Chapitre 3 : Santo...
ATTENTION ! MON PERSONNAGE FEMININ A CHANGE DE NOM ! JE N'ETAIS PAS TROP FAN DU PREMIER.
Le médecin et l’infirmière avaient déserté les lieux, après avoir été grassement payé et menacé. Ces derniers ne prendraient pas le risque de divulguer ce qu’ils avaient fait pour moi, sans quoi, les conséquences ne seraient pas agréables pour eux, mais également pour leurs familles respectives.
Debout dans mon salon, mon verre à la main, j’avais appelé deux de mes plus braves soldats. Deux hommes de confiances. Ces derniers étaient en train d’étirer la bâche sur le sol de mon salon. J’avais descendu en personne le banc piloris en bois et ces derniers l’avaient installé au centre de la bâche. Sur la table basse, elle aussi recouverte d’une bâche trônaient une multitude d’accessoires tous aussi douloureux les un que les autres.
- Patron, on a fini, me prévint l’un de mes hommes.
- Bien, allez vous préparer, je vais aller chercher votre cadeau.
Je vidai mon verre d’une traite, puis le posai sur la console près de mon fauteuil. Je défis ma montre, retirai mes bijoux, puis, je montai à l’étage. Je me rendis dans la chambre où se trouvai Juno. Cette dernière me vit entrer et approcher du lit. Elle se débattit et me supplia. Je tendis ma main vers sa joue et la caressai tout en murmurant des paroles rassurantes.
- Chut. Tout va bien. Je suis venu te libérer.
Juno me regarda et je vis l’espoir illuminer son regard. Je lui souris et me montrai rassurant. Elle se détendit et ne tenta pas de s’enfuir une fois que je l’eus libéré. Elle glissa sa main dans la mienne quand je l’aidai à sortir du lit et ce fut toute tremblante, qu’elle me suivit.
- Comment il s’appelle ? me demanda-t-elle.
- Tu veux vraiment le savoir ?
- Non, je ne veux rien savoir de lui. Tu as ton héritier, il aura plein de nourrices pour s’occuper de lui et tu pourras lui apprendre à devenir le parfait futur connard, comme toi.
Je ne répondis pas, me contentant de guider Juno au salon. Quand celle-ci aperçut tout le bazard dans le salon, elle voulut se débattre, mais sans ménagement, je la saisis par la gorge et la traînai jusqu’au piloris en bois. Je l’ouvris et la coinçai avec l’aide de mes deux hommes. Une fois verrouillé, elle tenta vainement de se libérer. Je m’éloignai et me servis un verre avant d’allumer la musique et d’en monter le son. Je me plantai devant elle, et soutins son regard.
- Tu connais Enzo et Ludo ? Ces derniers aiment beaucoup traîner dans mon club, dans une partie privée. Je les paye pour dresser des petites putes que j’achètent après avoir fait un long voyage, et ce, afin que ces dernières deviennent de parfaites petites chiennes dociles et obéissantes. Ensuite, Ludo et Enzo sont chargés de leur trouver un maître. Les meilleures et les plus sage nous rapportent pas mal de fric, tu sais, les jolis billets verts que je te donnai pour satisfaire tes caprices de princesses. Les petites rebelles récalcitrantes, elles, elles servaient d’exemple pour les leçons des nouvelles, certaine pour des soirées privées, qui elles aussi étaient très lucratives et puis d’autres, celles qui étaient nulles, frigides, et incapable d’obéir, finissait dans des bordels lugubres aux quatre coins du monde. La dernière, je crois savoir qu’elle a fini chez un psychopathe nécrophile. Il l’a coupé en morceaux et prenait son pied à baiser son corps en putréfaction. Vois-tu j’ai dû fermé en urgence ma petite activité lucrative parce qu’une salope rancunière jalouse et frustrée a ouvert sa bouche un peu trop grand. En conséquence, Ludo et Enzo sont au chômage technique et ils s’ennuient. Je leur ai alors proposé de venir s’amuser un peu.
- Santo ! Je t’en prie, ne me fait pas ça ! Je... Je suis ta femme !
