Markhura

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(note de l'auteur : carte en cours de refonte)

Markhura [mar-cou-ra] est une lointaine contrée, découverte récemment par des explorateurs voguant bien à l'Est de l'Océan des Cérulées. Recouverte d'une jungle épaisse et hostile, abritant des monstres primitifs et sauvages, elle accueille cependant un certain nombre de tribus humaines recluses, vénérant une divinité étrange, Krantha, apparentée à la terre.

Du fait de son éloignement des terres civilisées, les îles de Markhura n'attirent que les prospecteurs souhaitant quitter leur monde natal, et les aventuriers au courage ou à l'ambition dévorante.

Les humains de Markhura vivent dans des petits villages de structure tribale regroupant dix à quinze familles. Le fer et l'acier sont bien trop rares pour pouvoir forger des armes et des armures complètes, c'est pourquoi les habitants préfèrent utiliser des armes en bois ou à lames d'obsidienne, et des protections en peau tannée.

Markhura semble être une grande île brisée en son milieu, et dont les deux moitiés, Nônal [no-nal] et Zokhû [zo-cou], glissent l'une par rapport à l'autre, faisant naître entre elles un bras de mer tumultueux. Il n'est pas rare d'ailleurs de voir surgir un flot de magma de l'un des volcans bordant la fissure, accompagné généralement par de violents séismes.

Nônal

Nônal est la première île de Markhura découverte par les explorateurs. Elle est recouverte d'un épais manteau végétal portant le nom de la rivière le quadrillant à la manière d'un dédale, le Labyrinthe d’Acaltec. Les indigènes vivant en ces lieux se sont regroupés en petites tribus rassemblées en villages, mais la majorité de cette civilisation vit à Teoxhùn [té-o-c-sou-n'].

La seule colonie pérenne qui s’est implantée sur l’île de Markhura a été fondée par Smargada d’Ashvald en l’an 968 AT dans la carcasse d’un immense navire nommé la Vierge d’Emeraude, qui lui donna son nom.

Zokhû

Zokhû est moins peuplée que Nônal , et à juste titre, puisque les jungles la recouvrant sont bien plus dangereuses. Bien des récits racontent les histoires de plantes carnivores plus grandes qu'un cheval, de champignons lançant leurs spores vénéneuses sur les intrus, ou encore de poissons carnassiers agressifs sommeillant dans les eaux troubles des ruisseaux.

La végétation de l'île de Zokhû devient moins dense au fur et à mesure que l'on part vers son extrémité Nord. Les marais font place aux buissons et l'air marin plus frais fouette les hautes falaises de basalte.

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