Aussi tard, en cette nuit du solstice d'été, il ne restait plus grand monde dans la salle de bal du Palais de Pierre. Des couples s'étaient réfugiés sous les arcades, depuis lesquelles on pouvait voir la lune se coucher sur le Lac. Entre eux, des mots chuchotés, l'ivresse des baisers attisée par l'ivresse elle-même, une soif inextinguible de caresses, qui attisait un feu toujours plus ardent.
Un jeune couple, blotti sous les arcades, se leva en silence, et descendit l'escalier. Main dans la main, ils entrèrent dans une chambre, dans laquelle ils se laissèrent consumer par les flammes de l'amour...