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Claire a rencontré Valentin pour la première fois lors d’un salon à Tokyo il y a trois mois.
Sur catalogue.
Elle a été tout de suite conquise et elle a tenu absolument à être parmi les premières à détenir ce modèle de robot. Elle n'a pas tardé à entreprendre les démarches d'adoption et elle a contacté Sony. Quelques jours plus tard un représentant de la société s’est présenté à son domicile parisien.
Il n’est pas possible de se tromper. Il s'agit bien d'un robot.
Néanmoins Sony a fait des efforts dans l’esthétisme.
1,80 mètre sur pied, recouvert d’une carapace faite dans un plastique blanc, il ne rompt pas l’harmonie de l’appartement. Le blanc va avec tout, c'est bien connu !
« Outre les opérations classiques d’un robot, passer l’aspirateur, repasser, laver la vaisselle… Il possède des fonctions amoureuses très appréciables »
Pour le vendeur aussi, il n’était pas possible de se tromper. Costume, cravate, dents blanches, comme un automate il faisait son job. Le robot était presque plus humain que lui !
« C’est un robot qui fonctionne par reconnaissance vocale. Vous lui dites d’aspirer et il obéit, de repasser et il repasse »
Claire était bonne cliente. Elle écoutait, déjà convaincue.
« Sony a programmé les différentes fonctions du robot et il vous faut enregistrer votre voix pour les ordres correspondant à chacune des fonctions que vous souhaitez utiliser et Valentin sera opérationnel » « Et je peux lui donner un prénom ? » « Bien sur. Et vous avez cent fois raison. Ce sera plus personnel » « Ce sera Valentin alors »
Le vendeur comprit que l'affaire était gagnée et paramètra le robot avec ce prénom.
Claire se réjouit et était aussi très curieuse des performances sexuelles vantées dans la publicité.
« Euh… et pour le sexe… » a-t-elle osé demander timidement.
Le vendeur a eu un petit sourire, plein de sous entendus !
Il montra à Claire un opercule au niveau du bassin.
« Quand vous lui donnez l’ordre de vous baiser, un sexe de 18 cm sort de son logement. Il est d’une matière mise au point par le service recherche de Sony. Dur et doux à la fois. C’est au toucher que l’on se rend compte de la qualité du produit »
Claire était aux anges.
« De plus, l’articulation qui le relie au bassin a été parfaitement pensée et lui donne une grande flexibilité »
Claire commençait à fondre.
« Et ce n’est pas tout. Son sexe a un conduit interne, comme un méat, relié à un réservoir qui contient un gel parfumé. Ce gel est expulsé pendant l’acte sexuel, pour garantir la parfaite fluidité »
Claire commençait à sentir qu’elle aussi était parfaitement lubrifiée !
« Et pour satisfaire totalement la clientèle, il s’agit d’un gel consommable. Il existe une dizaine de parfums différents. Framboise, banane… »
Claire ne l’avait jamais rêvé et pourtant Sony l’a fait !
« Baise classique, levrette, sodomie, fellation, doigté, Valentin sera votre esclave. Il n’y a que le cuni qu’il ne sait pas faire. Mais Sony y travaille »
L’argumentation était vraiment bien menée.
« Vous voulez sans doute tester »
Bien sur qu’elle voulait essayer !
« Dans un premier temps, vous enregistrez l’ordre – Baise-moi – pour qu'il identifie votre voix. Ensuite, à votre demande, Valentin executera ce que vous attendez de lui »
La présence du vendeur était quand même un peu perturbante !
« Ne soyez pas gênée avec moi, j’ai l’habitude »
Et Claire n’allait pas jouer la pudibonde ! Elle enregistra l’ordre.
« Par contre, le robot ne déshabille pas. A vous de prendre la position que vous désirez. Valentin est muni de capteurs et de viseurs qui lui permettent de s’orienter et de repérer sa cible »
Claire enleva sa culotte, se mit à quatre pattes sur le canapé. Elle releva sa jupe sur sa taille. Elle voulait commencer par une levrette.
Une fois prête, elle cria « Baise-moi »
Et le robot réagit instantanément. Il se mit en marche et son sexe sortit de son orifice. Sans hésiter, il repéra rapidement sa destination. D’une démarche saccadée, il vint se placer derrière Claire, ses mains articulées s’agrippèrent à ses hanches et il vint se ficher en elle.
Claire poussa un cri de surprise et de plaisir.
Quelle situation insolite. Prise par un robot sur le canapé.
Et devant le vendeur.
Celui-ci avait un sourire radieux. Il allait faire une bonne vente !
Valentin commença ses va-vient réguliers.
« Quand vous aurez enregistré les ordres, vous pourrez le faire accélérer ou ralentir, sortir pour qu’il vous pénètre de nouveau. Il vous mènera au plaisir à votre convenance » Le vendeur continuait son argumentation avec talent.
« Comme je vous le disais à l'instant, si vous préférez le doigté ou la sodomie, il suffira de paramétrer et enregistrer votre ordre »
Claire gémissait. Elle réussit à articuler.
« Et pour le faire arrêter ? »
« Il faut lui dire STOP. Mais vous n’avez pas encore enregistré l’ordre »
« Vous voulez dire qu’il ne va pas arrêter de me limer !! »
« Exact ! Il vous faut attendre que la batterie décharge »
Il faisait de l’humour en plus.
« Et il a une autonomie de ? »
« 48 heures »
Claire commença à s’inquiéter.
« Je ne vais pas rester comme ça pendant 48 heures !! »
« Je peux vous aider, et le mettre sur Off » En disant ces mots, le vendeur s’approcha en détachant son pantalon pour libérer son sexe qui n’attendait que cela.
Il n’avait rien à envier au robot !
« Mais il y a des conditions. Vous vous engagez à commander les accessoires ? »
« C'est-à-dire ? »
« L’aspirateur Sony »
« D’accord »
« La centrale vapeur Sony »
« D’accord aussi »
« L’assortiment complet des gels parfumés »
« Bien sur »
« Et vous, vous m’offrez la pipe maison »
« Ouiiiiiiiiiiii »
Et Claire a englouti la queue du vendeur, pendant que Valentin, imperturbable continuait sa besogne.
Situation cocasse !
Voilà un vendeur qui connaît son affaire.
Ce n’était pas pour déplaire à Claire.
D’autant que c’est lui qui se charge du service après-vente…
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