- Chérie, tu as signé les papiers du divorce le jour où tu as tiré sur mon père. Je t’ai gardé à la maison uniquement pour ton utérus. Maintenant qu’il est vide, tu ne me sers plus à rien. Messieurs, elle est à vous. Oh, elle est frigide, capricieuse, récalcitrante et très nulle. Il faut tout lui apprendre.
- Boss, des restrictions ? me demanda Enzo.
- Aucune, elle est entièrement à vous. Juste une chose, pas de lubrifiant, je veux qu’elle sente tout dans les moindre détails.
- Plus c’est dur et meilleur c’est, assura Ludo en souriant. Le sang est envisageable ?
- Recommandé. Plus c’est sale et plus elle souffre, alors parfait cela sera, répondis-je tout allant prendre place dans mon fauteuil pour ne rater aucune miette du spectacle.
Assis dans mon fauteuil, je vis Enzo baisser la hauteur du piloris, forçant le corps de Juno à se cambrer. Juno ouvrit la bouche, prête à me supplier quand brusquement Enzo lui enfonça son sexe dans la bouche. Son gémissement fut étouffé et je la vis écarquillé les yeux avant de voir les larmes ruisseler sur ses joues.
- Avale ! lui ordonna Enzo tout en lui bouchant le nez.
- Tu lui as pissé dans la bouche ? demanda Ludo en souriant.
- J’ai vu un trou et j’avais envie de pisser, répondit ce dernier.
- Pense à lui rincer la bouche.
Enzo attrapa une bouteille de vodka sur le bar et fit sauter le bouchon avant de porter le goulot à la bouche de Juno. Il lui renversa le liquide dans la bouche et sur le visage. Elle toussa, manquant de se noyer. Ludo, lui sortis son couteau et le balada dans le dos de mon ex-femme alors qu’Enzo venait de la bâillonner avec un écarteur buccal. Enzo sortit de la poche de son jean une paire de dés et les fit rouler sur le sol avant de sourire.
A genoux derrière Juno, je vis Ludo demander une pince à Enzo qui sans hésiter la lui tendit. Il les posa au sol avant de décider d’entraver les jambes de leur nouveau jouet. Enzo s’empara d’un marteau avec une boîte de clous et je le vis alors clouer les seins de Juno dans la planche en bois. Juno hurla et son corps se mit à trembler tant elle souffrait. Me délectant du spectacle, je vis Ludo et Enzo s’adonner avec sadisme à leurs envies morbides. Ils savaient qu’à la fin, je voulais l’achever moi-même, mais avant ça, elle devait souffrir.
Lançant les dés tour à tour, je vis Ludo fouetter Juno avec un fouet dont la queue avait été modifié, à la place d’une fine tresse en cuir, se trouvait des lanières en cuir ornée de fines lames de cutter. Ainsi quand Ludo l’eut frappé avec, son corps fut rapidement recouvert d’une multitude de petites entailles qu’il avait arrosé de vodka pour plus de souffrance. Enzo avait eu le droit à la batte de base-ball et après l’avoir frappé à l’arrière des jambes, il l’avait baisé avec, la lui enfonçant le plus loin possible. Ludo, utilisa sa bouche pour se faire sucer, avant que ce soit le tour de son acolyte.
Juno fut mise à quatre patte et Enzo l’avait sodomisé à sec avant qu’il ne soit rejoint par Ludo, dans le même orifice. Ces derniers prirent leurs pieds, jusqu’à ce Ludo s’empare des pinces qu’il avait délaissé plus tôt. Il prit place derrière elle et attrapa les lèvres vaginales avec ces dernières, puis avec son couteau il les découpa soigneusement et avec une certaine délectation. Il lui fit ensuite une excision du clitoris, arrachant un strident cri de douleur de la part de sa victime.
- Elle ne pourra pas ressentir de plaisir quand je vais la baiser, dit-il avant de la prendre sans ménagement.
Enzo, lui s’empara d’un coupe griffe pour chien et lui excisa les tétons. Je me savais sadique, mais ces deux mecs étaient vraiment tarés. Ils continuèrent pendant plus d’une heure leur jeu tordu avant de se finir sur le corps quasiment inerte de mon ex-femme.
