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La religieuse se presse d’aller vers l’autel de la chapelle d’un pas furieux. La plupart des filles se sont figées en l’entendant crier, mais celles en plein coït avec les Fils de Yag sont dans une telle félicité qu’elles ne remarquent rien. Leurs gémissements et couinements continuent de résonner contre les murs et la voute. Lorsqu’Iris est assez proche, Derreck ordonne à l’un des colosses : « Immobilise-la. » En pointant du doigt la mère révérende. Le géant cesse de copuler pour se ruer sur la pauvre bonne sœur qu’il attrape et paralyse avec ses mains puissantes. Le Grand Dépravé vient à sa rencontre : « Ma chère, je n’attendais plus que vous ! » Elle le fusille du regard en crachant :

-Je savais que laisser entrer un homme était une erreur ! Qui sont ces gens ?! D’où viennent-ils ?! Ils sont avec vous n’est-ce pas ?! » Il lui fait signe de s’apaiser :

-Du calme Iris, nous ne sommes pas ici pour… » Elle l’interrompt :

-Silence ! Je ne veux pas entendre ce que vous avez à dire : serpent ! » Derreck grogne au colosse :

-Bâillonne-la… » Le géant s’exécute, il place une main sur la bouche de la religieuse, la faisant taire. Derreck fronce les sourcils, son ton est nettement moins avenant : « Vous m’agacez… Vous et les puissants de ce monde… Vous pensez tenir vos semblables en laisse… Leur obéissance vous est due… » Il crache à son tour : « Parce que la Lumière et les Dieux ont décrété que nous devions leur obéir, alors nous le faisons ? » Il lui désigne les filles en train de s’adonner au plaisir de la chair avec les colosses : « Pourquoi devrions-nous leur obéir aveuglément ? Qu’ont-ils fait pour nous ? » Iris a les larmes aux yeux, Derreck s’apaise, il souffle : « Dès notre naissance, nous sommes les esclaves de puissances supérieures. Nous devons manger, dormir, vivre comme ils l’entendent. Tout cela parce que nos aïeuls nous le disent, que personne ne remet en cause ce système ! Si nous avons le malheur de leur désobéir. Pire ! D’aller à l’encontre de leurs dictats ! Nous sommes alors des ennemis et nous devons être corrigés ou éliminés. » Il serre les poings, ses souvenirs de l’incident à Crullfeld lui reviennent, des larmes naissent aux coins de ses yeux sa voix chevrote : « Pourquoi ceux qui sont différents n’auraient-ils pas le droit de vivre aussi paisiblement que les autres ?! » Il fixe son regard dans celui de la religieuse : « Vous devriez me comprendre non ?! Que vous a apporté la Lumière, si ce n’est une profonde culpabilité pour votre nature ?! Pourquoi n’auriez-vous pas le droit d’être vous-même ?! » Iris se met à pleurer tandis qu’il continue : « Je vous offre un choix extrêmement simple. Vivre comme l’Église vous ordonne de le faire, contrainte, frustrée, prisonnière d’une identité qui ne sera pas la vôtre. Ou bien nous rejoindre, être libre et nous aider à vaincre la tyrannie qui afflige ce monde… » Il ordonne au géant qui la restreint de la laisser parler. La mère révérende reste silencieuse, jusqu’à ce que deux Filles de Yag l’approchent et se lovent contre elle. Iris ferme les yeux en suppliant :

-Je ne peux pas… » Derreck lui souffle :

-Abandonnez-vous. Juste ce soir. Si demain vous n’avez pas changé d’avis, je vous rendrai vos filles et partirai. » C’est un pari risqué, il le sait. Mais il devine que la mère révérende ne reviendra pas en arrière. Sa victoire devient évidente quand après quelques secondes, elle accepte en hochant la tête. Les filles de Yag l’embrassent, la caressent, la dénudent avant de stimuler ses zones érogènes.

