Manipulation
— Tu t’es fais manipuler mec.
— Il a raison Roberto.
— Les gars ! Je vous assure que j’ai vu ce Zok !
— Et il t’a parlé non ?
César se moque de moi et Tania me prend en pitié. Après notre escapade, Marta c’est murer dans le silence et moi, je n’ai plus entendu ce monstre.
J’ai peut être rêver et ils ont sans doute raison…Je repère ma belle au loin dans la cafétéria. Elle m’a vu aussi mais elle est bloqué par sa sœur.
Les Ramos ne savent encore rien et je sens que Marta va tout lui dire. En effet, elles repartent.
— Tu es donc d’accord avec nous Roberto ?
— Peut être César. Peut être sauf que cette communauté à bien exister. J’ai fais des recherches à la bibliothèque.
— Je te crois.
— Merci Tania.
— Mais n’empêche qu’elle t’a manipuler.
— Tania…Marta est malade mais elle ne m’a jamais manipuler.
— Elle t’a convaincu d’y aller. Je ne dis pas qu’elle à fait en toute conscience. Sa grand-mère l’a travaille comme un monstre.
— Tu n’exagère pas un petit peu la ?
— Non ! Faut que tu acceptes que vous étiez posséder !
— Hum…
— Tu vas où ?
— La voir. Je pense qu’elle raconte tout à sa sœur et j’ai besoin aussi de son point de vu.
…
— Marta, je pense qu’il faut que tu arrêtes d’écouter mamie !
— Adela ! Je dois poursuivre son projet.
— Son projet ? M’enfin ma sœur ! Tu t’entends plus parler.
Je m’assoie à ses côtés et la force à me regarder. Elle a conscience que tout cela lui fait du mal. Enfin elle comprend à pleurer.
Pendant que je la console, Roberto arrive dans la chambre. Il s’installe en face.
— Elle m’a raconter que tu étais ce Zok.
— Oui Adela. Mais ne m’en veut pas ! Je t’assure que j’ai vu cette chose, des serpents et autres…
— Elle vous a eu. Si au début je pouvais admettre un don, il devient évident aujourd’hui, que c’est plus grave. Aucune maladie n'est vraiment apparenté pour elle mais il faut qu’elle soit hospitalisée.
— On l’a beaucoup évoqué.
— Tu as envie ce Dieu qui te parle ?
— Non…la dernière fois c’était la nuit même et…
— Je prend plus mon traitement.
— Marta !
Elle se lève pour aller boire un peu d’eau et je me tourne vers Roberto.
— Depuis quand ?
— Toi aussi tu es surpris !
— Une semaine…
Elle revient à sa place et fixe le sol.
— Tu dois absolument le prendre. Quand tu l’a, tes visions sont diminués.
— Mamie m’a dit que c’était pas la peine pour son projet.
— Et c’est quoi ?
— D’après Zok, il ne s’agit pas de répandre la parole de leur religion. Secte définit par les étrangers.
— Roberto…il faut que tu me rassures. Avoue tout avant que je fasse une syncope !
Il fixe aussi Marta peiné et mon angoisse augmente encore d’un cran.
— Les Zokias étaient une petite population existant depuis…
— Je m’en fiche ! Le rappel entre Zok, ma grand-mère et Marta !
— Ok. Chaque petite fille devait faire une rencontre avec Zok. Et votre grand-mère avait eu une expérience unique avec ce Dieu. Lui-même explique qu’il a était en grand parti aspirer par son âme.
— Et ?!
— Zok bien que puisant n’est pas mauvais. Il est le gardien des voyantes et des morts. Sauf que il est devenu plus menaçant pour vouloir revenir dans sa grotte. Votre grand-mère avait négocier pour ne plus revenir et attendre de passer le pouvoir à sa petite fille.
— Ok…mais si Marta est revenu sur place…comment ça se fait qu’il semble t’avoir eu, expliquer que tu étais un guide pour elle. Et qu’elle a une mission.
— Il a vu que ça ne marchait pas assez rapidement. Il m’a fait comprendre que pour le libérer, il fallait revenir et…
— Et ?!
— Me sacrifier.
Roberto confirme et je me lève pour mieux réfléchir.
— Ok. Bon, les enfants. L’heure est grave.
— Après Eva que je devais l’aider à la mieux se reposer…mamie m’a confier cette grande mission depuis trop longtemps. J’en avais jamais compris le sens..
— Tu passais du temps avec elle. De quoi tu parlais ?
— On crée des parfums, du thé. En fait , j’étais normal jusqu’à sa mort. Elle me disait cependant qu’un grand destin m’appelait.
— Hum…j’adorais mamie, crois moi mais je comprends pourquoi même maman, l’a penser étrange.
— Après ma mort, je prends la relève de Zok sur Terre. Faisant le pont entre tout les médiums et les morts. M’élevant en rang de Dieu.
— Ma belle, oublie ça. Adela à raison, tu dois être soigné. Revenir à la réalité. Et hors de question que je te tue pour ça.
— Il est revenu en toi ?
— Non. Tania et César on aussi raison. Par ta grand-mère tu m’as sans doute convaincu de tout ça. Même si j’ai encore du mal à m’en remettre.
Je force Roberto à me suivre dans la salle de bain.
— Tu as une solution ?
— Tu as parlé de l’hôpital …
— C’est une des propositions. Il faut à mon sens, l’enfermer pour éviter qu’elle ne perde pied. Et toi aussi, enfin te soigner.
— Je vais bien moi. Mais oui je suis d’accord.
On entend un cri et on se précipite pour l’aider. Il part chercher sa trousse de traitement et je trouve un calmant de secours. Elle continue de s’agiter en se tenant la tête.
— Marta ! Marta regarde moi !
— Je veux pas !
— C’est pour t’aider à te calmer. Tu as une nouvelle crise violente, c’est le signe que tu lutte et avec ce premier médicament, ça va permettre de remettre les choses aux clairs. Ok ma puce ?
Elle accepte et se repose encore tremblante dans mes bras. Roberto là regarde aussi et je lui propose :
— Tu peux commencer à dormir avec elle ?
— Je ne l’a laisserais jamais tomber.
— Merci.
— Et pour ce…
— Oublie. Ce sont des croyances. Il existe peut être mais Marta ne doit plus être dans cette état.
— Hum…
— Je vais informer mes parents et Carmen. Je crois qu’il existe des centres de secours.
— Je dois mourir…je dois donner mon sang pour elle. Coupable de l’avoir tué. Sacrifier mon âme pour soulager la sienne.
Elle débite des paroles étranges et Roberto prend le relais. Rapidement elle s’endort et il l’a surveille. Je m’en vais fumer et décide de passer manger avec mes parents.
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