- Boss, dit Enzo essoufflé.
- Elle est quasiment morte, assura Ludo.
Le sol était couvert de sang, tout comme le corps de Juno et de ces deux amants du moment. Juno avait scalpé d’un sein, son anus bâillait tellement que le foutre et la pisse de Ludo s’écoulait de ce dernier. Sa chatte était fendue jusqu’à son nombril.
Je me levai et m’approchai. Je la saisis par les cheveux. Usant d’un dernier effort, elle ouvrit les yeux.
- Il s’appelle Ugo et il n’a pas de nourrice, il a une mère. Une femme qui lui donne le sein, le tient contre sa peau nue pour le rassurer et qui lui donnera tout ce que toi, tu ne lui donneras jamais. Il ne saura jamais que tu as existé, ni qu’il est sorti de ton utérus.
- Santo...
- Je te promets qu’il saura aimé et choyé, lui assurai-je froidement.
Je ne lui laissai pas terminer sa phrase et lui tirai une balle en pleine tête. Après ça, on nettoya tout le bordel. Enzo et Ludo prirent une douche avant de faire disparaître toutes les preuves. Je fis appelle à une équipe de nettoyage pour tout nettoyer méticuleusement mon chez moi. Ludo et Enzo s’occupèrent de faire disparaître le corps, le piloris et le matériel de torture.
Après cette soirée animée, je dus préparer la liste que Louve m’avait envoyé un peu plus tôt dans la soirée. Je lui envoyai un message pour la prévenir de mon arrivée avant de terminer la valise.
Franchissant la porte de l’appartement, je jetai les clés sur la console de l’entrée, puis tirai la valise jusqu’au salon ainsi que le sac de courses avec des affaires pour le bébé. Un de mes hommes était passé pour lui apporter des couches, des vêtements et un couffin. Une délicieuse odeur embaumait la pièce et je vis la table pour le dîner dressée. Allongé dans son couffin, mon fils dormait profondément.
Je tournai la tête et posai enfin mon regard sur elle. Louve était nue, à genoux, maintenant sa position à la perfection. Son regard était rivé sur le sol. Je m’approchai d’elle et effleurai sa joue pour la féliciter.
- Il a mangé quand la dernière fois ? lui demandai-je.
- Il y a une demi-heure, monsieur, me répondit-elle.
- Parfait. Rends-toi dans la salle de bain à quatre pattes et fais-nous couler un bain.
- Oui, monsieur, me répondit-elle tout en s’exécutant.
Je pris plaisir à la voir ramper à quatre pattes à travers le salon, puis remonter le couloir et disparaître dans notre chambre. Peu après, j’entendis l’eau de la baignoire couler. Je me saisis du petit sac en toile que j’avais préparé à part, puis délicatement, je mis la baby-cam en route avant de rejoindre Louve. Cette dernière était à genoux, près de la baignoire, et surtout prête à me servir.
- Tu es belle, tu le sais, lui dis-je.
- Merci, Monsieur, me répondit-elle dans un murmure.
Je me déshabillai et vins m’asseoir sur les toilettes après en avoir refermé la cuvette.
- Rampes vers moi et montre-moi que tu es heureuse de me voir.
Louve se mit alors à avancer dans ma direction à quatre pattes. Elle déglutit et se pencha pour poser un baiser sur mon pied, puis sur l’autre. Silencieux, je la regardai faire. Sans un mot, ni me toucher, elle sema une pluie de petits baisers timides sur mes jambes, remontant doucement vers mon sexe qui s’était dressé sous l’excitation de ses délicates attentions à mon égard. Louve se redressa et avec son nez, elle effleura mes couilles, posa de tendres baisers dessus avant de les happer entre ses lèvres. Je fermai les yeux quand je sentis sa langue hésitante me lécher et se balader sur ma hampe dressée, avant de faire le tour de mon gland. Elle lapa même la perle salée qui suintai de ce dernier. Je plongeai mes mains dans ses cheveux et jurai quand enfin, elle me prit dans sa bouche. Je soulevai mon bassin et cherchai à m’enfoncer au plus profond de sa gorge. Saisit d’un haut de cœur, Louve se retira et toussa alors qu’une larme coulait le long de sa joue.
