Chapitre 4 : Louve...
Debout dans la cuisine, Ugo callé dans une écharpe de portage, que je portai sous la chemise que Santo m’avait cédé en guise de pyjama pour la maison. Je préparai le petit déjeuner et étais en train de retourner les œufs brouillés dans la poêle quand je sentis deux mains se poser sur ma taille et un baiser à l’arrière de mon crâne.
- Merci pour ce petit déjeuner, mais je croyais t’avoir dit de rester au lit après sa tétée, dit-il tout en mordillant mon oreille avant de glisser sa main entre mes fesses et faisant pression sur le plug qu’il m’obligeait à garder en moi toute la nuit.
- Je sais, mais Ugo était un peu grognon et je voulais pas que ces pleurs te réveillent, alors je l’ai calé contre moi, dans l’écharpe et il vient juste de s’endormir.
- Souffle, dit-il, tout bas.
- Je... J’ai notre fils dans mes bras.
- Assure-toi qu’il ne lui arrive rien, répliqua-t-il tout en tirant sur le plug.
Je m’accrochai d’une main au plan de travail tout en serrant Ugo contre moi. Santo posa le plug dans l’évier avant de me pénétrer. Je sentis son sexe dur faire pression sur mes sphincters avant les franchir sans trop de douleur. Il m’attira contre lui, m’empalant littéralement sur son membre. Sa bouche dans mon cou, il murmura contre mon oreille combien mon cul était le paradis pour lui, tout en ondulant langoureusement. Je déglutis et fermai les yeux tout en sentant le plaisir monter peu à peu et ce malgré mon envie de le haïr pour tout ce qu’il me faisait. Santo donna un coup de rein qui me ramena brusquement à la réalité avant de tenir par les cheveux. Soudain il se déchaina tel un possédé. Il grogna et m’interdit de jouir, au moment précis où mon plaisir fut à son paroxysme. Je serrai les dents et tentai de penser à autre chose pour ne pas craquer. Dans un dernier coup de rein, il se vida et je sentis son foutre m’inonder généreusement. Après ça, il se retira et s’empara du plug qu’il passa sous l’eau froide, avant de venir le remettre en place. Le contact gelé de ce dernier me fit sursauter et couiner de surprise. Je le vis ensuite se rhabiller et se laver les mains avant de s’installer à table.
- J’ai une faim de loup, me dit-il en souriant.
- Bon appétit, lui répondis-je après lui avoir servi son assiette.
Je pris place à table et commençai à manger à mon tour. Ce dernier ne me quitta point du regard sauf pour consulter son téléphone. Je mangeai en silence mon bol de muesli avec mon yaourt et mes framboises. Je bus mon verre de jus d’orange tout en veillant sur Ugo. Une fois terminée, je me levai pour débarrasser et faire la vaisselle. Santo, lui se leva et se cala dans mon dos avant de poser un baiser sur ma tempe.
- Je vais me préparer, je dois monter pour gérer un truc à propos des travaux à la maison. Tu trouveras de quoi te préparer sur le lit, douche-toi et tu pourras le retirer toute seule pour te laver. Tu pourras ensuite tirer ton lait et préparer des affaires pour le petit, on sort pour la journée. Tu as un rendez-vous chez le gynécologue. Il veut voir si tout va bien pour toi. L’autre con que tu as vu m’a dit qu’il te faudrait des mois pour te remettre de ton accouchement et bien que j’aime te prendre par le cul, j’ai envie de gouter à cette chatte.
- J’ai lu sur internet qu’il faut six à huit semaines pour qu’une femme se sente psychologiquement bien pour avoir des rapports sexuels. Ils disent que c’est en lien avec le fait qu’elle ait du mal à accepter les changements sur leur corps. Et d’après ce que j’ai lu, ce serait plus long pour une femme qui allaite.
- Mais, toi, tu n’es pas comme toutes ses femmes, dit-il.
- Parce que je n’ai pas le choix, surtout, répliquai-je avant de le regretter aussitôt quand je vis son regard devenir noir et s’emplir d’une colère froide.
- Louve ! dit-il en me saisissant par le creux de mes joues. Je crois que jusqu’à maintenant, j’ai été conciliant, non ?
- Oui, répondis-je dans un souffle. Je te demande pardon, dis-je aussitôt.
