Vendredi 18 février
Ecrire en musique ou dans le silence ?
Il semble qu'il y ait ici plusieurs "écoles". Je pensais originellement être de l'école musique (à fond, de préférence qui gueule et qui tape avec des guitares saturées... du bon gros rock, quoi, ou du métal finlandais, du punk celtique, ou encore l'indémodable Led Zep) et effectivement, ce genre de musique, ça fonctionne pour les micro-nouvelles, pour les chroniques, les phrases du jour. Là, pas de problème. Au contraire, on dirait presque que les décibels stimulent la créativité.
Par contre, pour les histoires plus longues, avec des dialogues, des faits historiques, quand il faut sortir le dictionnaire des synonymes, chiader les tournures de phrases (même si ça ne se voit pas toujours, chers amis lecteurs, j'en conviens...) et ben là, il me faut un silence total. Comme dans un cimetière. Pour aller réveiller les mots et les emmener avec moi, dans mes textes.
Finalement, ni l'un ni l'autre, ou plutôt, les deux ...
Et vous ?
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