- Encore ! exigeai-je dans un souffle rauque. Ouvre la bouche et respire, lui indiquai-je tout en guidant ma queue dans bouche.
Louve obtempéra et me prit à nouveau dans sa bouche, je grognai, heureux, et entamai de doux aller-retour. Je me retirai, avant de plonger d’une seule poussé aussi loin qu’elle put m’accueillir. Mes mains autour de sa gorge, je poussai encore jusqu’à sentir mon gland buter contre le fond de sa gorge et travers mon toucher. Son nez dans mes poils, Louve posa sa main sur ma cuisse et aussitôt je me retirai pour la laisser respirer. Je recommençai à nouveau et à plusieurs reprises tellement le fait de sentir sa gorge se contracter autour de mon sexe était à lui seul le meilleur aphrodisiaque du monde.
- Je vais jouir dans ta bouche et tu vas tout prendre, tout avaler ensuite me nettoyer avec ta langue, lui dis-je dans un souffle avant de la
Je lui baisai sa bouche sans plus aucune retenue. Le plaisir se forma dans mon bas-ventre, prêt à exploser, et ce, sans prévenir. Je mordis mon avant-bras, pour étouffer mon râle de plaisir, donnant encore une impulsion de bassin avant de jouir. Je sentis le premier jet sortir douloureusement et tapisser sa gorge, Louve déglutit autour de mon gland et avala mon foutre à chacune de mes généreuses éjaculations, gardant mon membre dans sa bouche. Sa langue tourna langoureusement autour de mon gland sensible, effleurant mon frein et m’arrachant de longs gémissements de plaisir. Elle prit soin de me nettoyer entièrement, lapant chacune des gouttes de mon sperme, preuve de mon désir pour elle.
Mes jambes tremblèrent et je dus me retenir au meuble de la salle de bain pour ne pas défaillir. Je me retirai et rapidement aidai Louve à se mettre debout. Ma main dans sa nuque, je vins plaquer ma bouche sur la sienne avant de l’embrasser sauvagement. Elle s’accrocha par réflexe à moi quand je la soulevai dans mes bras. Je posai mon front contre le sien et lui ordonnai de me regarder.
- Tu as été parfaite aujourd’hui. Tu mérites une récompense.
- Merci, Monsieur.
- Je ne peux pas te faire l’amour, le doc m’a conseillé d’attendre pour te prendre ici, dis-je tout en effleurant son intimité de ma main. Hier soir, je t’ai prise ici et ce matin je t’ai retiré le plug. Dis-moi que tu le veux encore, me sentir te prendre ici et porter le plug en toi pour garder mon foutre dans ton fondement, lui demandai-je tout en plongeant mon index dans son œillet qui était un peu plus souple qu’avant.
- S’il vous plaît, Monsieur. J’ai aimé tout ce que vous m’avez fait.
- Tu veux, ma queue ou mes doigts ?
- Votre sexe, Monsieur.
- Bien, je vais te donner les deux et ensuite tu porteras encore toute la nuit le plug en toi. Mais avant ça, je vais te donner ta récompense, dis-je en l’embrassant chastement. Tiens tes jambes bien écartée pour moi.
Vautrée sur le meuble de la salle de bain, son dos meurtri contre le miroir de la salle de bain, les fesses au bord du meuble et coincée entre les deux vasques. Louve m'était entièrement offerte et j'avais hâte de pouvoir en disposer comme bon me semblait.
Tout en me laissant tomber à genou, je la recouvris de baisers et effleurai son corps qui frissonnait sous mes doigts. Ma bouche sur son pubis savamment bien épilé et recouvert d’un petit triangle de poils. Plongeant mon nez à l’intérieur, je humais sans retenue son doux parfum sucré et musqué. Louve chercha mon regard et le trouva. Silencieux, on échangea à travers nos caresses et nos regards. Mes mains autour de ses cuisses, je l’incitai à les écarter et m’offrir la vision la plus érotique de son être.
