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Derreck fronce les sourcils, il détaille son vis-à-vis. Une jeune femme avec de longs cheveux blonds bouclés. D’épais sourcils bruns au dessus d’yeux vairons, l’un bleu l’autre brun. Ses joues sont piquées de tâches de rousseurs, elle a un petit nez pointu et de belles lèvres pulpeuses. Son corps est dissimulé sous sa cape. Toujours en la menaçant de son épée courte Derreck continue d’interroger la jeune femme à l’aide des Dons de Yag : « Expliquez-vous. Racontez-moi tout. » Elle regarde ses pieds en disant :
-Le couvent Sainte Tempérance est un refuge pour jeunes femmes. Seule la mère révérende Watts est une religieuse officielle. Le reste des filles… nous… Nous sommes en général issues de la noblesse ou de la bourgeoisie… Nous… » Derreck retire sa lame, il use du Souffle et du Verbe pour lui chuchoter :
-Continue… » Elle déglutit de manière sonore. Il attrape son menton, la force à le regarder, approche ses lèvres des siennes puis souffle : « Raconte… » Elle frissonne avant d’avouer :
-Nous avons toutes déshonoré nos familles en succombant à la tentation ou au péché de la chair… Nous sommes ici pour nous repentir… Devenir de futures bonnes épouses ou des sœurs de la Lumière. » Derreck écarquille les yeux, il réalise enfin :
-Vous n’êtes pas coupées du monde, simplement des hommes… » Il sourit de toutes ses dents, s’approche de la jeune femme, se love contre elle en lui murmurant à l’oreille : « C’est une prison pour riches coquines… » Elle tremble avant d’enlacer Derreck, elle l’embrasse dans le cou en répondant simplement par l’affirmative. Le Grand Dépravé n’en revient pas, comment peut-il avoir autant de chance ? Yag doit l’avoir guidé jusqu’à cet endroit. Il se souvient de cet éclat lumineux qui l’a amené à la cascade, il réalise alors que son Dieu Sombre l’a probablement conduit au couvent. Il embrasse la jeune femme en l’intoxiquant de Souffle, puis il lui demande : « On a attendu qu’il fasse sombre pour venir m’épier pendant mon sommeil ? » Elle pousse un râle d’aise quand il lui lèche le cou, elle couine :
-Ce… Ce n’est pas ça… Je devais prier pour maintenir la barrière. J’ai été relevée il y a quelques minutes.
-Et tu t’es immédiatement dirigée ici… Coquine… » Elle frissonne : « Tu espérais que je dorme nu ?
-Dans un couvent… ? Non… Je… Je me disais que vous alliez probablement être torse nu ou… » Il la fait taire en l’embrassant, il fourre sa langue dans la bouche de la jeune femme. Puis se recule, commence à se déshabiller en lui demandant :
-Quel est ton nom ? » Elle est obnubilé par le corps de Derreck qui s’offre à elle petit à petit. En se mordillant la lèvre elle souffle :
-Myla… » Derreck reconnait le prénom. Il retire ses chausses, dévoilant son membre à moitié durci. La jeune femme écarquille les yeux, réfrène un frisson avant d’haleter. Le Grand Dépravé s’approche d’elle, lui caresse la joue :
-C’est bien toi qui as activé la barrière cet après-midi ? » Elle hoche la tête sans lâcher son sexe du regard, il sourit : « Tu m’as sauvé la vie… Comment puis-je te remercier ? » Elle cligne des yeux, relève le nez pour scruter Derreck, se demandant s’il la questionne sérieusement. Il passe son pouce sur les lèvres pulpeuse de la jolie blonde frisée en lui demandant : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Elle tend la main avant de la retirer avec crainte, elle le prie : « Est-ce que… » Elle déglutit : « Est-ce que je peux vous toucher ? » Il hoche la tête, elle passe ses doigts sur le torse musclé, presque imberbe de Derreck. Ses ongles suivent les courbes du corps de Derreck tandis qu’elle le dévore des yeux. Amusé, le Grand Dépravé décide de voir où va le mener ce petit manège. Conscient qu’il peut inverser les rôles à tout moment, il se laisse faire, sans bouger tandis que Myla tourne autour de lui. Elle balbutie : « Fermez les yeux s’il-vous-plait… » Il obéit en se demandant ce qu’elle va faire. Son imagination le travaille, son sexe commence à se tendre doucement. Il sent la jeune femme lui caresser le torse. Ses petites mains glissent sur ses pectoraux, puis ses côtes. Enfin il perçoit la respiration de Myla contre son sternum. La jeune femme le renifle lourdement avant d’embrasser sa peau, provoquant un léger frisson chez le Grand Dépravé. Il est bien tenté de la taquiner quand il la sent continuer de le renifler, jusqu’à ce qu’il réalise que c’est probablement là un fétiche de Myla. Il murmure : « Je n’ai pas eu l’occasion de me laver aujourd’hui… » Elle souffle d’une voix rauque :
