Le manque
C’est un peu tous les jours
Même s’il ne se manifeste pas toujours
De la même façon ni même de la meilleure
Apprivoiser ce manque pour des jours meilleurs
C’est un sentiment si étrange
Qu’il me pousse à me couper la frange
Aucun rapport mais aller chez le coiffeur
Contribue à mes p’tits bonheurs
La coiffeuse ne remplace pas tes bras
Bien évidemment pas
Mais le vide se comble ainsi
Sans encombre à la tombée de la nuit
Me voilà ragaillardie à minuit
A téléphoner pour raconter ma vie
À écrire l’histoire de plusieurs vies
Pour des délires entre amies
Elles non plus n’ont pas de bras
C’est quand tes bras dans mes draps ?
Bientôt m’a soufflé l’ange
Prochainement me guide mon ange
À ce moment le manque sera comblé
A courir dans les champs de blé
Après avoir été hantée par cette peur
De l’inconnu de la route vers le bonheur
Juste patienter
Sans rien attendre
Ni espérer
Mais toujours aimer
jFA
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