L’orgie est un tourbillon de gémissements, cris ou suppliques d’aise. Les vierges jouissent à l’aide des Filles de Yag, les autres avec les Fils. Certaines sont assez courageuses pour venir jusqu’à Derreck et lui demander de coucher avec elles. Il accepte volontiers, se joignant au ballet sensuel qui se déroule dans la chapelle. La nuit avance à grands pas, Derreck finit par rejoindre Iris et les filles qui l’ont comblée. Elle gît empêtrée dans ces corps féminins somptueux. Il s’accroupit, use du Verbe pour la questionner : « Si nous venions à emmener toutes les jeunes femmes de votre couvent, comment pourrions-nous masquer nos traces ? » Elle halète :

-Le meilleur moyen serait de faire effondrer la montagne sur la chapelle. La construction est ancienne, elle possède des faiblesses. Vous pourriez toutes nous emmener, prendre toutes les richesses que nous détenons, l’Église mettrait des mois avant de comprendre ce qu’il s’est passé ici. » Derreck, sourit, il la remercie va trouver Daria pour lui demander si elle serait capable d’écrouler le couvent, elle lui répond qu’elle pourra essayer. Le Grand Dépravé décide donc de procéder ainsi, il retourne auprès d’Iris, lui souffle : « Cessez de vous mentir… Rejoignez-moi. J’ai vu comment vous teniez ces filles d’une main de fer. J’aurai besoin de vos talents pour structurer mon culte… » Épuisée, transpirante, heureuse, Iris murmure :

-C’est d’accord… »

S’en suit un rituel de conversion où les anciennes sœurs prêtent toutes allégeance à Yag dans un chant. Leur pubis s’illuminant du symbole magique avant qu’elles ne retournent s’abandonner dans les bras des fils et filles de Yag. L’orgie dure jusqu’au petit matin, après quoi Derreck organise la visite du temple de la Sombre Divinité aux nouvelles recrues. Elles sont émerveillées par le lieu, le Grand Dépravé laisse ensuite les bonnes sœurs se reposer. Une fois la situation apaisée, il discute avec la mère révérende, cette dernière lui donne tous les accès au couvent. Il ordonne aux Fils de Yag de transférer les richesses et réserves du couvent vers le temple. Lorsque vient le moment des reliques, symboles de la Lumière et de l’éclat de Minaris, Derreck préfère les abandonner. Il se dit que donner une raison de moins à l’Inquisition de les chercher sera une bonne chose. Tandis que les colosses s’affairent à transporter tout le matériel du couvent, Derreck les supervise. Il est rejoint par Iris qui semble inquiète. Il lui demande : « Je vois bien que quelque chose vous tracasse : parlez. » Elle lui fait part de ses craintes concernant l’Église de la Lumière, des éventuelles persécutions. Le Grand Dépravé lui explique son projet de se rendre à Limur : « Nous devons aller à la grande bibliothèque Royale. Je suis à la recherche d’un lieu dont j’ignore l’emplacement, ainsi que d’un moyen de sauver mon âme. » Elle le regarde en fronçant les sourcils, il lui explique son marché avec le Royaume des Morts. Après quoi : « Limur ne sera qu’une étape du voyage. Je reprendrai la route dès que j’aurai créé un commerce et trouvé un nouvel objectif. » Il lui parle de ses plans pour vendre sa semence aphrodisiaque ainsi qu’ouvrir un réseau de prostitution avec les filles de Yag. Il prend soin de lui détailler les mesures de sécurité qu’il souhaite mettre en place, les enchantements contraceptifs, les protections contre les maladies, la sécurité avec l’aide des fils de Yag. La religieuse hoche légèrement la tête en déclarant qu’elle n’approuve pas mais que cela ne semble pas être une mauvaise idée. Derreck lui dit enfin : « J’aimerais que vous dirigiez le culte, à mes côtés. » Elle cligne des yeux, il poursuit : « Comme je vous l’ai expliqué, celles qui servent le mieux pendant la journée sont récompensées. Elles peuvent alors soit coucher avec moi lorsque je suis disponible, soit avec les fils de Yag. Dokkrus s’occupe de gérer tout cela mais… Il manque d’expérience en la matière. Votre préférence pour les femmes vous rend… insensible aux récompenses de ce système, j’aimerais donc que vous en preniez les rênes. Mon vieil ami pourra toujours s’occuper des finances de notre groupe. » À sa surprise, Iris lui demande :