Ebloui par la vue de son sexe doux et délicat. Recouvert d’un liquide visqueux et fluide, signe de son excitation évidente, elle lança brusquement la tête en arrière tout en laissant échapper mon prénom dans un soupire de plaisir. Avec mon pouce, j’effleurai son bouton de chair et le massai longuement tout en venant titiller sa rose avec mon autre main. Ma langue effleurant son intimité, fouillant ses chairs sensibles et trempées. Je trouvai son bouton de chair et le happai entre mes lèvres. Ondulant contre ma bouche, Louve approuva mes attentions et mes caresses.
Je pris plaisir à m’abreuver de son nectar. Je voulais la voir exploser encore une fois entre mes bras et cela n’allait pas tarder à arriver. Son corps se tendit, son plaisir coulait à flot sur ma langue qui fouillait son con de fond en comble. Ses soupirs étaient devenus des longs gémissements, et même par moment des cris salvateurs. Louve se tendit soudainement, ses jambes furent prises d’intenses tremblement et elle hurla brusquement mon nom avant de se mettre violemment à convulser. Je profitai alors de son orgasme et des répliques de ce dernier pour venir me fondre en elle.
- Merci, Monsieur, murmura-t-elle alors que je poussai avec ma queue sur son orifice.
- Putain de merde, j’aime te sentir autour de moi. Tu es si serrée, dis-je tout en me logeant aussi profondément que possible.
Enfoncé jusqu’à la garde, Louve ondula sous moi, et créa ainsi une délicieuse friction entre nous. Je bougeai et la vis fermer les yeux. Lentement, j'ondulai et après l’inconfort, je vis le plaisir inonder son regard. Ce fut très certainement un plaisir brut et extrêmement intense, car elle me supplia de ne pas m’arrêter et pour le coup, j’en aurais été incapable. Admirant avec fierté, ma queue qui la labourait avec fougue. Je vins la masser avec mon pouce, lui arrachant un violent soubresaut.
Louve s'accrocha aux bord des vasques et alors que j’entamai un mouvement de bassin dans un rythme de plus en plus soutenu. Elle se crispa soudainement autour de ma queue la comprimant douloureusement et l’entravant de ses muscles. Louve lança sa tête en arrière et son corps entier se mit à convulser. Vociférant mon nom dans son orgasme. C'était la première fois que je voyais une femme jouir aussi violemment entre mes bras. Mais rapidement cette vision s’estompa, effacer par mon propre plaisir que sentis se former, prêt à exploser à nouveau. Vivement, je me retirai, avant de replonger brusquement en elle. Je recommençai, encore et encore, jusqu’à ce que subitement, je plongeai en elle, jusqu’à la garde éjaculant douloureusement et remplissant son orifice de mon foutre. Un long râle de plaisir résonna dans la salle de bain et je m'écroulai, essoufflé et fracassé par mes propre émotions, sur celle qui était, à présent, mienne. Refermant ses membres autour de moi, elle ne dit rien, se contenta de respirer et d’encaisser les coups et de se soumettre à mes décisions. Mon front contre le sien, je me retirai en douceur, puis ouvrit le tiroir de la salle de bain avant de me saisir du pochon dans lequel se trouvait le plug. Je le sortis et crachai dessus avant de venir le lui insérer. Louve se mordit la lèvre et lança la tête en arrière, avant de prendre une grande inspiration, une fois ce dernier en place. Je la saisis par le menton et vins l’embrasser, langoureusement.
- On va prendre un bain, dis-je tout en l’aidant à descendre du meuble.
Je pris place dans la baignoire et invitai Louve à me rejoindre. Celle-ci enjamba la baignoire et s’installa en face de moi. Je fis passer ses jambes autour de moi et l’attirai contre moi. Louve garda le regard rivé vers le bas.
- Tu peux me regarder, tu sais.
- Je sais aussi que tu me hais.
