Agréable réveil
Ramonville, dimanche 19 janvier
Marie repoussa la couette et entreprit de réveiller son mari par des caresses auxquelles il ne savait pas résister.
« Quelle heure est-il, grogna le jeune homme, on est dimanche !
— Je n’ai pas regardé l’heure, mais il fait jour et j’ai faim.
— Tu peux aller préparer le petit-déjeuner si tu veux.
— Non, j’ai faim de toi. »
Marie entreprit de faire glisser le caleçon de son partenaire. Celui-ci ne fit pas de difficulté et l’aida même dans son entreprise. L’objet de sa convoitise ne se déroba pas, il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre la jouissance. Marie fut la première sous la douche, avant que Thomas ne la rejoigne pour la couvrir de savon. Son sexe encore dur calé dans le bas du dos de sa partenaire, il s’attarda sur les seins, le ventre et la fine toison.
« Maintenant, j’ai vraiment faim ! déclara Marie en attrapant la serviette.
— Je m’en occupe, répondit Thomas, prends le temps de te sécher les cheveux ! »
Quand Marie arriva dans la cuisine, elle fut accueillie par l’odeur du café et pain grillé. Thomas avait également pressé des oranges.
« Tu as l’air de bonne humeur ce matin ! lança Marie, c’est la soirée d’hier qui t’a mis dans cet état ?
— La soirée, oui, mais surtout le réveille-matin. Et toi, qu’est-ce que tu as pensé ?
— Je ne sais pas trop, c’était un peu… curieux.
— Comment ça, curieux ?
— Je ne sais pas, faire l’amour avec un inconnu, quand d’autres te regardent, c’est un peu glauque, non ?
— On n’est pas obligés de faire ça, pas jusque là, je crois que beaucoup des hommes et des femmes présents se contentent de regarder. C’était excitant, quand même, reconnais-le.
— Oui, c’est vrai, et j’ai bien aimé quand on est allés dans la petite chambre avec ces barreaux. Je savais qu’il y avait des gens derrière, mais c’était dans le noir.
— J’ai un peu discuté avec Léonard, reprit Thomas. Il m’a reparlé de ces soirées privées. On a aussi échangé nos numéros de téléphone.
— Tu voudrais les revoir ?
— Pas toi ? Ils ont l’air sympathiques.
— Oui, bien sûr, mais…
— Il y a quelque chose qui te gêne ?
— C’est que… je crois que Camille aime les femmes.
— Et bien, en quoi est-ce un problème ?
— Je crois qu’elle aurait bien aimé essayer avec moi.
— Tu sais, ça ne me dérange pas. Au contraire, j’aimerais bien voir ça. Camille est canon.
— Tu sais que j’aime faire l’amour et tu n’as pas été le premier, mais je ne l’ai jamais fait avec une autre femme, même quand j’étais plus jeune.
— C’est une bonne raison pour essayer !
— Je ne sais pas, il faut que je réfléchisse…
— Et Léonard ? Ne me dis pas qu’il t’a laissée indifférente.
— Non, c’est vrai, c’est vraiment un bel homme, mais il a un regard qui… déshabille. Tu as entendu cette remarque sur ma robe. Je crois qu’il aurait aimé que je l’enlève devant lui.
— Certaines femmes l’ont fait !
— Oui, mais on voyait bien que c’était des habituées, elles connaissaient tout le monde. Je n’en suis pas encore là !
— Rien ne presse. Si tu es d’accord, j’enverrai un message à Léonard demain. Il m’a proposé de me donner des adresses et un site pour se connecter.
— Tu veux que l’on continue ? demanda Marie.
— Oui, mais on peut y aller doucement, à ton rythme. De toute façon, je ne vais pas le faire depuis le boulot, je suis sûr que ça déclencherait une alerte rouge chez Thales, répondit Thomas en riant.
— Dans ce cas, il faudra que tu m’achètes une autre robe, déclara Marie avec un grand sourire ! »
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