Chapitre 5 : Louve...

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Franchissant les portes du restaurant que Santo avait choisi, je suivi ce dernier quand brusquement, j’entendis un cri de surprise et surtout d’horreur. Je levai la tête et m’arrêtai net. Mes mains se mirent à trembler et mon cœur à battre encore plus vite. Ma respiration se coupa et je sentis la peur me saisir. Santo passa son bras autour de ma taille et se pencha à mon oreille avant de murmurer :

  • Viens, notre table nous attend et Ugo va bientôt réclamer son dû.
  • Tu savais qu’ils étaient là ? lui demandai-je.
  • Oui, et j’ai l’intention de satisfaire leur curiosité, surtout celle de ta sœur. Regarde comment elle te dévisage.

Je détournai le regard et vis en effet que celle-ci me lorgnait avec colère, rage et jalousie. Santo poussa la poussette et passa sa main dans ma nuque pour me guider jusqu’à notre table. Celle-ci se trouvait dans un espace reculé, mais était parfaitement visible depuis celle où se trouver mes parents et ma sœur. Composée d’une banquette circulaire, Santo m’invita à me glisser sur cette dernière avant de sortir Ugo de son cosy. Il me le tendit et posa son sac à langer à mes côtés. Je me callai contre le dossier de la banquette avant de voir Santo se glisser à mes côtés. Un serveur arriva et voulut me tendre un menu, mais Santo déclina.

  • Je vais choisir pour ma femme, expliqua-t-il vivement.

Le serveur hocha la tête et prit la commande de Santo. Ce dernier opta pour un verre de bourbon avant de me commander une eau gazeuse avec une tranche de citron. Ugo de son côté commença à s’agiter et quand j’entrepris de me cacher pour le nourrir, Santo me prit l’écharpe et secoua la tête.

  • N’ai pas honte de nourrir notre fils !
  • Je n’ai pas honte, je voulais juste respecter les autres.
  • Je m’en bas les couilles des autres. Si te voir donner le sein à mon fils les déranges, ils n’ont qu’à aller bouffer ailleurs, claqua-t-il sèchement.

Je ne répondis pas et écartai le pan de la chemise que je portai avant de soulever mon top. Je pressai mon sein avant de guider Ugo à ce dernier. Je sentis leurs regards ne pas me lâcher et Santo en profita pour s’adonner à ses envies, dans le seul but, les provoquer et attiser leur haine et leur jalousie.

Il s’approcha de moi, et posa sa main sur ma cuisse. Son nez plongé dans mes cheveux. Ce dernier murmura des insanités sexuelles à mon oreille.

  • Si tu n’avais pas notre fils accroché à ton sein, tu serais assise sur mes genoux, ma bite dans ton cul, frustrée comme quand je t’ai prise dans cette cabine d’essayage. Regarde-moi et dis-moi ce que tu en penses.

Je sentis mes joues virer au rouge cramoisi. Incapable de lui répondre, je restai silencieuse, et sentis les doigts de Santo s’enfoncer dans la chair de ma jambe. Je déglutis et baissai le regard avant de lui répondre dans un souffle.

  • Je sais que tu fais ça uniquement pour rendre mes parents fous de rage et assouvir ta domination sur moi, me rappelant que c’est toi qui commandes.
  • Je commande et je n’ai pas besoin de toi pour rendre ton vieux fou de rage.
  • Je sais, mais là, maintenant, tu jubiles, parce que tu aimes ça et que c’est facile.
  • Dis-moi que tu n’aimes pas ça, toi aussi. Enfin, ta conscience, elle te dirait que ce n’est pas normal, que je suis le méchant, celui que tu dois haïr pour tout ce que je t’ai fait et ce que je vais te faire, mais la petite chienne en toi, elle, elle mouille, rien qu’à l’idée de la sentir en toi, dit-il tout en fourrant sa main dans ma culotte, massant mon bouton de chair, qui était un point sensible de mon intimité.

Le serveur arriva et Santo ne retira pas sa main, ce dernier très professionnel, ne broncha point.

  • Monsieur, avez-vous choisi ?
  • Dites au chef que le patron est là et qu’il veut son menu spécial pour deux.
  • Bien Monsieur Vicenzini.
  • Dites également à Marco de changer la musique d’ambiance.
  • De suite, Monsieur.

