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Derreck regarde dans la direction qu’Isabella a empruntée, il demande à Daria : « On ne va pas l’abandonner ici ? » La magicienne râle :
-On devrait, mais je te connais tu refuseras. Du coup la solution est simple : convertis-la avec tes dons. » Derreck est surpris que la magicienne suggère une telle chose. Il reste sans voix un instant, avant de hocher la tête :
-Tu as raison… » Il est hésitant, sans savoir pourquoi. Il trouve Isabella belle, ses talents de bretteuse pourraient s’avérer utiles… Mais quelque chose l’empêche d’approuver complètement la conversion de la Lagosienne au Culte de Yag. Il emprunte ses traces pour la retrouver, marche quelques minutes, jusqu’à parvenir au cours d’eau qu’elle avait mentionné. Là, il l’appelle : « Isabella ?! » Aucune réponse. Il fronce les sourcils, cherche la piste de la Lagosienne. Lorsqu’il ne la trouve pas, une angoisse commence à lui ronger le ventre. Il entend un craquement à sa droite, capte un mouvement et un reflet du coin de l’œil. Plus par reflexe que par geste conscient, il se jette en arrière, tombe au sol. La belle brune aux cheveux bouclés se rue sur lui, rapière à la main. Elle lui sourit :
-Joli ! » Derreck roule au sol tout en dégainant son épée. Il se positionne pour se défendre en clamant :
-Mais qu’est-ce que tu fais ?! Je croyais que tu… » Il n’a pas le temps de terminer sa phrase, elle l’attaque avec un estoc visant son cœur. Il dévie le coup en faisant un pas de côté, se prend le pied dans quelque chose, tombe en grognant. Il roule, se retrouve sur le dos, la pointe de la rapière lui pique le cou. Isabella le regarde avec un air désapprobateur en secouant négativement la tête :
-Tu ne mentais pas quand tu disais que tu avais besoin de t’améliorer… » Il n’ose pas bouger :
-Pourquoi… ?
-Tu m’as demandé de t’entraîner ? Voici ma première leçon : on ne peut pas toujours engager un combat lorsqu’on en a envie. Il faut être prêt à tout moment. » Derreck soupire en hochant la tête, il s’apprête à répondre en se levant, mais la Lagosienne plante très légèrement sa lame dans sa chair en ajoutant : « Attends un peu… » Derreck se fige à nouveau, elle le regarde droit dans les yeux : « Ce n’est pas si simple. Oui, je vous suis reconnaissante de m’avoir sauvée, de m’avoir soignée, d’avoir accepté de me conduire jusqu’ la prochaine ville. Mais comme ton amie l’a si bien dit : Il ne faut pas faire confiance trop facilement. » Derreck écarquille les yeux :
-Tu nous as espionnés ? » Elle hoche la tête :
-Faisons un marché. Je t’ai vu lancer des sorts sans faire d’incantation, mais comme je viens de te le dire, je vous dois la vie. Voici donc ma proposition : on ne se mêle pas des affaires de l’autre. Je ne sais pas ce qu’il y a entre toi et la magicienne et je ne veux pas savoir. Je n’ai pas menti, je souhaite simplement me rendre à Limur pour le Tournoi. Que vous me laissiez à Bleaucastel ou m’ameniez directement à destination : peu importe. Laissez-moi tranquille, je ferai pareil. Tout ce que je te demande c’est : pourquoi t’être rué à mon secours ? » Il hésite, elle appuie plus lourdement sur sa rapière qui lui rentre dans le cou. La brulure du métal dans sa chair le fait paniquer, il couine :
-Je… ! Je ne sais pas ! Je n’ai pas réfléchi sur l’instant ! Tu avais besoin d’aide ! Personne d’autre n’allait le faire ! » Elle retire sa lame, il reprend son souffle. Elle marmonne :
-Simplement pour jouer les héros ? » Il hoche la tête :
-Je crois oui ! Je n’en sais rien… » Elle le regarde droit dans les yeux, prend un instant pour réfléchir avant de demander : « Tu es prêt à me faire confiance et à me laisser hors de tes affaires ? » Il déglutit :
-Est-ce que j’ai le choix ? » Isabella retire sa lame avant de l’interroger à nouveau :
-Avons-nous un accord ? » Derreck sait qu’il ne devrait pas accepter, mais il décide de suivre son premier instinct qui était de faire confiance à la Lagosienne. Il hoche la tête :
-C’est entendu. » Elle lui tend la main pour l’aider à se relever. Derreck la remercie puis il déclare : « C’était très impressionnant, je n’ai rien compris. » Isabella lui sourit, elle s’approche et lui pousse le pied avec le sien, manquant de le faire tomber :
-Tu ne te positionne pas correctement. » Puis commence une leçon sur la posture. Elle le félicite sur sa parade, ses esquives, lui explique que dans un combat c’est essentiel de rester en vie.