- On règlera cela ce soir, me dit-il tout en me promettant silencieusement une punition qui allait me faire regretter mes paroles.
Ce dernier me lâcha et s’éloigna en colère. Une porte claqua et je ne pus m’empêcher de sursauter. Une larme roula sur ma joue, je l’essuyai du revers de ma main avant de terminer de ranger la cuisine. Je fis la vaisselle et une fois que j’eus terminée, je me rendis dans la chambre. Délicatement, je m’approchai du lit et défis l’écharpe de portage avant de poser Ugo au milieu du lit. Je me servis du traversin pour lui faire un couffin et le caller à fin qu’il soit en sécurité. Je me redressai et fis face à Santo. Ce dernier était en serviette, dégoulinant de partout. Je déglutis et baissai les yeux, ce dernier s’approcha de moi et posa sa main sur ma joue.
- Va te laver, je veille sur le petit le temps que je m’habille, me dit-il avant de m’embrasser sauvagement.
Perdue par ses actions contradictoires, ses réactions violentes et ses menaces silencieuses, je ne savais quoi penser de tout cela. Je me rendis dans la salle de bain, retirai la chemise que je portai, puis fonçai sous la douche. J’ouvris l’eau et la sentis couler le long de mon corps frissonnant. L’eau frappa mes muscles courbaturés et je me massai la nuque avant de me la faire craquer. Après ça, j’entrepris de retirer le plug qui étai en moi.
- Pas comme ça ! entendis-je derrière moi, sursautant de peur. Accroupis-toi et pousse sur tes muscles.
Sous son regard noir et encore rempli de cette lueur lugubre et terrifiante, je me baissai et posai mes deux mains sur la paroi de la douche avant de pousser. Une impression horrible me saisit et j’eus comme l’impression que j’allais me chier dessus et surtout devant lui. Je fermai les yeux et continuai à pousser tout en respirant calmement pour apaiser le feu de mes muscles. Le plug était impossible à sortir, mes muscles luttaient contre la pression que le jouet de mon mari m’imposait. J’eus l’impression alors de revivre mon accouchement, les images de ce dernier virent brusquement me hanter et les larmes inondèrent mon visage. Mon corps fut saisi de violents tremblements, ma respiration se fit saccadée et presque impossible.
Mes jambes cédèrent et rapidement je m’écroulai en position fœtal sous le jet. J’éclatai en sanglots tout en suppliant pour qu’on m’aide. L’eau se coupa net, une serviette de bain me couvrit et brusquement, on me sortit de la douche. Je poussai un hurlement de terreur, me débattit avant d’être maîtrisée et prisonnière contre un corps chaud. Une voix résonna à mon oreille et on me berça. Les yeux clos, mon visage niché contre le torse de celui qui me tenait contre lui, je m’apaisai. Ma respiration fut toujours laborieuse, mais les images dans ma tête, elles, elles disparurent.
- Cara, que s’est-il passé ?
- J’ai paniqué, murmurai-je. La douleur, les sensations, j’avais l’impression d’être là-bas, de le sentir sortir et de le voir mourir à cause de moi. C’est de ma faute s’il est mort. Je suis une mauvaise mère.
- Non ! Tu n’y es pour rien. Ce n’est pas de ta faute, Cara. Tu as fait ce que tu as pu. C’est fini, tu n’es plus là-bas. Je ne peux pas remplacer ce que tu as perdu ce soir-là, mais je ne suis pas d’accord avec toi. Tu es une super maman, regarde avec Ugo, tu t’en sors comme une reine.
- Je n’ai même pas pu le tenir dans mes bras, ni le serrer contre moi.
- Je suis désolé pour lui, vraiment. S’il avait survécu, je l’aurais élevé comme mon fils. Mes mots ne changeront pas ta douleur, mais c’est la vérité.
Santo me tint contre lui et posa un baiser sur mon front avant de me demander comment j’allais. Si je me sentais capable de me lever. Je m’exécutai encore tremblante et sous le coup de mes émotions. Ce dernier me serra contre lui et profita ce moment, pour me retirer lui-même le plug. Je ne pus retirer mon gémissement, ni mon soupire de soulagement.
- Va terminer ta douche, je vais me changer, me dit-il tout en lavant son jouet avant de le ranger dans le tiroir.