Le serveur s’éclipsa et je me mordis la lèvre pour réprimer mon gémissement de plaisir. Je fermai les yeux et Santo m’obligea à les rouvrir avant de saisir mon menton entre ses doigts.

  • Je t’ai demandé quelque chose.
  • Tu as raison et je te déteste pour cela, avouai-je.
  • Au moins tu as des sentiments et je peux m’en contenter pour l’instant. Embrasse-moi, exigea-t-il tout en pinçant mon clitoris.

Je tendis le cou pour approchai mon visage du sien. Puis je posai ma bouche sur la sienne. Santo fourra sa main dans ma nuque et se montra très dur, exigeant. Sa langue vint envahir ma bouche et chercher la mienne pour une danse lascive. Il retira sa main de ma culotte et abandonna ma bouche avant de fourrer ses doigts recouverts de mes fluides dans ma bouche.

  • C’est le goût de ton excitation, quand je te soumets à ma volonté. Et la chienne que tu es, elle apprécie mes attentions à ton égard. C’est surtout parce qu’elle sait que ta connasse de génitrice désapprouverait ton comportement, que ton géniteur boue de rage, car c’est la bite d’un Vicenzini qui te fait hurler tous les soirs de plaisir. Quant à ta sœur, elle, elle va se noyer dans sa jalousie. Regarde, tu peux le voir d’ici, sa façon de te regarder. Elle semble vouloir, elle aussi, la bite d’un Vicenzini, mais vois-tu, la mienne ne veut que ton adorable petit cul et se languit de pouvoir goûter à ta chatte. J’ai envie de la gouter et de la marquer de mon nom, me dit-il tout en mordillant mon oreille.

Ses mots crus étaient à la fois dégoûtants, sales, mais une toute petite partie dans mon esprit trouvait cela excitant et ça me révulsait. Je me haïssais tout autant que lui, si ce n’était pas plus.

L’arrivée du serveur fit descendre la tension qui était palpable entre Santo et moi. Deux plats furent déposés devant nous et aussitôt Santo me prit mes couverts et les rendit au serveur qui fut un instant confus. J’ignorai quant à moi, ses intentions. Au menu, se trouvait une viande rouge avec sa sauce qui embaumait l’air autour de nous, ainsi qu’un panier de frites et une petite salade verte. Santo prit un verre de vin rouge et commença à manger. Il coupa un morceau de viande, le trempa dans la sauce avant de présenter sa fourchette à ma bouche. Je compris alors qu’il allait lui-même me nourrir.

De loin la scène pourrait paraître romantique et pour cause, je nourrissais mon fils et mon mari, lui prenait soin de moi. Mais la vérité était bien moins reluisante. Santo me contrôlait et assouvissait sa soif d’avilissement à mon égard en me démontrant avec force que j’étais à lui et qu’il pouvait même en dehors de notre maison, exercer son pouvoir sur moi, et ce sans que personne ne puisse dire quoi que ce soit, car il avait l’habilité de le déguiser derrière de tendres attentions.

Ugo termina de manger et je pus enfin lui faire faire son rot. Santo en profita pour nettoyer mon sein et ce devant tout le monde. Je masquai ma honte, en plongeant mon nez dans le cou de mon bébé.

  • Garde-le avec toi, me dit-il.
  • Je peux aller aux toilettes ? osais-je lui demander.
  • Oui, je te donne cinq minutes. Si tu es en retard, peu m’importe la raison, tu seras punie, encore.
  • Je comprends, répondis-je tout en lui confiant Ugo avant de sortir de table.

Je me rendis aux toilettes tout en suivant les panneaux, une fois à l’intérieur, je soupirai de soulagement en sentant ma vessie se vider. Alors que j’étais en train de me rhabiller, j’entendis la porte s’ouvrir, puis des talons claquer sur le sol. Un frisson de terreur me saisit et je sentis mes mains se mettre à trembler. Je vis, depuis l’intérieur de la cabine, le bout de ses escarpins et reculai, acculée et terrorisée à l’idée de sortir et d’affronter la personne qui se trouvait derrière la porte.

La porte des toilettes s’ouvrirent à nouveau et j’entendis ma sœur couiner de surprises.

  • Cara ? Sors de la cabine, m’ordonna Santo.

Rassurée de le savoir ici, j’ouvris la porte et sortis de ma cachette. Je vis alors ma sœur acculée contre les lavabos. Santo n’était pas seul, deux de ses hommes veillaient sur la porte.