Ils échangent un long moment, jusqu’à ce que Daria les rejoigne. Elle leur dit : « J’ai préparé un feu et quelques rations. » La nuit est presque tombée, Derreck regarde Isabella :
-Tu n’as qu’à y aller, on te rejoint. » Elle lui sourit en s’éloignant :
-Pas de messes basses… » Il opine du chef. Daria le regarde avec curiosité, il lui explique ce qu’il s’est passé. Horrifiée la magicienne soigne sa plaie au cou alors qu’il en rit. Il la rassure, lui demande de croire en son instinct puis ils rejoignent Isabella qui les attend au camp. Elle s’est permis de commencer à manger, une ration de pain sec et viande séchée qu’elle a tirée de son sac. Daria utilise ses pouvoirs pour creuser un trou dans lequel elle allume un feu. Il s’agit là d’une règle de base pour un campement en territoire inconnu : cacher la lumière des flammes pour ne pas attirer d’ennuis. Avec Derreck ils font cuire quelques provisions tandis qu’Isabella installe un genre de sac de couchage de fortune sur un sol qu’elle vient de nettoyer. Elle annonce : « Je vous laisse gérer la surveillance, j’ai dans l’idée que si je propose de faire le guet, vous allez vous méfier… » Elle se roule dans ses couvertures, laissant le couple seul. Le Grand Dépravé embrasse la magicienne en lui disant :
-Va dormir, je m’en occupe. » Elle lui demande s’il est sûr, il la rassure. Tandis qu’elle s’allonge dans son propre sac de couchage, Derreck s’installe en tailleur. Il pratique une méditation ainsi que des exercices respiratoires. Il reste conscient, mais se repose, tout en rechargeant l’Aethog. Le lendemain, il se réveille en même temps qu’Isabella. Ensemble ils mangent un bout tandis que Daria dort encore. Ils décident d’aller s’entraîner ensemble. Lui commence par ses exercices de musculation tandis qu’elle s’échauffe. Après quoi elle continue de le former sur les postures à adopter en combat. Derreck est très attentif à la leçon, il obéit sans poser de questions. Lorsqu’elle commence à lui montrer les différentes attaques, la magicienne les rejoint, les yeux encore engourdis de sommeil. Ils démontent le camp puis prennent la route de la même manière que la veille, à ceci près qu’Isabella tient les rennes de Zodiac. Permettant à la Lagosienne de discuter de technique d’épée avec le Grand Dépravé tandis que Daria lit ses livres à l’arrière.
Durant le trajet qui les mène à Bleaucastel, Derreck et sa compagne magicienne ressentent à deux reprises des ouvertures de failles. Par chance ils sont assez loin pour ne pas avoir à combattre ce qui en sort, mais ils se hâtent de faire trotter les montures pour s’éloigner le plus possible. Ils ne parviennent pas à expliquer la cause de ces déchirures, mais comprennent que quelque chose ne va pas.
Après trois jours, ils arrivent enfin à la cité. Bâtie à flanc de falaise, ses murs en pierres grises semblent imprenables. La route menant aux portes de la ville est sinueuse et encombrée, il y a comme un exode massif. Le groupe fait la queue pendant de longues minutes avant d’enfin parvenir au poste de garde. Il demande à l’officier ce qu’il se passe, ce dernier les informe que des failles se sont ouvertes partout dans la région. Des rumeurs courent selon lesquelles ce phénomène s’étend au reste du Royaume. Ils entrent dans la ville sans problème, Derreck s’inquiète pour le reste du voyage. Bleaucastel est une cité ancienne, ses bâtisses aux murs couverts de chaux, les poutres apparentes. Derreck n’est pas vraiment dépaysé, il a l’impression d’être rentré à Langekan. Ils atteignent une auberge, Isabella leur annonce qu’elle les laisse là. Elle les remercie, leur assure qu’ils n’auront pas de problème à cause d’elle. Derreck la remercie encore pour ses leçons, elle rougit en lui disant que ce n’est rien. Elle s’éloigne en les saluant : « Peut-être qu’on se reverra à Limur ! Bonne route les tourtereaux ! »
Une fois qu’ils ont réservé une chambre, Daria demande à Derreck : « Garde cette histoire de faille pour toi… » Le Grand Dépravé plisse les yeux en la questionnant :
-Pourquoi ?