-Ça ne fait rien… Vous… Vous sentez bon… » Il la laisse descendre encore et encore, jusqu’à parvenir à son entrejambe. La sensation de ce nez contre sa peau l’a excité, son sexe est bien dur lorsqu’elle commence à l’attraper pour coller ses narines dessus. Derreck pousse un râle de plaisir, il use du Verbe en lui demandant :
-Tu aimes les odeurs ? » Elle pousse un couinement lascif avant de répondre :
-Chez moi, nous avions des ouvriers qui entretenaient notre manoir… Ils avaient un vestiaire pour se changer… » Elle couine lorsque son nez se frotte aux bourses de Derreck avant de continuer, son souffle chaud chatouillant les testicules du Grand Dépravé : « Je me glissais à l’intérieur pour leur voler leurs sous-vêtements sales… » Derreck soupire :
-Laisse-moi deviner… Quelqu’un t’a découvert puis tu as été envoyée ici ? » Elle embrasse la peau de son sexe. Il rouvre les yeux, elle semble à deux doigts de pleurer tout en étant aux anges. Elle répond d’une voix suraigüe chagrinée :
-Une bonne a voulu faire du rangement dans mes affaires. Elle a retrouvé les sous-vêtements sales… » Derreck lui empoigne le visage :
-Ne pleure pas… Il n’y a pas de mal à se faire du bien… Profite de ce moment… » Il plaque fermement sa queue et ses bourses sur le nez de Myla qui l’enlace en inspirant longuement avant de pousser un râle de plaisir. Derreck la relâche, décide de reprendre le contrôle. Il a une idée, décide de tâter le terrain. Toujours à l’aide du Verbe, il essaye de voir si Myla serait tentée de rejoindre le culte de Yag : « Tu aimerais pouvoir faire ça tous les jours ? » La jeune femme frissonne en poussant un couinement adorable avant de répondre :
-Oui… » Il la fait se relever, l’entraîne vers le tas de foin, l’allonge sur la couverture en murmurant :
-Tu veux t’enfuir avec moi lorsque je quitterai cet endroit ? » Elle écarquille les yeux, semble hésiter, ne répond pas. Il lui fait lever les bras au dessus de sa tête, vient s’asseoir au dessus du cou de Myla, pose son engin sur la figure de la jeune femme qui gémit de joie en reniflant à nouveau comme une possédée. Il se penche en arrière, avec son autre main il se saisit de la robe de Myla et la tire lentement pour la remonter sur les jambes pâles et crémeuses de la jeune femme. Cette dernière se met à frissonner lorsque Derreck lui dit : « Imagine, t’endormir avec mon odeur dans les narines tous les soirs. Allongée nue contre ma queue et mes couilles malodorantes… » Elle plie les genoux, dévoilant une culote blanche que Derreck s’empresse de venir masser à l’entrejambe. Il la découvre imbibée et gluante. Myla rue presque à son contact pour lever son bassin et accentuer les caresses. Le Grand Dépravé rit doucement : « J’aimerais tant me réveiller tous les matins avec ton souffle chaud sur mes couilles. » Derreck écarte l’étoffe de cette fente humide pour y plonger son index et son majeur. Faisant presque crier Myla :
-Oui ! Je veux… Je veux ça ! » Derreck jubile :
-Parfait… Faisons cela dans ce cas… » Il se frotte à elle encore et encore, tout en stimulant son intimité de plus en plus vite, de plus en plus fort. La jeune femme remue, gigote, se tortille en couinant et gémissant. Elle halète contre sa peau, inspire lourdement jusqu’à enfin pousser un long soupir libérateur. Derreck se dégage, s’allonge à côté d’elle, lorsque son plaisir s’éteint enfin, elle vient à son contact, place son visage contre son membre à nouveau et s’imprègne de son odeur. Il passe ses doigts dans les belles boucles dorées de Myla, il lui demande à l’aide du Verbe : « Parle-moi des autres filles… » La jeune femme lui raconte comment ses camarades se sont toutes retrouvées punies pour avoir plus ou moins approché des hommes. Certaines n’ont fait que regarder ou discuter avec des garçons, montrant un intérêt trop vivace pour le sexe masculin. D’autres en revanche ont goûté au plaisir de la chair, certaines même dans des conditions hors normes. Durant son récit Myla ne cesse de frotter son nez contre le membre dur de Derreck. Il laisse savourer son musc un instant avant de demander : « Et Iris ? Comment s’est-elle retrouvée ici ? Qu’a-t-elle fait ? » La jeune femme sourit en déposant un baiser sous la verge dressée de Derreck avant de répondre :
-Je ne sais pas. Je ne crois pas qu’elle soit ici par punition. Elle n’en parle jamais, mais il y a les rumeurs. » Derreck lui empoigne les cheveux et la presse contre ses testicules, la faisant frémir et couiner d’aise :
-Quelles rumeurs ? » Lorsqu’elle parvient à s’exprimer, elle le fait dans un souffle rauque :
-Il y a un roulement chez les filles, certaines arrivent, d’autres partent. On se raconte nos histoires et celles du couvent. Il y a une anecdote qui a traversé les années. A priori Iris serait lesbienne. » Derreck écarquille les yeux, il lui demande :
-D’où vient cette idée ?