Je retournai dans la cabine de la douche et terminai de me laver. Je m’attardai sur mes fesses et mon intimité avant de me laver le reste du corps. Je profitai d’être sous la douche pour me laver les dents avant de sortir. Je m’enroulai dans une serviette éponge et m’essuyai rapidement avant de me rendre dans la chambre. Je trouvai sur le lit, un pantalon palazzo en gaz de coton marron avec une culotte nude en coton. J’enfilai la culotte avant de mettre le pantalon. Le haut était quant à lui un simple crop top en coton blanc dans lequel je pouvais mettre des coussins d’allaitement pour éviter les fuites. Le tout avec une chemise de Santo que je roulai et me contentai de nouer sur mon ventre, rendant le look très oversize. Je me rendis à la coiffeuse et pris les tire-laits que j’avais mis à chargé la nuit. Je les mis en place, utilisant la brassière pour les tenir en place.
Santo m’annonça qu’il allait partir pour rendre visite au chantier dans son appartement et m’annonça de ne pas l’attendre à genoux devant la porte pour l’accueillir à son retour, mais me demanda d’être prête à partir avec le petit. Il embrassa son fils et vint déposer un baiser sur ma tempe avant de partir. Je me coiffai et lissai mes cheveux avant de les relever en partie. Je n’avais jamais eu de frange, ni les cheveux court, mais je devais reconnaître qu’en regardant mon reflet dans le miroir, Ludmilla avait réussi avec brio à sauver le carnage que ma sœur avait causé. Je me maquillai sobrement, traçant un liner étiré noir, mis une paire de faux-cils avant de les maquiller avec un peu de mascara pour les unifier.
Une fois prête, je m’occupai de Ugo. Ce dernier était éveillé, il me fixait avec ses magnifiques gris et sa petite bouille dont j’étais tombée amoureuse, mais qui me rappelait sans cesse ce que j’avais perdu. Mon cœur de maman saignait, mon corps souffrait et ma raison s’était murée dans le silence, encore trop choquée par la violence des derniers événements que j’avais vécu. Vendue par mon père comme un vulgaire jouet. Un jouet pour satisfaire les envies et les appétits sexuels d’un homme qui me tenait responsable de la mort de son frère, un frère que je haïssais encore plus que lui. Santo croyait que j’étais la maîtresse de son frère, je ne l’avais pas démenti, mais la vérité était toute autre. Flavio Vicenzini m’avait drogué et violé avec quatre autres de ses amis tout ça parce que mon frère lui avait piqué sa voiture lors d’une course de voiture.
Soumise à la volonté d’un homme, contrainte de nourrir et d’élever son fils, voilà ce qu’était devenue ma vie, mais elle était meilleure que celle que j’avais eu jusqu’ici. Rebelle dans l’âme, maltraitée par ma mère qui voulait mater mon côté défiant, sans jamais réussir, jusqu’à ce qu’elle tente de me tuer, me jugeant inutile et infâme. Détruite par sept mois de maltraitance, d’abus et de tortures physiques toutes aussi violentes que ses tortures psychologiques.
Je reniflai et souris à Ugo qui gigotait dans le lit. J’entrepris de le changer et le laver à son tour dans le lavabo de la salle de bain. Je l’avais enveloppé d’une écharpe en gaz de coton, en position fœtal et tout en soutenant sa tête, je le baignai et lui offris un moment de détente, lui rappelant alors sa période dans le ventre de sa mère. Il bâilla et ferma les yeux avant de s’endormir. Je pus ensuite le sortir de l’eau et l’enrouler dans une serviette chaude et douce. Je le séchai en veillant a bien essuyer tous les replis de son petit corps, puis je l’habillai avant qu’il n’attrape froid. La couche mise, ainsi que son body, je lui mis un petit pantalon de jogging avec une paire de chaussettes douillettes, ainsi qu’un bonnet et des petites moufles pour qu’il ne se griffe pas le visage.
Je le posai sur le lit, puis j’entrepris de préparer son sac à langer avec un change, des couches propres et de quoi lui nettoyer les fesses. Je glissai l’échappe de portage dans ce dernier, avant d’aller retirer le tire-lait. Je transvasai le lait dans les poches pour le congeler, puis je nettoyai ce dernier avant de désinfecter mes aréoles. Je mis un peu de crème pour éviter d'avoir des crevasses aux tétons. Celle-ci m’avait été recommandé par l’infirmière et elle était également inoffensive pour les bébés et inodore.
