Ma très chère
Pour Baudelaire,
Patiente, elle me fait face, tempête battant les cœurs amoureux.
Le temps cesse soudainement son office.
Elle a un regard, un soupir, que dis-je ? Un sourire malicieux.
C'est l'émulsion, et sa beauté s'offre à moi dans un divin caprice.
Tous deux las de sentiments, le bel amour se drape de séduisante sauvagerie.
Ses lèvres, pétales de rose précieusement dessinés.
Ses cuisses voluptueuses, trempées de crème, aux formes raffinées.
Sans délais, d'une main de fer, je m'en empare, je les ravis.
Sa chevelure dorée, dans un éclat flamboyant, s'effondre sur la soie,
Que ses frêles épaules épousent amoureusement, dans un frisson de désir.
La tendresse de ses hanches et ses seins merveilleux aux mamelons roses comme l'aurore, deviennent un appât.
Et provoquant un appétit dionysiaque, me font frémir.
Sa peau, si chaude, une fournaise enflammant mon cœur.
Rendant l'air irrespirable et m'enveloppant d'une enivrante lubricité.
Dans nos regards, une mélodieuse harmonie d'amour et de peur.
Et la belle détient en ses prunelles un fauve indompté.
Cage azurs qui n'a de clef que mes lèvres, je le délivre par un chaleureux baisé.
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