-Qu’est-ce que je gagne à vous aider ? » Derreck réfléchit :

-Si je vous offre une nuit avec la fille de votre choix de temps à autre ? » Elle sourit :

-Rien ne m’empêche d’aller trouver la fille de mes rêves dès à présent et de m’amuser avec, non ? » Il approuve, réfléchit, puis susurre avec un air prédateur :

-Sauf que je peux user du Verbe… » Elle fronce les sourcils. Il la bombarde d’un peu de Souffle, avant de lui commander de sa voix enchantée : « À genoux. » Elle obéit en écarquillant les yeux :

-Que… Que se passe-t-il ?

-Notre Seigneur m’a offert le don de commander à ma guise les femmes dépravées. » Il lui caresse la joue : « Si je le souhaite, je peux vous forcer à me flatter l’entrejambe. » Elle semble terrifiée, il rit à gorge déployée en lui disant : « Vous pouvez vous relever. » La mère révérende se redresse, un peu effrayée. Derreck lui murmure : « Je vous ordonne de ne pas toucher aux filles de Yag sans mon autorisation. Et ce jusqu’à nouvel ordre. » Elle est secouée par un tremblement puissant avant de le regarder, confuse. Il déclare : « À présent, il est dans votre intérêt de me servir. » Elle soupire avant de sourire :

-Vous êtes un maître bien plus cruel que la Lumière monseigneur. » Elle inspire à fond : « C’est entendu, je vais mettre de l’ordre dans votre culte. » Elle pointe un doigt menaçant dans la direction de Derreck : « Mais vous allez l’annoncer aux filles et j’ai des exigences. » Le Grand Dépravé l’écoute, les demandes de l’ancienne religieuses sont très censées, telles que mettre en place une hiérarchie, une chaîne de commandement. Trouver un moyen pour que les fils de Yag respectent cette nouvelle autorité. Nommer des référentes, responsables de certaines tâches ou activités, comme le jardinage, la couture, la cuisine. Derreck est admiratif des idées d’Iris, il vient lui murmurer à l’oreille :

-Quel dommage que les hommes ne vous intéressent pas. J’ai très envie de vous là… » Elle rougit en bafouillant :

-Hé bien je… merci monseigneur… Je… Je ne sais pas quoi dire. » Il l’embrasse sur la joue :

-Je suis sûr que vous allez faire de l’excellent travail. »

Le jour se lève, Derreck et Daria entament les préparatifs pour partir, mais le Grand Dépravé se demande comment le culte va faire s’ils font s’écrouler le couvent alors que la porte du temple s’y trouve toujours. Dokkrus le rassure en lui expliquant que si le dernier accès au temple est détruit, la porte se rouvrira à l’emplacement précédemment utilisé, en l’occurrence ici : à Bleaucastel. Derreck le remercie, ils se séparent le duo reste au couvent, le reste du culte retourne au temple. Une fois les montures prêtes et en dehors de l’écurie le Grand Dépravé demande à sa compagne si elle est prête. La magicienne approuve, ils admirent une dernière fois le couvent de la Sainte Tempérance avant que Daria ne commence à incanter. À mesure que son sort se matérialise, la terre se met à trembler. Chantevent et Zodiac paniquent, Derreck est obligé de les tirer à l’écart. La voûte de la caverne s’effrite, se fissure puis s’effondre sur le couvent. Un épais nuage de poussière envahit la grotte, lorsque la fumée retombe, il n’y a plus qu’un tas de rochers. Daria annonce qu’elle va recommencer, pour faire bonne mesure, Derreck lui fait promettre de faire attention, il quitte la grotte, passe par le tunnel et l’attend de l’autre côté de la cascade. Il patiente en surveillant le ciel, à la recherche de créatures, mais tout est calme. Jusqu’à ce que la terre soit secouée violemment, le cœur de Derreck se fige, il a peur que la magicienne en ait trop fait. Il s’apprête à aller la retrouver quand elle ressort au moment ou un craquement sinistre provoque un éboulement terrible. Elle ne s’arrête pas de courir en lui criant : « Vite ! » À mesure qu’ils s’éloignent, c’est comme si la montagne s’était brisée. Ils sont loin lorsque tout se calme. Derreck enlace Daria en lui manifestant son inquiétude, ils s’embrassent, se retiennent de se faire l’amour et reprennent la route vers Limur qui n’est plus qu’à quelques jours de voyage.