Ugo était installé dans son cosy, j’étais assise sur le canapé, en train de mettre mes chaussures, une paire de basket en toiles. Je levai la tête quand je vis la porte de l’appartement s’ouvrir sur Santo. Ce dernier sourit quand il nous vit prêts à partir. Il s’empara du cosy et m’invita à le suivre. La bandoulière du sac à langer sur mon épaule, je le suivis et fus ravie de sortir prendre l’air. Santo me guida à l’ascenseur et ce dernier m’attira contre lui, son bras autour de ma taille.
- Tu es magnifique. J’aime beaucoup ta façon de te maquiller.
- Merci, tu as beaucoup de goût.
- Cela ne t’absout pas de ta punition pour ton insolence de ce matin.
- Je sais, et je suis encore désolée, répondis-je.
- Je tiens compte de tes excuses, mais tu mérites quand même ta punition. Sinon, tu veux savoir le programme de la journée ?
- Je me souviens que tu as parlé de shopping, d’un déjeuner en ville et d’un rendez-vous gynécologique.
- C’est ça, on va aller acheter de quoi construire une pièce pour Ugo et tout ce dont tu auras besoin pour lui.
- Merci Santo. Est-ce que je peux te poser une question ?
- Je t’écoute.
- C’est à propos de l’éducation de notre fils. Est-ce que tu as une vision particulière de celle-ci ? Je refuse de donner à Ugo, celle que j’ai reçu de mes parents. Quand j’étais petite, j’aimais découvrir le monde, mais mes parents, eux, ne le supportaient pas et me restreignaient beaucoup.
- Et toi, tu l’envisages comment ?
- Je sais qu’il est le fils d’un prince de la mafia et je sais que ton monde à des codes et des règles bien définis, mais on pourrait lui laisser de l’espace et lui apprendre à se débrouiller tout seul tout en restant là pour l’aider s’il a besoin de nous. Je ne veux pas de barreaux, ni de barrières, enfin sauf si cela à pour but de lui sauver la vie. Ce que je veux dire, c’est que je ne veux pas le restreindre, ni l’enfermer dans une case qui sera trop petite pour lui.
- On a encore un peu de temps pour ça, mais j’aime ta vision. J’ai moi aussi été restreint et je connais la frustration que cela implique et éveille en soi. Tu parles de le laisser s’éveiller à son rythme et ne pas te dire que ce n’est pas de son âge, ni qu’il est trop petit pour faire certaine chose.
- Oui, c’est ça, affirmai-je, soulagée, de voir Santo me comprendre.
- Je crois que toi et moi sommes sur la même longueur d’ondes questions éducations des enfants. Tu es une super maman, Louve.
Déambulant dans un grand centre commercial, Santo poussait la poussette avec le cosy de notre fils. Après un arrêt dans une boutique spécial pour bébé que Santo avait quasiment dévalisée. On avait opté pour lui prendre un berceau, en réalité j’en avais acheté deux pour différentes pièces de la maison, enfin surtout un pour l’étage et un autre pour le rez-de-chaussée. Pour le reste, certaines choses m’étaient inutiles. J’avais quand même acheté des biberons pour le petit au cas où, ainsi que de nouvelles poches pour stocker mon lait. Le magasin avait accepté de nous livrer directement aux vues de l’ampleur de nos achats. Après le magasin de bébé, je dus faire une pause pour nourrir le petit goinfre. Santo m’avait alors laissé dans un café, où je m’étais commandé un jus multivitaminés, et installée dans le fond, à fin de nourrir Ugo. J’avais également offert un café à mon garde du corps.
Nourrissant Ugo, je levai la tête quand je vis Santo revenir. Il demanda un café à la serveuse avant de se glisser sur une chaise en face de moi. Sans un mot, il posa quelque chose sur la table, puis lentement le fit glisser dans ma direction. Je déglutis en apercevant l’écrin en velours noir. Santo l’ouvrit et je baissai le regard sur l’ensemble de bagues qui trônaient sur le coussin en satin.