-Je n’ai pas vu ma famille depuis des années… Malgré tout je m’inquiète pour eux… Imagine les Filles de Yag qui ont laissé leurs proches il y a seulement quelques semaines ? » Il comprend, hoche la tête :
-Nous n’en parlerons qu’avec Dokkrus. Même s’il y a de fortes chances pour que tout le monde soit déjà au courant… Surtout si des portails se sont ouverts au Tor Lagos… »
Comme toujours ils attendent la nuit pour se rendre au temple où l’accueil est plus que chaleureux. Derreck n’a pas le temps d’atteindre le vieil homme que déjà trois filles sont à genoux devant lui à lui flatter le membre. Daria les regarde faire avec envie, elle sait qu’ils doivent aller voir l’ancien Grand Dépravé, mais elle ne fait rien pour arrêter cette curée. Derreck est contraint de satisfaire toutes les filles de Yag, les unes après les autres. Lorsqu’il y parvient enfin, il fait presque jour et il est au bord du malaise. Il a laissé les filles un peu partout dans le temple : sur l’autel, dans sa chambre, dans le bain. Dokkrus l’accueille dans la bibliothèque avec un sourire désolé. Derreck s’écroule presque dans un fauteuil en poussant un râle d’épuisement. Le vieillard lui dit : « Ne t’avais-je pas mis en garde sur le manque de discipline ? » Le Grand Dépravé reprend son souffle avant de rétorquer :
-Que suis-je censé faire ? Je leur ai promis l’extase… Je ne vais pas refuser de la leur donner. » Dokkrus soupire :
-La plupart des filles ne demandent qu’à être un peu dressées. Et puis, tu n’as pas peur qu’elles se lassent ? Où est… le frisson dans ce que vous faites ? Il n’y a aucun sel dans vos relations s’il leur suffit de demander pour obtenir… » Derreck reste songeur un moment, puis il écarte le sujet d’un geste de la main :
-Je ne venais pas pour discuter de ça. » Il lui raconte alors leur rencontre avec le lézard géant, son combat, leur voyage avec Isabella, son choix, enfin les rumeurs sur d’autres failles. Dokkrus soupire :
-En ce qui concerne la Lagosienne, j’espère que tu as fait le bon choix, seul l’avenir nous le dira. Pour les invasions de monstres… » Il hoche la tête : « Il semble y en avoir partout en effet, personne ne sait pourquoi. Mais la dernière fois que c’est arrivé, je n’étais pas encore né… » Il déglutit : « Et j’ai ouï dire que c’était terrible… Les gens parlaient de Calamité… » Derreck approuve :
-Petit, j’ai entendu des histoires qui étaient plutôt… tournées vers des contes héroïques. Mais elles disaient aussi que le monde entier était touché par ces failles… » Le vieille homme souffle :
-Il serait peut-être plus prudent pour toi de rester à Bleaucastel avec nous, le temps que tout cela se calme. » Le jeune homme acquiesce, lorsque quelqu’un toque à la porte :
-Oui ? » Rose apparait en robe de fille de Yag, elle effectue la révérence, puis demande avec un sourire :
-Est-ce que… Tu aurais un instant à m’accorder ? » Derreck est au bord du désespoir, il regarde Dokkrus :
-Par contre, plus de messe avant que j’ai trouvé une solution. » Le vieil homme rit à gorge déployée avant de s’en aller en lui répondant :
-Je pense que c’est plus sage, en effet… » Lorsqu’il quitte la pièce, Rose monte déjà à califourchon sur Derreck.
Les jours qui suivent sont un tourbillon de stupre pour le Grand Dépravé. Il y a désormais une douzaine de filles de Yag dans le temple et il doit satisfaire les besoins de chacune d’entre elles. Que ce soit le matin au réveil alors qu’elles viennent butiner sa verge, pendant son petit déjeuner sous la table, lors du bain accroupis dans l’eau chaude ou encore en interrompant ses entraînements dans la cour. Derreck a l’impression que ses répits sont bien trop courts, il ne participe pas à l’entretien du temple ou du culte, ses journées défilent à toute vitesse. Si bien qu’un après-midi, alors que trois filles viennent le trouver dans sa chambre, il en vient à murmurer : « J’aimerais être capable d’endoctriner des hommes pour pouvoir me remplacer… » Mais lorsque le trio se déshabille, puis vient coller ses lèvres sur sa verge, il sent un frisson le parcourir avant de perdre connaissance.
Il a l’impression d’errer dans une sorte d’était semi-conscient. Une voix masculine, suave lui parvient : « Mon petit Derreck… » Il hasarde :
-Yag ? Est-ce vous ?
-Oui… Je t’ai entendu… Le voile qui sépare les mondes s’affine de jours en jours. J’ai un cadeau pour toi. » Il sent l’Aethog le bruler, grogne de douleur tandis que le Dieu sombre lui murmure : « J’aime ta façon de gérer le culte. Même si certains de tes choix sont discutables… Je vais t’aider… » Derreck à l’impression d’être fiévreux, sa tête tourne : « Tu vas remarquer un changement chez toi… C’est une nouveauté, ne panique pas et uses-en pour corrompre des hommes isolés… » Il a l’impression de tomber.