À mesure qu’ils s’approchent de la capitale du royaume, ils croisent de plus en plus de voyageurs. En discutant avec certains, ils réalisent que les failles s’ouvrent partout dans le monde. Les nations sont dans une tourmente comme elles n’en avaient pas connu depuis des décennies. Certains gouverneurs des provinces d’Agratus reprochent au Roi de ne rien faire. D’autres disent que l’origine de ces failles serait du fait des Dieux. Tandis que des érudits parlent d’alignement des astres. Le Grand Dépravé se demande simplement en quoi cela va influencer sa quête, mais il espère que son séjour à Limur va permettre aux choses de se calmer.

Le dernier jour avant d’arriver, ils sont sur le point de rejoindre la grande route, lorsqu’ils tombent sur un jeune homme. Il a l’air de voyager seul avec une drôle de charrette. Sorte de cabanon sur roues. Il est stationné à moitié sur le chemin, son véhicule visiblement endommagé. Daria murmure à Derreck : « Attention, ce pourrait être une embuscade. » Derreck place sa main sur le pommeau de son arme :

-Tu peux t’en assurer avec un sort d’altération ? » La magicienne opine du chef et commence à incanter dans un chuchotement. Lorsqu’ils arrivent à hauteur du voyageur, Derreck la salue : « Bonjour, tout va bien ? » L’individu se retourne, il est brun, les cheveux mi-long coiffés en arrière et maintenu par une sorte de graisse parfumée. Il est rasé de prêt, très propre sur lui, ses vêtements sont de bonne facture. Il revêt une chemise blanche, une veste en cuir rouge ainsi qu’un pantalon noir. Le jeune homme lui sourit :

-Ah ! Bonjour ! Oui, ne vous inquiétez pas, j’ai simplement brisé un haillon de ma roue. » Il pouffe : « Quelle idée de prendre les petits chemins… » Daria déclare abruptement :

-Il est seul. » Ce à quoi l’intéressé répond :

-Bien sûr que je suis seul. » Il s’incline dans une révérence : « Je me nomme Francis Ward. » Le couple effectue les présentations après quoi l’étranger s’exclame : « Je manque cruellement de chance ! Limur n’est qu’à quelques heures et je suis bien embêté… » Il réfléchit un instant : « Sauriez-vous me dire si les environs sont dangereux ? J’envisageais de prendre Rona… » Il désigne son mulet qu’il a attaché à un arbre : « … pour rejoindre la cité et chercher de l’aide. Mais je me vois mal abandonner ma charrette et mes biens. » Derreck réfléchit un instant :

-Vous voulez que l’on prévienne quelqu’un à Limur ? » Francis hésite :

-Je ne connais personne là-bas. Et je vois mal un artisan venir à mon secours sans compensation. » Daria approuve :

-Nous n’allons pas avancer des frais pour vous et vous n’allez pas nous donner de l’argent comme ça. » Il hoche la tête :

-Sans vouloir vous offenser, vous avez l’air d’être des gens honnêtes, mais je ne vous connais pas et les apparences peuvent être trompeuses. » Derreck hasarde auprès de la magicienne :

-Tu ne connais pas un sort qui pourrait aider ? » Elle réfléchit un instant avant de hausser les épaules :

-Je peux essayer de fixer le haillon avec de la glace. En espérant que ça tienne jusqu’à Limur. » Francis bondit sur l’offre :

