Aux plaisirs du réveil
Moins d'une minute de lecture
Au commencement était le soleil.
Caresse céleste, convoquant le jour,
Et soufflant la paix de notre éveil.
Astre découvrant nos yeux face à l'amour.
Puis, au creuset torride du berceau,
La merveille se réfugie au près de mon épaule.
Fuyant un monde pas toujours bien beau,
Et enlace mon coeur, dont je n'ai plus le contrôle.
Au matin, lorsque la pudeur trépasse,
La tendresse n'a plus d'avant-garde
Nos lèvres se câline, et nos corps s'embrassent.
Dans la pénombre nos coeurs se regardent.
Sa beauté est surnaturelle.
Tous les deux, ivres de bonheur,
Cette instant paraît intemporel.
Pourtant, il est déjà presque neuf heures.
Annotations
Versions