Envolée Divine
Mélancolique,
La nuit est passée, toujours aussi silencieuse,
Juste un sourire effacé feignant une humeur trompeuse.
Pourquoi ne me l'as-tu pas dit plutôt ? ; me dit-elle
Les mots me manquent, la voix déraille ; les yeux au ciel
Oh, ma belle, je ne sais pas, la peur,
De voir mon horreur ? La rancœur d'années antérieures ?
Pourquoi faire ? Je sais, j'ai menti sans doute par manque de confiance,
Peur d'être ta déception, de perdre ma valeur dans ton inconscience
Oh, pardonne-moi,
Pardonne-moi.
Sa main sur ma joue, ses lèvres posées sur les miennes,
Ses bras qui m'enlacent, un amour qui défait mes chaînes.
Ooh, je change, tu me changes, on se porte vers nos songes,
Ooh, tu défais le masque, à présent dans mon être, elle plonge.
Mais n'y reste pas trop,
S'il te plaît n'écoute pas mes échos.
Oh elle m'enlève vers une envolée divine,
Se libère de ses fardeaux, amour qui scintille.
Oh, tenue par sa main, le noir s'incline,
Aveuglée de sa lumière qui explore l'indicible.
Les doigts entrelacés aux quatre coins du monde,
Me fait oublier mes visions d'outre-tombe, plus de tombe.
Les doigts entrelacés aux quatre coins de nos âmes,
Elle oublie ses démons qui lui causaient mal et vacarme.
Les confessions de nos vies sur l'oreiller des heures tardives,
Un regard perdu dans notre profondeur, loin des invectives.
Me confie sa vie sans fioriture, juste des éclats de passés à la dérive,
La main dans ses cheveux, loin des âmes noires qui vampirisent.
Mais, elle me demande de lui pardonner,
Oh, te pardonner de quoi ? De t'être protégée ?
Éviscérée par sa vie, normal de t'être cadenassée,
Je ne suis pas le geôlier de ta liberté,
Si tu veux une autre envolée,
Alors j'accepterai.
Mais elle me dit de me taire,
Et de plonger dans son être.
Mais, elle me dit "n'y reste pas trop",
Et de rester loin de ses échos.
Oh elle m'enlève vers une envolée divine
Se libère de ses fardeaux, amour qui scintille.
oh, tenu par sa main, le noir s'incline,
Aveuglé de sa lumière qui explore l'indicible
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