  • Où est Ugo ? demandai-je aussitôt.
  • En sécurité, me répondit Santo. Mademoiselle Valente, quelle surprise de vous voir ici.
  • Vicenzini, cracha ma sœur avec semblant de dégoût.
  • Monsieur Vicenzini ! coupa froidement Santo. Ta mère ne t’as pas appris à respecter les hommes. Devrais-je l’appeler pour qu’elle t’administre une correction pour ton manque de respect ?

Ma sœur pâlit et me supplia du regard de l’aider.

  • Louve… dis-lui de me laisser tranquille.

Santo posa son regard sur moi et je restai silencieuse. Ce dernier se posa alors contre les lavabos et sourit.

  • Tu me regardes avec haine et dégoût, mais tout à l’heure, tu l’enviais. Tu pues la jalousie à des kilomètres, c’est pour ça que tu lui as massacré les cheveux et que tu l’as balancé à tes parents quand elle t’a demandé de l’aide.
  • Elle a quoi de plus que moi ? demanda ma sœur en faisant face à Santo. Hein ? Vous pouvez me le dire. Elle n’a pas de formes, elle est petite, et elle ne sait même pas s’habiller, ni se maquiller.
  • Cara, approche, répondit Santo.

Je déglutis et m’approchai de Santo tout en sentant le regard haineux de ma sœur se poser sur moi. Ce dernier m’attira à lui et posa un baiser sur mon front.

  • Regarde-moi ! lui ordonna-t-il sèchement avant de sortir son flingue et de le pointer sur le front de ma sœur.

Cette dernière sursauta et voulu reculer, mais Santo secoua la tête pour le lui déconseiller.

  • Si tu bouges, je repeins ces murs avec ta cervelle. C’est clair ?
  • Vous… Vous allez me tuer ? demanda ma sœur en bégayant.
  • Non, sauf si tu bouges. Tu vois, ta sœur, c’est une gentille fille, obéissante, reconnaissante, qui sait parfaitement où se trouve sa place. Elle est ma femme, la mère de mon fils et surtout, elle est à moi. Tu l’envies, mais tu es incapable de faire un dixième de ce qu’elle, elle fait pour moi. Tu veux sa place, alors mets toi à genoux et montre-moi ce que tu sais faire avec ta bouche au lieu de déblatérer de la merde à son propos.

Ma sœur vira au rouge, elle déglutit et secoua la tête.

  • Cara, montre-lui !
  • Je ne veux pas regarder ça.
  • Tu crois que tu as le choix ?

Ma sœur me lorgna et voulut se détourner, mais Santo arma le chien de son arme et elle se figea. Je me laissai glisser contre le corps musclé de mon mari et sous le regard horrifié de ma sœur, je défis la ceinture de ce dernier, puis je fis sauter le bouton de son pantalon. Je libérai entièrement sa queue de sa prison en tissu et vins la prendre dans ma main et la caresser. Santo força ma sœur à regarder. Il l’attrapa par les cheveux et la fit se mettre à genoux à son tour. Terrorisée, celle-ci obéit, les yeux couverts de larmes.

  • Je sais que tu aimes que je sois dur et brutal avec toi, murmura Santo. Montre-lui et j’adoucirai ta punition pour ton insolence. Je veux ta bouche sur ma queue ! Maintenant ! ajouta ce dernier tout en maintenant la tête de ma sœur avec une poigne ferme dans ses cheveux.

Je laissai échapper un filet de salive et le branlai avant de donner un coup de langue sur son gland. Santo grogna et ferma les yeux, son autre main dans ses cheveux. Je pris son gland dans ma bouche avant de déglutir autour de ce dernier.

  • Oh putain ! C'est trop bon, laissa-t-il échapper.

Je le suçai avec une douceur innée, mes mains posées sur sa taille et ma langue jouant sur son frein. J’osai lever les yeux vers lui, la bouche grande ouverte. La langue tirée, sa main dans mes cheveux, il s’enfonça délicatement dans ma bouche. Je le sentis m’envahir et pris une grande inspiration pour ne pas avoir de haut cœur comme la première fois. Je déglutis autour de son nœud gorgé de sang et il se retira vivement en manquant de défaillir. Il réitéra alors l'expérience et je sentis ma gorge se contracter autour de sa verge. Sa main à l’arrière de ma tête, mon nez contre son pubis, je le fixai intensément.

