt, je n’ai caressé que timidement sa poitrine mais par-dessus ses vêtements. Je n’y connaissais rien en sexe féminin, les seules que j’avais pu « apercevoir » en vrai étaient les petites filles que ma maman gardait, (elle était nounou), lorsqu’elle les changeait. Autant dire que je partais de très loin.
Voici l’histoire de Babeth mon premier grand amour. Babeth que tous ses proches appellent affectueusement Baba a un an de moins que moi. Nous nous connaissons de vue, habitant les communes voisines. Un soir de bal disco organisé dans la salle communale (c’était une autre époque), je fais le pari avec les potes que je sortirai avec elle, mais pour cela, je dois vaincre ma timidité. Baba mesure 1m65, 55kg, plus tard j’ai appris qu’elle portait un 85B, des cheveux chatain souple, assez long. J’ai attendu la dernière série de slow pour me lancer et l’inviter, et à la fin du premier de la série, je me lance, cherchant sa bouche. Je suis surpris de voir qu’elle n’attendait que cela et elle répond directement à mon baisé maladroit. Elle a plus d’expérience que moi en la matière. Ce soir, elle est mignonne comme tout, Un jean noir, un débardeur de la même couleur cachant bien ses petit seins, un chignon sur la tête, et un regard pétillant. J’ai vraiment été trop con de ne pas essayer plus tôt.
Nous passons le reste de la soirée ensemble à s’embrasser, j’ose à peine la caresser, elle non plus. Je bande tellement que je ne sais pas trop comment me mettre, je ne veux surtout pas qu’elle s’en aperçoive, la honte.
A la fin du bal, nous nous promettons de nous revoir le samedi suivant, un nouveau bal est organisé. On se quitte sur un dernier baisé, et je m’oriente vers mes copains qui me charrient pour ma réussite, eux n’ont rien tenté, nous étions tous les mêmes, des jeunes puceaux à grande goule.
La semaine suivante, nous nous retrouvons sur la place de l’église de la commune, sa mère l’ayant déposé, elle m’attend, elle est en jupe courte noire assez ample, un petit chemisier blanc et une veste en jean blanche. Dès qu’on se retrouve on s’embrasse mêlant nos langues. Je suis content de voir que nous voulions tous les deux la même chose, la semaine a été longue et à cette époque il n’y a pas de portable. Lors de notre roulage de pelle je me permets de poser ma main sur le haut de ses fesses, elle ne me dit rien et se colle encore plus contre moi, je bande comme jamais et je ne suis pas à l’aise à l’idée qu’elle s’en rende compte. Nous nous écartons un peu et décidons d’aller au bal. Nous arrivons main dans la main, et je dois dire que je suis assez fier. La soirée se passe, nous ne nous décollons pas, sauf pour aller chercher une boisson ou aller aux toilettes. On mange de la langue comme des morts de faim, à chaque série de slow, je m’enhardi doucement, en caressant ses fesses, timidement d’abord, puis de plus en plus franchement, je tente même de passer sous son chemisier pour caresser son dos et découvrir son soutien gorges. Elle se frotte réellement contre moi, elle doit aimer le contact de mon pénis en érection. Lors d’un autre slow, j’ai essayé de passer la main sur le devant en direction de sa poitrine mais elle m’a bloqué lorsque je suis passé sous l’aisselle. Je suis revenu calmement sur son dos, la caressant du bout des doigts. Sur les coups de 1h30, elle me dit qu’elle doit y aller, sa mère venant la chercher vers 2h. Je la raccompagne direction la place de l’église.
Les copains, nous voyant partir plus tôt s’imagine autre chose, mais non, je ne serai pas dépucelé ce soir. Arrivé sur la place, nous avons encore 10 minutes avant l’arrivée de sa maman, je la serre contre moi, et je la pousse dans une zone un peu caché. Nous nous embrassons férocement, nous allons être deux semaines sans se voir, donc on profite au maximum l’un de l’autre. Je la caresse sur les fesses, et je soulève sa jupe. Elle se colle à moi encore plus, elle appuie son bas ventre sur mon sexe et me regarde dans les yeux, je suis gêné. Elle me dit :
« J’aime bien te sentir comme ça contre mon ventre »
Je rougis, et elle me dit tout en continuant à frotter son ventre sur moi
« Tu as déjà fait l’amour ? »
« Non et toi ? »
« Non plus »
« Je croyais pourtant, ton ex est réputé pour être chaud »
« Non, mon copain d’avant m’a juste un peu touché le haut et il voulait que je le caresse et je n’ai pas voulu, je n’étais pas prête alors je l’ai largué»
Sur ces mots, je passe mes mains sous sa jupe et je me retrouve en contact avec son slip, je caresse ces fesses par-dessus le tissu. Nous sommes tous les deux très chaud, elle se frotte toujours sur mon sexe, (et avec le temps je me suis rendu compte qu’elle devait se donner du plaisir, mais j’étais trop ignorant pour m’en rendre compte) j’ai du mal à contenir mon éjaculation, tellement elle me stimule, elle me dit que sa mère va arriver d’un moment à l’autre, mais je la sens chaude, elle respire rapidement, je retire mes mains de ses fesses et me frotte également instinctivement sur son ventre. Ce qui devait arriver arriva. J’éjacule dans mon boxer.
Ouf, elle ne s’en rend pas compte car c’est le moment que choisi sa mère pour arriver.
Nous nous faisons un dernier bisou, plus chaste et nous quittons. Les deux prochaines semaines vont être longues. Je rentre tranquillement chez moi, le pantalon souillé de mes fluides, mais je suis tellement heureux.
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