Le solitaire taillé en émeraude, était monté sur un anneau en platine serti de diamants. La bague de fiançailles était sublime, tout comme l’alliance. En platine, l’anneau était large, recouvrant ma phalange entièrement. Elle avait un effet de dentelle et était orné de microdiamants. Parmi les reliures de l’effet dentelle, je pus aisément distinguer un «S» et «V» entrelacées. C’est ainsi que je compris que cette bague n’était pas une simple bague de mariage, c’était surtout un bijou de famille.
- Santo, murmurai-je.
- Je l’ai fait mettre à ta taille quand j’ai commandé ta bague de fiançailles.
- Elle est magnifique, enfin, elles le sont toutes les deux.
- Je suis ravi de le savoir, car elles ne te quitteront plus jamais, dit-il tout en les faisant glisser le long de mon annulaire.
C’est ainsi que je vis, qu’il portait lui aussi une alliance. Il me rassura presque aussitôt en répondant à ma question silencieuse.
- Non, ce n’est pas la même que celle que je portai quand j’ai épousé mon ex-femme. Je l’ai retiré le jour où cette dernière a tiré sur mon père.
- Quoi ?! demandai-je, complètement effarée.
- Juno a tiré sur mon père parce qu’elle avait l’ambition de devenir sa femme, et comme ce dernier ne l’a jamais regardé comme elle le voulait, mais surtout parce qu’elle a été coiffé au poteau par la femme de mon frère. Elle a été guidée par sa jalousie et y a cédé.
- Je... Ton père, comment va-t-il ?
- Bien, il va, à nouveau, devenir père et semble avoir retrouvé en plus d’une nouvelle jeunesse, le bonheur.
- Félicitations à lui.
- Tu vas les rencontrer. Ils ont organisé une fête pour l’arriver du bébé. Nous sommes invités.
- On aurait dû leur acheter un cadeau quand nous étions au magasin pour bébé.
- C’est vrai, mais j’ignore ce dont Tosca à besoin et le sexe du bébé. On aura le temps d’y retourner. Et sinon, Ugo, il avait vraiment faim ?
- Oui, un vrai petit goinfre.
- Il aurait tort de se priver, répliqua ce dernier.
- Tu peux me passer l’écharpe de portage. Je vais le caller de façon à ce qu’on puisse continuer.
- On va attendre qu’il ait terminé, j’ai besoin de ton entière disponibilité pour la suite.
- C’est quoi la suite ?
- Toi qui m’offres un défilé privé.
Je grimaçai car je n’aimais pas faire de shopping. En réalité, j’avais contrairement à ma sœur pris l’habitude de le faire sur internet. Santo me sourit, je déglutis et compris que j’allais souffrir.
Après sa tétée, Ugo chouina et je vis Santo le porter à travers le centre commercial alors que je poussai la poussette vide de ce dernier. Santo me guida dans une boutique de vêtements pour femmes. Il prit un charriot avec un portant avant de me guider à travers les rayons. D’une main, il tenait notre fils et de l’autre, il fouillait les rayons de vêtements pour moi.
- Tu n’as pas besoin de ma taille ?
- Non, je connais déjà tes mensurations. Je t’ai déjà commandé des vêtements décontractés pour la maison, ainsi que des leggings pour le sport. Quant au reste, c’est moi qui choisis, me dit-il tout en effleurant ma joue.
Je hochai la tête et suivis ce dernier à travers les rayons. Après une demi-heure à déambuler et à voir Santo remplir son chariot, ce dernier m’invita à le suivre jusqu’aux cabines d’essayage. Ce dernier installa son fils dans sa poussette avant de m’inviter à essayer des vêtements. Je me rendis dans une cabine de libre et me soumis aux caprices et idées de Santo. J’essayai une première tenue qui était une petite robe noire, simple à manches longues moulante. Une petite robe basique. J’ouvris le rideau de la cabine et je montrai ma tenue à Santo. Ce dernier me lorgna tel un fauve. Et après cela, je dus enchaîner les essayages. Santo valida où non les tenues qu’il avait choisies. La plupart de ses looks étaient composés de robes, mais aussi de shorts, de jupes et ce dernier avait su décerner mon goût pour les looks bohèmes, légers et parfois transparents.
Essayant une dernière robe, je dus demander de l’aide à Santo pour nouer les lacets dans mon dos. Je tirai le rideau pour y passer ma tête et vis mon mari lever la tête.