Allant et venant dans ma bouche avec passion, je sentis peu à peu le plaisir monter en lui, encore plus quand des gens nous surprirent en plein acte sexuel. Une femme poussa un cri de surprise avant de s’excuser et de partir en courant. Ma sœur, elle, contrainte de me regarder donner du plaisir à mon mari, semblait dégoûtée. Santo sourit et se retira lentement. Honteuse, moi aussi, je fis taire celle-ci, ma haine à son égard, me poussa à me donner encore plus à mon mari, pour me délecter de sa jalousie mal placée. Une façon pour moi, de lui faire mal autant qu’elle, elle m’en avait fait. Je voulais arracher à mon mari un orgasme, lui faire crier mon nom de plaisir et montrer à ma sœur, pourquoi les hommes me choisissaient moi, et pas elle. Ainsi, guidée par mon instinct, je plantai mes dents dans son gland et sentis Santo raffermir sa prise sur nos cheveux. Ma sœur cria de douleur et de le savoir, me satisfaisa pleinement. Santo la saisit par la gorge et serra fortement.

  • Cara ! Je vais l’étrangler, si tu continues à me mordre le bout.

Retirant mes dents de son nœud turgescent, je plaquai sa queue contre son pubis avant de porter mon intérêt sur ses couilles et de les prendre dans ma bouche. Santo grogna quand je les happai, puis les léchai et cela jusqu’à venir effleurer du bout de ma langue son anus. Je sentis alors son plaisir monter violement, alors que le mien n’était que psychologique, car il venait du fait de voir ma sœur souffrir à son tour. Je pris son membre à sa base et le guidai à nouveau à ma bouche. Plongeant ménagement dans ma bouche, il entama de violents va et viens, encore et encore, et ce toujours plus loin. Je suçai son membre et encaissai ses assauts brutaux.

Alors que je déglutis autour de son gland, quand il plongea au fond de mon gosier, je vis une déferlante de plaisir monter en lui avant d'exploser. Santo se retira de ma bouche se branla longuement avant de jouir dans jet puissant sur mon visage. Un râle de plaisir violent lui échappa et résonna dans les toilettes. Je vins le prendre à nouveau entièrement dans ma bouche pour lui arracher et avaler les dernières gouttes de son foutre salé. Santo lâcha ma sœur qui alla se cacher dans un coin. Ce dernier sous son regard dégoûté et larmoyant, encadra mon visage couvert de son sperme et plaqua sa bouche sur la mienne. Je répondis à son baiser et frissonnai entre ses bras. Santo me lâcha et entrepris de me nettoyer le visage avec une serviette humide.

Je tournai la tête vers la cabine de toilette quand j’entendis ma sœur vomir dans les toilettes. Quand elle sortit, elle dût affronter Santo, ce dernier l’approcha, l’acculant contre une paroi et sourit.

  • Dis-moi, princesse, que va dire ta maman quand je vais lui envoyer la vidéo de ce super moment que nous avons vécu tous les trois ? Toi, admirant ta sœur m’offrir une fellation. La meilleure que je n’ai jamais eu soit-dit en passant.
  • Vous ne ferez pas ça ! Je vous en supplie.
  • Tu sais quoi, c’est ta sœur qui va décider ce qu’elle veut en faire.
  • Louve, je t’en prie. Tu sais qu’il m’a forcé ! me supplia ma sœur. Et puis, tu es sur la vidéo toi aussi !
  • Oui, mais Santo est mon mari. Il m’a acheté à Papa.
  • Je sais, mais ce n’est pas ma faute ! Tu as couché avec son frère !
  • Non ! Je me suis réveillée dans une chambre d’hôtel avec Flavio Vicenzini, mais je ne me souviens pas de cette soirée !
  • On ne va pas refaire l’histoire ! coupa Santo. Tu veux faire quoi ?
  • Ce que tu veux, ta décision sera la mienne, répondis-je.

Santo sortit son téléphone et ma sœur compris. Il souhaita bon courage à ma sœur pour l’avenir et l’informa que le fouet est une arme très traitresse. Il lui conseilla alors de serrer les dents quand cela lui arrivera. Il me prit par la main et ma sœur me supplia avant que je ne quitte les toilettes sans regarder derrière moi. On retourna à notre table. Une serveuse était assise sur la banquette, alors que mon fils dormait paisiblement dans son cosy.