-Je n’en demande pas plus ! » Le ranger descend de monture pour aider le voyageur à retirer la roue de son véhicule. En effectuant la tâche, ils discutent. Francis leur apprend qu’il est originaire des Terres de Rolon lui aussi. Qu’il a voyagé des Aidrales, aux Îles d’Aflaria en passant par la Péninsule d’Argantael. Lors de ses expéditions il a découvert des procédés très intéressants pour fabriquer des cosmétiques. Armés de ces produits qu’il vante comme étant sans pareil, il compte trouver un investisseur à Limur pour démarrer la production à plus grande échelle. Il est ambitieux, intelligent, préparé, son plan est simple, vendre ses échantillons dans les quartiers riches en espérant trouver un autre marchand capable de voir le potentiel de ses produits pour ensuite entamer un partenariat. Derreck sympathise immédiatement avec lui, l’idée de s’associer avec le jeune marchand lui traverse l’esprit, mais il s’abstient lorsque Daria lui fait un signe négatif de la tête, comme si elle avait lu en lui. Il se tait mais garde en tête de surveiller le jeune marchand, peut être que dans un futur plus ou moins proche il s’avèrera être un allié de choix. Francis propose à la magicienne de l’aider à vendre ses produit tant elle est belle. Il n’arrête pas de le lui dire d’ailleurs, qu’il la trouve séduisante, il la complimente sans arrêt, la faisant rougir. Jusqu’à ce que Daria incante un sort de permafrost, liant le haillon de la roue en expliquant que la soudure magique devrait tenir quelques heures, juste le temps d’aller à Limur.

Ils aident Francis à reprendre la route puis l’escortent en discutant de tout et de rien. Enfin, c’est surtout le marchand qui anime la discussion : « Vous avez entendu parler de ces failles ? » Derreck sourit :

-Nous en avons… croisé à deux reprises pour tout vous dire. » Francis en reste bouche-bée :

-Vraiment ?! Et vous avez survécu ? » Le Grand Dépravé hausse les épaules :

-Nous sommes plutôt compétents pour des aventuriers. Même si nous avons eu de l’aide à chaque fois.

-Je n’en reste pas moins impressionné. Même si je dois vous avouer que ce système d’aventuriers et de guilde ne me semble pas très sain. » Les deux le regardent étrangement, il explique : « Regardez, jusqu’à présent les aventuriers suffisaient à maintenir l’ordre en dehors des villes. Nous vivions en paix, sans conflits majeurs ni trop de monstres dans nos campagnes. Le système fonctionnait à merveille, mais à présent. » Il inspire entre ses dents : « Je crois qu’il faudrait réformer tout ça. » La magicienne lui demande :

-Que feriez-vous alors ? » Francis lui répond :

-Je tiens à préciser que ce n’est pas mon idée. Mais un voyageur que j’ai rencontré a suggéré que le Roi Ragenald devrait se proclamer empereur. » Derreck fronce les sourcils, Daria réfléchit elle aussi avant de marmonner :

-Dans quel but ?

-En procédant ainsi, il pourra nommer des rois dans chaque Régions, comme c’était le cas auparavant. Leur laisser à nouveau fonder leurs propres armées pour se défendre contre les périls des failles. Il y aurait aussi des tas d'avantages commerciaux à procéder ainsi. D’autant que sa Majesté ne perdra pas son pouvoir, contrairement à ce qu’il semble croire. Il… » Francis cligne des yeux. Le trio vient d’atteindre le sommet d’une colline. Devant eux se dresse Limur, capitale du monde connu. Une cité aux murs fortifiés blancs, bâtie dans une étendue verdoyante, coupée en deux par un large fleuve couvert de bateaux. La route pavée devant eux est noire de gens qui souhaitent rejoindre la ville. Au loin Derreck distingue des bâtiments merveilleux, probablement les cathédrales de certains ordres religieux, ou même l’école Royale de Magie. Il en a le souffle coupé, lorsqu’il revient à lui, Francis est admiratif, Daria le regarde avec tendresse, elle lui souffle : « Nous voilà enfin arrivés à destination… » Il lui attrape la main, l’embrasse. Une étape majeure de son voyage se termine enfin, après des mois d’errance il va pouvoir trouver des réponses à ses questions, solidifier son culte. Son aventure prend un tournant, il le sent, une excitation s’empare de lui à l’idée des changements à venir. Il talonne Chantevent et trotte en direction des portes de Limur.

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