- Un souci ? me demanda-t-il.
- Oui, j’ai besoin de toi, pour l’attacher. Je ne comprends pas comment elle se noue.
Santo se leva de la banquette et tira la poussette vers le rideau de notre cabine, puis il rentra avec moi. Se glissant derrière moi, je sentis ses doigts effleurer ma peau nue. Mon souffle se coupa et Santo le sentit. Il m’obligea à soutenir son regard à travers le miroir, puis effleura la peau de mes bras nus. Délicatement, il se pencha à mon oreille et m’embrassa dans le cou. Je penchai la tête sur le côté et mordis ma lèvre pour réprimer mon gémissement.
- Tu vas devoir être très silencieuse.
- Quoi ? Pourquoi ? demandai-je.
- Parce que je vais te baiser, ici, dans cette cabine, contre ce miroir.
- Mais…
- Louve, dois-je te rappeler que tu es à moi et que je fais ce que je veux.
- On pourrait nous surprendre ?
- Tais-toi ! m’ordonna-t-il tout en me déshabillant intégralement dans la cabine d’essayage, avant de me plaquer contre le miroir.
Je frissonnai quand mes seins entrèrent en contact avec ce dernier. Sa main de géant me maintenant le visage contre ce dernier, son autre main effleurant mon œillet clos. Il m’ordonna dans un souffle d’ouvrir la bouche et plongea ses doigts dans ma bouche.
- Suce ! exigea-t-il.
Mon regard rivé au sien, je m’exécutai et suçai ses doigts. Je fis tourner ma langue autour de ces derniers avant d’entamer de petits va-et-vient. Ce dernier grogna contre mon oreille avant de retirer ses doigts couverts de ma salive. Il vint ensuite, les insinuer dans mon anus. Je les sentis franchir mes sphincters, puis tourner tout en allant et venant. Je serrai les dents avant de mordre le dessus de ma main pour étouffer mon gémissement de plaisir. Sur le point de jouir, Santo retira ses doigts et murmura à mon oreille.
- Même pas en rêve, petite chienne. Tu n’as pas le droit de jouir. Si tu me désobéis, ta punition de ce soir pourrait fortement s’aggraver, me prévint-il tout en guidant son gland contre mon orifice. Tu as compris ?
- Oui, j’ai compris, répondis-je.
Ses deux mains sur ma taille, il donna un brusque coup de rein, plongeant en moi jusqu’à la garde. Je mordis mon bras étouffant mon cri de douleur. Ce dernier se retira et recommença avant de me baiser sauvagement. Le rideau de la cabine n’étant pas entièrement fermé, je croisai le regard horrifié d’une femme qui n’eut aucun mal à comprendre ce qui se passait dans la cabine. Santo le vit et se pencha à mon oreille.
- Oups, je crois que tu vas faire des envieuses.
Honteuse, je lui lançai un regard de surprise. Santo reprit ses assauts et me tapa virulemment les fesses avant de jouir brusquement en moi. Son souffle irrégulier effleura ma peau frissonnante. Il posa sa tête contre mon crâne et doucement se retira. Il sortit un mouchoir de sa poche et se nettoya avant de m’essuyer à mon tour. Je déglutis, et fermai les yeux tout en essayant de faire refluer la vague de mon plaisir. Santo ramassa la robe et me sourit avec de me saisir par le menton. Il apposa sa bouche sur la mienne avant de susurrer.
- Merci pour cette séance shopping très torride. Rhabille-toi, Cara. J’ai faim et une table nous attend dans un de mes restaurants préférés.
- Je fais vite.
- Je te laisse avec Aldo et le petit, je m’occupe de passer en caisse.
- Je te rejoins, dis-je tout en enfilant ma culotte.
Je me rhabillai tout en essayant d’effacer la honte de mon visage. Avant de sortir, je croisai mon reflet dans le miroir, et pris deux secondes pour me recoiffer. Je quittai la cabine et me penchai sur la poussette où se trouvait mon fils. Ce dernier dormait paisiblement, sa main contre sa bouche. Je rejoignis Santo qui était en train de régler la facture. Ce dernier confia les sacs à un de ses hommes qui guettait dans les allées du centre commercial.
Annotations