  • Il s’est endormi. Vous avez un magnifique bébé.
  • Merci, répondis-je en esquissant un petit sourire.

Santo la remercia et lui tendit un billet avant qu’elle ne s’en aille pour retourner à son travail. Je repris place sur la banquette et Santo me montra ma sœur. Cette dernière jeta un regard à notre table et me lança un regard noir. Je voulus baisser la tête et ce dernier m’en empêcha.

  • Ne baisse jamais la tête face à nos ennemis, même si ces derniers ont fait partie de ta famille ou de ta vie. La seule personne devant qui tu dois t’écraser, c’est moi ! Personne ne mérite ce privilège.
  • Je peux te poser une question.
  • Tout ce que tu veux.
  • Pourquoi tu as fait ça ?
  • Ta sœur est une garce qui se croit supérieur aux autres. Je viens de lui rappeler qu’elle ne valait pas plus que toi, enfin à mes yeux. Et après ce que nous avons vais fait dans les toilettes, la réputation de ta garce de petite sœur va en prendre un coup.
  • Mais…
  • Tu es ma femme, personne n’a le droit de te manquer de respect ou de te menacer.
  • Sauf toi ?
  • Je n’y suis pour rien, si tu n’es pas en harmonie avec la petite chienne soumise qui vit en toi. Elle, elle aime tout ce que je te montre et tout le plaisir que je lui procure. Et tout à l’heure, tu as aimé ce qu’on a fait. Tu t’es volontairement soumise à moi et tu m’as sucé comme aucune femme ne l’a fait avant toi. Tu voulais savourer le pouvoir et l’emprise que j’avais sur ta sœur.
  • Et c’est mal ?
  • Non, du tout, cela me donne plein d’idées pour pimenter encore plus notre relation.
  • J’ai peur de ce que tu pourrais faire.
  • Tant mieux, dit-il avant de me demander si je désirai un dessert.

Je refusai poliment et Santo demanda alors l’addition. On quitta le restaurant, et alors que j’installai Ugo dans la voiture, j’entendis un raclement de gorge derrière moi. Je me reculai et fis face à ma mère. Délicatement, je fermai la portière de la voiture et l’affrontai. Santo qui se trouvait derrière elle, ne la quitta point du regard.

  • Bonjour, mère.
  • Que s’est-il passé dans les toilettes avec ta sœur ? Tu lui as fait quoi ?
  • Pourquoi pars-tu du principe que j’ai fait quelque chose ? Elle n’a peut-être pas supporté la cuisine du restaurant.
  • Ne te fous pas de ma gueule ! J’étais prête à te tuer, ce soir-là. Au moins, ce petit bastard n’a pas survécu et ne fera pas honte à notre famille.
  • Je n’ai rien fait à Luna, je ne lui ai pas parlé.
  • Et tu crois que je vais te croire ? Je t’ai vu te faire peloter par ce…
  • Fais attention à ce que tu dis, mon mari est derrière toi. Tu me juges sur mes actions, mais papa est-il au courant des tiennes ? Je suis certaine que tu ne veux pas qu’il sache que tu couches avec son frère et tu ne veux pas que ton amant sache que tu donnes ton cul au jardinier. Luna ne sait pas garder de secrets, surtout quand ils ne la concernent pas.
  • Comment ? bégaya-t-elle, surprise.
  • Je l’ai entendu, le soir où tu m’as puni. Elle voulait en être, mais tu voulais ce moment pour toi toute seule, tu n’aimes pas partager quand tu veux détruire quelqu’un ou quand tu te donnes en spectacle. Papa m’a vendu, tu as récupéré l’argent pour ton plaisir personnel, tu veux quoi de plus ?
  • Elle va te foutre la paix, sans quoi, je n’hésiterai pas à l’anéantir, coupa Santo.
  • Je n’ai pas peur de vous, Vicenzini.
  • Monsieur Vicenzini, votre mère ne vous a pas assez fouetté pour que la bienséance soit de mise dans votre éducation, coupa Santo. Cara, tu montes en voiture, on a rendez-vous.

Je ne saluai pas ma mère et me contentai de monter dans la voiture. Santo claqua la portière derrière moi avant de me rejoindre. Ce dernier démarra en trombe et s’engagea dans la circulation de Baltimore.

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