-Il parait que lorsqu’elle est arrivée au couvent, rien ne s’est produit le temps de sa formation par la précédente mère révérende. Mais lorsque cette dernière est partie à la retraite, Iris est devenue très proche de certaines filles, très… intime. Elle aurait été surprise, dénoncée, depuis elle est froide et distante… » Derreck grogne en ondulant légèrement :
-Mais sa nature n’a pas changé pour autant… » Il s’allonge confortablement, commence à réfléchir alors que Myla respire contre son entrejambe. Il la laisse là un long moment, jusqu’à ce qu’elle soit repue. Après quoi elle avoue devoir retourner au dortoir avant que l’on ne remarque son absence. Derreck use du Verbe pour lui faire promettre de ne rien dire à qui que ce soit et de revenir le lendemain soir. Après quoi il la laisse partir, renfile ses chausses puis se laisse glisser dans un état méditatif. Il songe en réfléchissant à ce qu’il pourrait faire de cette situation si avantageuse pour lui. Des options intéressantes s’offrent à lui, la première étant de faire du couvent son domaine et des sœurs, des filles de Yag. Il aime cette idée, mais a le sentiment que cela ne fonctionnera pas. L’Église de la Lumière risque de se rendre compte de quelque chose, les filles devront retourner auprès de leurs familles. Non, cela ne va pas, il rumine pendant des heures jusqu’à ce que le soleil se lève.
Il effectue ses ablutions, s’exerce un peu avant que Daria ne le rejoigne. À ce moment là, il prend la magicienne à part et discuter discrètement avec elle. Il lui annonce les aveux de Myla, ainsi que son souhait : « Il faut que nous recrutions ces filles, l’opportunité est trop belle… » Daria semble hésitante :
-La mère révérende Watts m’a expliqué que le couvent reçoit des livraisons mensuelles de l’Église de la Lumière. Si nous emmenons toutes les filles avec nous, quelqu’un finira vite par le savoir… Nous sommes proches de Limur, si nous faisons la moindre erreur, l’Inquisition nous retrouvera… » Le Grand Dépravé réfléchit à toute vitesse :
-Donc selon toi, nous pourrions le faire, à condition d’être prudents ? » Daria soupire avec agacement, Derreck la rassure : « Prenons le temps de nous renseigner. Combien de temps avant la prochaine livraison ? Est-ce que certaines filles font parties de familles trop importantes qu’il ne faut pas nous mettre à dos ?... » Il réfléchit à d’autres choses, Daria ajoute :
-Comment masquer nos traces ? » Il hoche la tête :
-Si la chance nous sourit, nous le ferons, s’il y a la moindre hésitation, nous repartirons en laissant cet endroit intact. » Elle approuve, l’embrasse, Derreck la repousse doucement une fois le baiser consommé : « Si nous nous préparons à endoctriner tout ce petit monde, je vais avoir besoin de ton aide. Il parait que la mère Watts est lesbienne, je veux que tu la séduises pour t’en assurer… » La magicienne, rougit, bafouille qu’elle n’en est pas capable. Derreck l’enlace : « Nan, je sais que tu peux le faire. Je compte sur toi… » Ils se séparent donc, la magicienne va mentir pour entrer dans les bonnes grâces de la religieuse tandis que Derreck va corrompre les jeunes femmes à l’aide de ses dons pour en apprendre plus sur chacune d’entre elles.
Avec le Souffle et le Verbe, Derreck amène les résidentes du couvent à un état d’excitation presque permanent. Les poussant ainsi dans ses bras, apprenant à les connaître les unes après les autres. La plupart ont été jetées hors de chez elles pour s’être un peu trop amourachées d’hommes du petit peuple. Des servants, des palefreniers ou autre, avec qui elles ont exploré leur sexualité à des degrés plus ou moins avancés. L’une d’entre elles a vu sa mère en train de coucher avec un autre homme que son père. Afin de la faire taire elle a été envoyée au couvent, ces évènements ont fait d’elle une voyeuse qui aime se masturber en espionnant les autres.
