CHAPITRE 2, LE GARDE
Brusquement plaqué au sol,
Le captif crie la douleur
Et pleure l'intégrité de son anatomie forcée,
Tandis qu'entre les vallons de ses fesses,
Le garde s'active sans autre forme de procès.
L'homme soumis à son désir brutal,
Sent alors, du sol remonter,
La vague d'un plaisir inavoué.
Il crie, de jouissance, cette fois,
Suppliant que le membre robuste,
Dans son intimité, pénètre plus fort.
Ce faisant, le garde le mord à l'épaule,
Comme on marque au fer rouge,
Apposant son sceau sur ce corps envahi.
La manœuvre embrase ses arrières,
Jusqu'au jaillissement magnifique.
Le captif pleure, mais de joie,
Implorant le garde, cette fois,
De rejouer le combat.
L'homme se frotte vigoureusement
L'entrejambe en grognant,
Et rajuste ses braies.
Ses yeux voraces glissent
Vers l'autre cellule où
Semble somnoler une prisonnière.
Il va d'abord aller boire un verre,
Puis il reviendra, avec un compère,
Car l'appétissante femelle
Est dotée de deux places .
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