- Tu crois ? Je te tiens peut-être responsable de la mort de mon frère, mais je ne te hais pas. Mon frère était un homme irresponsable, stupide et capable de se fourrer dans de sacrés emmerdes. Mais, je refuse de parler de lui avec toi. Je voudrai qu’on parle de nous. Lors de mon précédent mariage, je n’étais pas le meilleur mari du monde. Je ne le serai probablement jamais, mais j’ai envie de changer certaines choses. Mon mariage arrangé avec mon ex-femme était pour moi une corvée. Passer du temps avec elle, l’exhiber à mon bras, était une tâche hardie et parfois très compliquée, alors pour me défouler, j’avais une maîtresse, enfin tout est une question de nom. Pour le reste du monde, c’était ma maîtresse, enfin si cela s’était su, pour Juno, c’était un jouet, pour moi, c’était un moyen d’assouvir certaines de mes envies et surtout mes besoins, des besoins que ma femme était incapable de satisfaire. Juste de coucher avec elle, cela me provoquait des migraines et je priai après chaque ébats qu’elle tombe enceinte à fin de ne plus jamais avoir à la toucher. Mais vois-tu, toi, tu es différente. Quand je te vois ou bien quand je pense à toi, je bande et je me languis de te retrouver pour assouvir mes envies de la journée. J’ai eu bien des femmes dans mon lit, mais aucune n’a eu le dont d’attiser autant d’envies que toi, tu m’en procures. Même si jusqu’à présent, tu t’es montrée docile, je sais qu’au fond de toi sommeille une petite rebelle et j’ai hâte de la rencontrer pour mieux la dompter. Je ne prendrais pas de maîtresse, parce que je t’ai toi et que j’ai l’intention de faire de toi la plus parfaite des épouses. Tu seras ma femme, la mère de mes enfants, mais surtout la plus belle des maîtresses. Je t’apprendrai à me combler et satisfaire mes envies, même si celles-ci te paraissent surréalistes. Je suis un homme jaloux et je te le dis et te le répète, aucun autre homme n’aura le droit de poser la main sur toi, sauf s’il désire finir manchot. Je vais te dire comment t’habiller, comment te maquiller quand nous devrons faire des apparitions publiques. Je vais t’imposer des séances de sport et de cardio ainsi que de gym pour que tu puisses suivre le rythme lors de nos échanges intimes. Tu auras un emploi du temps à respecter et si jamais tu faillis alors je devrais te punir. Une intendante s’occupera de la maison, elle fera les courses, le linge et le ménage. Elle cuisinera quand tu ne pourras pas le faire toi-même. Ugo n’aura pas de nounou, enfin pas tant qu’il aura besoin de toi pour le nourrir, tu seras seule pour le gérer. Je vais t’allouer une rente mensuelle pour que tu puisses lui acheter des vêtements et tout ce dont il a besoin et ce dont toi aussi tu auras besoin pour tes besoins primaires de femme, le reste comme tes vêtements, sacs, chaussures, et autres seront de mon ressort. J’assisterai à tous tes rendez-vous médicaux, et je prendrais les décisions que je jugerai nécessaire. Tu as des objections ?
- Non, Monsieur, répondit-elle.
- Tu es sûres ?
- Puis-je répondre sans craindre votre courroux ?
- Je t’écoute.
- Pourquoi me demander mon avis ? Vous m’avez acheté à mon père comme si je n’étais qu’une vulgaire vache laitière et reproductrice. Je sais que je n’ai pas mon mot à dire et que votre volonté est loi.
- Louve, même si les sentiments avaient leur place entre nous, je ne changerai pas pour autant. Je serais celui qui commande et toi, tu serais celle qui obéit. Tu me défierais et en réponse, je te punirai quand même. Même si tu me détestes parce que je t’ai acheté à ton père, tu préfères être à moi ou sous le joug de ta mère ?
- A toi, me répondit-elle en soupirant.
- Bien que j’apprécie que tu m’appelles Monsieur, je suis ton mari, alors à l’avenir c’est par mon prénom que tu m’appelleras ou que tu remercieras. Oh, j’ai également d’autres exigences, mais on a le temps pour voir ça. Demain, on ira en ville. Ugo a besoin d’affaires et j’aimerai que tu lui construises sa chambre. Que ce soit un endroit où toi et lui vous vous sentirez bien et où tu seras sa maman. Un endroit où je serais juste son père et où tu m’apprendras à tisser un lien avec lui, un lien aussi puissant que celui tu auras avec lui.
- Un endroit où il n’y aura pas de sexe.