Pas une nuit ne passe sans que Derreck ne reçoive la visite d’une ou plusieurs filles. Avec ses dons, il leur fait avouer leurs péchés et promettre de ne rien dire à son sujet. Il leur offre un avant-goût des délices offerts aux Filles de Yag, obtenant systématiquement leurs vœux d’allégeances. Son plan prend forme à mesure que le temps passe.
Après trois jours, les créatures disparaissent enfin. Même les plus déterminées abandonnent la grotte pour s’envoler et ne plus revenir. En fin d’après-midi, Derreck observe les environs, la mère révérende Watts le rejoint pour lui annoncer : « Il semble que la voie soit libre, vous devriez pouvoir reprendre votre route dès demain. » Le jeune homme approuve, il s’incline :
-Merci de nous avoir accueillis et protégés. » Elle lui fait signe que ces remerciements ne sont pas nécessaires puis s’en va. Elle est rejointe par Daria à qui elle offre un sourire chaleureux, les deux femmes échangent un moment, la religieuse visiblement hésitante et gênée. Le Grand Dépravé est satisfait, il attend patiemment que sa compagne vienne à lui. Ce qu’elle fait quelques minutes après, elle se place à ses côtés en déclarant :
-Iris n’ose pas l’avouer, mais je crois qu’elle aimerait passer la nuit avec moi. » Derreck approuve en ajoutant :
-Toutes les filles sont prêtes à se joindre à nous, la prochaine livraison de vivres ne se fera pas avant une dizaine de jours. Il ne reste que le problème d’Iris ainsi qu’un un moyen d’effacer nos traces pour pouvoir mettre en place le plan. » Le Grand Dépravé réfléchit pendant un temps. Il envisage quelques possibilités, se demande si prendre de tels risques en vaut la chandelle quand il réalise quelque chose. Son expression s’éclaircit, il annonce à Daria : « Je sais ce que nous allons faire. »
Une fois la nuit tombée et bien avancée, Derreck entame les préparatifs de son plan. Il use de la clé du temple de Yag pour s’y rendre. Il retrouve avec plaisir les filles qui sont à deux doigts de se jeter sur lui. Il les retient, réveille Dokkrus, lui explique la situation et son plan. Le vieil homme approuve en l’exhortant à la prudence. Le Grand Dépravé donne donc ses instructions aux membres du culte puis il retourne au couvent. Là, il en arpente les couloirs en répandant le Souffle de Yag, il va visiter les chambres et dortoirs pour réveiller les résidentes en leur ordonnant de se regrouper dans le grand Hall de prière du couvent. Il les rassure, les encourage, les taquine en leur interdisant de lui désobéir. Si bien qu’après quelques minutes, une quinzaine de jeunes femmes en robes de chambres se tiennent assises sur les bancs de la Nef centrale.
Derreck les rejoint, leur raconte son histoire et son appartenance au culte de Yag. Il leur commande de ne pas bouger, rouvre le temple de Yag en utilisant la porte menant à une cave, y retourne pour revenir accompagné de filles et fils de son Dieu Sombre. Commence alors un long échange, un va-et-vient de questions et réponses. Les cultistes expliquent leur félicité dans l’abandon au péché de la chair, les religieuses les interrogent sur les dangers, leurs familles. Chaque argument est démonté l’un après l’autre, tant et si bien qu’à force plus personne ne parle. Derreck annonce : « Votre vie va peu changer, vous serez toujours dévouées à une force supérieure, toujours légèrement coupées du monde. Mais au lieu de vous interdire le plaisir de la chair, vous y aurez le droit tous les jours… » Après quoi il hoche de la tête, les filles de Yag se tournent vers les géants silencieux qui les accompagnent puis elles leur ordonnent de les prendre. Commence alors une orgie, une symphonie de gémissements, halètements, couinements et bruits humides. Comme lors des messes, Derreck encourage les religieuses à abandonner leur morale, il les bombarde avec le Verbe et le Souffle. Elles finissent par craquer les unes après les autres, se dénudant, se masturbant ou simplement en se levant pour rejoindre la partie de jambes en l’air. Le Grand Dépravé ordonne cependant aux vierges de s’abstenir de forniquer.
Son plan se déroule à merveille, il approche du point critique, lorsqu’une porte s’ouvre en claquant, la mère révérende Watts entre en trombe dans la petite chapelle en criant : « Pour l’amour de la Lumière ! Que se passe-t-il ici ?! »
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