À son réveil, il est en nage, dans son lit, les trois femmes éparpillées dans la chambre, les orifices béants, dégoulinant de fluides encore frais. Lorsqu’il essaye de se lever, il a l’impression que quelqu’un est assis sur son torse. Ce qui n’est pas le cas, mais la chair autour de l’Aethog est… tuméfiée, un liquide suppure de la plaie autrefois cicatrisée. Il panique, sa respiration s’accélère, il voit des poches de fluide gonfler sous ses yeux. Il est sur le point d’appeler à l’aide, lorsqu’il se souvient des mots de Yag. Il essaye de se calmer, allonge ses inspirations. La douleur diminue, il parvient à se lever mais n’ose pas enfiler de vêtements sur son torse. Il attrape ses chausses qu’il passe puis sort pour aller droit vers la chambre de Dokkrus. Il toque à la porte, patiente, le vieillard lui ouvre, il s’engouffre dans le passage en murmurant : « Il s’est passé quelque chose… » Il lui montre l’Aethog, son vieil ami l’invite à s’asseoir sur le lit. Le Grand Dépravé lui explique ce qu’il lui est arrivé, sa prière à Yag, la visite du Dieu Sombre ainsi que ses mots. Dokkrus l’écoute attentivement, avant de l’observer sous toutes les coutures. Il réfléchit un long moment puis se gratte les lèvres en marmonnant : « Au moins nous savons que les failles ne sont pas un phénomène isolé si même Yag peut en profiter. Il a aussi dit qu’il aimait ta façon de faire, ce qui est surprenant mais positif. Nous devrions le noter dans un livre, pour la postérité. » Derreck est d’accord, le vieil homme s’approche de l’Aethog : « En dehors de… ceci. » Il pointe les pustule du doigt : « Tu n’as senti aucun changement ?
-Non…
-As-tu vérifié que tes dons fonctionnaient toujours ? » Il secoue négativement la tête :
-Bien, avant de faire quoi que ce soit, nous allons nous assurer qu’aucune de tes précédentes capacités n’ont été affectées. » Le vieil homme s’habille, il se prépare à sortir : « Oh et, plus de galipettes tant qu’on n’a pas élucidé ce mystère. » Il le regarde droit dans les yeux : « Soit fort, soit ferme avec les filles. » Derreck soupire en opinant du chef.
Ils vont ensuite trouver Rose et Daria. La première sert de cobaye à Derreck afin de vérifier si ses pouvoirs ont été affectés. Après avoir testé l’ensemble de ses dons, il la laisse dans une cave du temple, attachée avec de la soie de sa Poigne alors qu’elle se tortille nue en le suppliant de la prendre. Il annonce à la magicienne et au vieillard que ses capacités divines n’ont pas été touchées par Yag. Daria ausculte donc Derreck, surtout ces pustules qui grêlent le pourtour de son Aethog, elle fait alors une découverte… perturbante : « Ce sont… des créatures ? On dirait des tiques avec des tentacules à la place des pattes. » Dokkrus s’approche, les petites bêtes se décrochent de la chair du Grand Dépravé pour se tourner vers lui avec un air menaçant. Le vieillard s’enfuit en couinant de terreur, les drôles d’insectes reprennent leur place calmement. Amusée, Daria demande à Dokkrus de venir l’aider, elle le contraint à s’approcher assez pour que les tiques se détachent seules, puis elle les attrape pour les placer dans une bourse en cuir qu’elle ferme une fois les cinq bestioles récupérées. Elles remuent pendant un moment avant de se calmer comme s’endormant. Le vieillard gémit :
-Je n’aime pas ces saletés. » Derreck le taquine :
-Quoi ? Tu ne veux pas recevoir ce cadeau de Yag ? » Son vieil ami lui lance un regard assassin, Derreck lui sourit :
-Jamais je ne te ferais ça… » Il regarde l’Aethog, demande à Daria de lui lancer un sort de soin. Il est heureux de voir l’inflammation se résorber, lui permettant de respirer plus librement. Il se lève, sourit : « Et si nous allions tester ces petites bêtes ? » Dokkrus lui demande :
-Comment ? Nous ne savons même pas ce qu’elles font. » Daria précise :
-Nous savons qu’elles proviennent de Yag, qu’elles ne cherchent pas à s’attaquer aux femmes. Que notre Seigneur a affirmé nous offrir ces choses pour convertir des hommes. » Elle regarde Derreck qui lui demande :
-Tu te sens prête à aller chasser le mâle à Bleaucastel ? » Elle rougit en regardant ses pieds, Derreck lui attrape le menton pour l’obliger à le regarder dans les yeux : « Va t’habiller, nous allons arpenter les tavernes à la recherche de candidats… »
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