- Jamais et oublies, tu ne pourras pas t’en servir de refuge pour m’échapper.
- J’en suis consciente, me dit-elle.
- Laisse-moi te laver, avant qu’Ugo ne se réveille et ne réclame tes seins.
Je tendis la main pour attraper l’éponge végétale et le savon. Je fis mousser ce dernier avant de prendre le temps de la laver, explorant son corps avec l’éponge et faisant preuve de douceur à son égard. Après l’avoir lavé, je lui tendis l’éponge et le savon. Louve entreprit alors de me laver à son tour. Elle me fit même mon shampoing et pour la première fois depuis très longtemps, j’eus l’impression d’être détendu et apaisé. Louve me rinça les cheveux avant d’attendre mes ordres.
- Tu peux sortir et te sécher, lui dis-je.
Cette dernière se leva et quitta la baignoire. Elle attrapa une serviette et s’enroula dedans avant d’en prendre une autre pour ses cheveux. Naturellement, elle sortit deux autres serviettes qu’elle déposa près de la baignoire pour moi. Je sortis à mon tour de la baignoire et enroulai une serviette autour de ma taille avant de prendre l’autre pour m’égoutter et m’essuyer rapidement les cheveux et le visage. Je pris même le temps d’éponger son dos, sans frotter. Louve tressaillit et ne pus s’empêcher de grimacer.
Après s’être séchée, je pris soin de ses blessures et de son dos avant de lui tendre une de mes chemises. Elle s’enroulant dedans avant de s’asseoir sur le lit pour se démêler les cheveux. Peu après, le babyphone émit un bruit et je vis Louve ranger sa brosse à cheveux avant de quitter la chambre pour aller voir Ugo. Je la suivis dans le salon et pris place dans le canapé, avec ma tablette tout en me servant un verre de whisky. Tenant notre fils dans ces bras, Louve se planta devant moi et déglutit.
- Santo ?
- Oui ?
- Est-ce que tu voudrais essayer quelque chose avec moi et Ugo ?
- Tu veux essayer quoi ?
- Te permettre de tisser un lien avec ton fils pendant qu’il mange.
- Explique-moi ça ?
- J’ai regardé une vidéo ce matin enfin plusieurs pour me renseigner sur les bébés...
- Louve, explique-moi seulement ce que je dois faire, coupai-je alors qu’Ugo s’impatientait déjà.
- T’asseoir confortablement dans le canapé et me laisser m’asseoir entre tes jambes, de sorte que mon dos soit contre ton torse.
- OK, dis-je tout en m’installant avant de lui faire signe de venir prendre place à son tour.
Louve prit place entre mes jambes, son dos contre mon torse. Elle s’allongea contre moi avant d’installer Ugo sur son ventre, allongé sur le côté. Elle me demanda de le tenir, alors je glissai mon bras sous son petit corps fragile avant de la voir presser son sein pour faire monter le lait. Une goute de ce dernier perla sur son téton et elle guida alors notre fils à ce dernier. Telle une tête chercheuse, secouant énergiquement la tête, il trouva sa cible et un bruit de succions se fit entendre. Pliant les genoux, Louve posa sa tête contre mon épaule et osa lever la tête pour chercher mon regard.
- Sur la vidéo, la femme dit que c’est la position australienne avec un papa kangourou.
- Je vois. Merci de me faire partager ce moment. Je veux qu’il fasse partie de notre routine. Peut-être pas le soir, mais pourquoi pas le matin quand ce monsieur prendra sa première tétée, en plus tes montées de lait sont plus généreuses le matin et je pourrai en profiter un peu.
- Comme il te plaira, me répondit-elle en bâillant.
- Ferme les yeux, repose-toi un peu, je veille sur vous.
- S’il lâche mon sein tu peux essayer de le mettre à l’autre. Il faut...
- Je t’ai vu faire, reposes-toi, lui répétai-je tout en effleurant la tête de mon fils, ses yeux grands ouverts, rivés aux miens, bien que sa vision à cette distance fût encore floue.
Louve ferma les yeux et peu à peu, je la sentis s’endormir quand sa respiration fut douce et régulière.
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