1. Vie de Rêve !

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1. Vie de Rêve !

« Rêve » ! C’est ainsi que je pourrais qualifier ce que je vis.

Je m’appelle Phénix IGRO, et je suis une personne très active dans ce monde, où j’ai l’impression de voir les autres stagner.

J’ai une belle voiture, mais c’est en trottinette électrique que je me rends, comme à mon habitude, à mon club de karaté. Pourquoi ne pas prendre ma voiture ? Car j’aime simplement bouger, me dépenser ; j’ai en moi une énorme quantité d’énergie qui ne demande qu’à être utilisée.

Toujours à l’heure, j’arrive pile au moment où le Sensei demande à ses élèves de le saluer pour commencer le cours. Mon kimono est mis, retenu par ma ceinture noire, obtenu depuis plusieurs années.

En garde face à moi, Claude m’attaque, mais finit au sol, sans surprise. Une fois debout, un sourire éclaire, son visage, et nous reprenons notre entrainement, dans la joie et la bonne humeur, jusqu’à ce qu’il soit l’heure de partir. Nous saluons encore une fois le Sensei, mais pour lui dire au revoir cette fois. Je tape sur l’épaule de Claude pour le remercier d’avoir été mon partenaire aujourd’hui, et je fais un grand geste pour saluer tous ceux qui me disent « à bientôt » !

Je suis quelqu’un qu’on apprécie, qu’on aime avoir près de soi. Pour autant je ne suis pas arrogant ! Non. J’aime juste faire beaucoup de chose, et il se trouve que je suis bon dans ce que je fais, car j’aime que les choses soient bien faites !

Après le karaté, je me rends chez mon professeur de violon, qui m’attend avec du thé bien chaud et des cookies.

« Je t’ai préparé ceci pour t’aider à récupérer, me précise-t-elle. Je sais que tu ne prends jamais le temps de boire en chemin. »

— Merci beaucoup, Julie, ça me fait vraiment plaisir.

J’avale le tout en manquant de me bruler, et on se met ensuite au boulot !

Habitant un lieu résidentiel très bien fréquenté, Julie n’a jamais pris l’habitude de fermer ni porte ni fenêtre, et il ne fallut pas longtemps pour que, comme d’habitude, des passants entrent et assistent au concert privé donner par Julie et moi-même. Nous finissons sous un tonnerre d’applaudissements, et Julie se rapproche de moi.

« Je n’ai décidément plus rien à t’apprendre. Alors pourquoi viens-tu toujours ? »

— J’adore ces moments que nous passons ensemble, lui dis-je honnêtement. Mais j’adore passer du temps avec tout le monde en vérité ! lui avouais-je en souriant.

Une autre activité de terminée, et il est temps de rentrer chez moi.

J’arrive dans la rue et je lève la tête pour observer le ciel. Il affiche un bleu magnifique, irréel, qui ravit mes pupilles ! Je remarque quelques nuages d’un blanc immaculé, et un groupe d’oiseaux qui se dirige vers un lieu inconnu.

« J’aimerais bien atteindre un tel niveau de liberté un jour ! soupirais-je. »

J’avais repris ma route pour rentrer à mon appart, et j’arrivais à un carrefour où des automobilistes attendaient le feu vert, et j’attendis avec eux. J’aime bouger, mais je ne suis pas contre m’immobiliser de temps en temps et réfléchir. En effet, l’activité cérébrale est pour moi aussi importante que l’activité physique.

Le feu changea, et les voitures démarrèrent sans voir ce qui moi ne m’échappa pas ! Un enfant, dont le ballon avait roulé jusqu’à la route, s’y était précipité, et allait se faire percuter par une voiture. Le chauffeur braqua d’un coup sec et s’engouffra dans une voiture voisine, mais ce n’est pas ce qui sauva l’enfant. En effet, j’avais réagi assez rapidement pour le récupérer et le mettre à l’abri. C’est dans les larmes qu’il retrouva sa mère qui me remercia.

« Merci, merci. Merci mille fois. »

La femme partit en emportant son enfant dans ses bras, après que l’homme qui avait failli heurter son petit se soit excusé. Ce dernier n’avait pas fini de s’excuser, car en effet, il était, bien malgré lui, responsable d’un carambolage !

Je quittais les lieux distraitement sur ma trottinette, content d’avoir sauvé une vie innocente, pendant que des piétons, qui avaient assisté à la scène, me félicitaient pour mon action héroïque. Je répondais avec des signes de main énergique, mais au fond de moi cela me faisait « juste » plaisir… Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours fait partie des premiers, des meilleurs, réussissant tout ce que j’entreprenais.

« Phénix, Phénix, un autographe s’il te plaît ! »

Ha oui ! Le fait d’être un Youtubeur à succès m’aidait évidemment à être célèbre et adulé… Bref ! Je suis presque parfait dans ce monde !

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