Harkara
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Le continent mystérieux et légendaire d’Harkara [ar-ka-ra] se situe au Sud d’Evayle, plus précisément au Sud des Pics de Dul Mordun. A l'instar des peuples qui l'habitent, Harkara recèle des paysages et des régions variées, des immensités désertiques du Nejheb [né-djèb] aux montagnes tourmentées du Tjeb Klimazhad [tjé-b-clim-a-zad’], des lagons tropicaux de l’Archipel Étincelant de Rajahai [ra-dja-a-i] aux îles arides de l’archipel de Gadansalah [ga-dan’-sa-la]. On peut diviser Harkara en trois grandes régions, regroupant les trois peuples qui s'y sont installées.
Sur Mankalah [ma-n’-ka-la], l'Ile des Lueurs, en passant par les cités de la côte de la Mer Céleste, puis celles du bord de l'Akh Alzalam, ainsi que les territoires de désert sans fin qui les bordent, règnent les bédouins du désert, le peuple majaghan [ma-ja-gan’]. Ces nomades voyagent de cités en cités transportant leur culture et leur savoir du désert. Il n'est pas rare de les voir accompagnés d'étrangers car leur sens de la survie dans ce milieu extrême est très réputé. Ils possèdent également des navires leur permettant de sillonner la Mer Céleste.
Des berges de l'Akh Qidyis, la Mer des Miracles jusqu'aux pieds des montagnes en remontant à l'Est le long du Tjeb Klimazhad, et partout sur les îles verdoyantes du centre de l'Akh Em Bahir, la Mer Disloquée, s'étendent les mille et un Royaumes Étincelants de Rajahai. Rien n'égale ses criques verdoyantes, ses lagons bleutés, ses cascades magnifiques, sa faune et sa flore incroyables. Le peuple du Rajahai, les Jahads [dja-ad’], s'y est installé et a développé une civilisation hors du commun, exploitant la terre riche et les mers qui la borde.
Le long de la côte Ouest d’Harkara, des Pics de Dul Mordun jusqu’au Sud du Tjeb Aalzahif [al-za-if] dans l’archipel de Gadansalah, les pirates, flibustiers et autres corsaires dominent les mers et font payer un lourd tribut à ceux qui l'oublient.
Les territoires d’Harkara
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Les Grands Déserts
La région du Grands Déserts regroupe l'île de Mankalah et le grand désert d’Harkara, le Nejheb. La plus grande partie de la surface des Grands Déserts est inhabitée, seuls quelques ilots de verdures sont habités par les Majaghans et à l'Ouest par les pirates. Ces derniers se sont installés et ont bâti leurs ports sur des terres majaghanes, mais les bédouins sont des nomades et n'ont pas le même sens du territoire que les peuples voisins. Ils tolèrent donc les corsaires et font même affaire avec eux quand les dispositions s'y prêtent.
Les grandes cités majaghanes parsèment la Côte des Caravanes, le long de la Mer Céleste, des Pics de Dul Mordun au Tjeb Klimazhad.
La Côte Pirate
Les pirates forment à eux seuls une menace pour les navires marchands voguant dans leurs mers. Leur nombre et leur puissance pourraient faire trembler les royaumes les plus puissants, mais heureusement les corsaires sont incapables de s'entendre sur quoi que ce soit. Quand ils ne livrent pas bataille aux armées des shahs de Rajahai ou aux navires evayliens, ils se battent entre eux pour la suprématie. Ils sont les ennemis jurés des shahs de Kinumar, et ceux-ci feront tout en leur pouvoir pour les chasser. Les corsaires commercent avec ceux qui veulent bien s'intéresser à leurs marchandises, bien souvent frauduleuses, et alimentent les ragots et les légendes de trésors enfouis dans les îles secrètes de l'Akh Em Bahir.
Les royaumes du Rajahai
Des côtes de l'Akh Qidyis à la partie méridionale et orientale de l'Akh Em Bahir, région appelée aussi Rajahai, le peuple jahad a composé avec la nature une multitude de royaumes. Dominant l'art de la sculpture, de la joaillerie, de la forge, et même de l'astronomie et de l'alchimie, les Jahads sont une civilisation très riche et prospère.
La hiérarchie au sein du peuple jahad joue un rôle très important. A la tête de chacun de ces royaumes aux coutumes variées, le Shah [cha], chef spirituel et guide du peuple et de l'armée, dirige sa nation en entretenant les bonnes relations avec ses voisins et en alimentant un commerce équitable. Le Vizir, conseiller du Shah et juge du peuple, aide son souverain dans sa tâche.
Les royaumes sont constitués d'une ou plusieurs cités, selon les possessions du Shah.
Mais cette multitude de royaumes fut une faille qu'exploitèrent les pirates durant les Guerres Corsaires. Le manque d'union et de coordination des Jahads jouait en leur défaveur. C'est alors que les shahs décidèrent de regrouper les royaumes en provinces sous la direction d'un Padishah [pa-di-cha], le Shah des shahs.
Quatre grandes provinces furent découpées et placées sous la responsabilité d’un Padishah.
Menmerun
La province de Menmerun occupe la dépression située entre le Tjeb Aalzahif et le Tjeb Klimazhad. Baignée par l'Akh Qidyis, cette province est une oasis de verdure aux portes du Désert de SableFeu, le Nejheb. Elle accueille donc les caravanes majaghanes et les voyageurs venus du nord pour le commerce.
Kuvalzum, la Cité des Merveilles, est la magnifique capitale où le Padishah Melki In Malhoufi a son palais et domine la région. Riche de marchés aussi nombreux que variés, Kuvalzum est aussi un port de plaisance agréable où il fait bon vivre.
Kinumar
La province de Kinumar s'étend du Sud de l'Akh Qidyis à la pointe Sud du continent. La population de cette province est surtout militaire, ou du moins à vocation militaire, car la menace corsaire n'est pas loin à l'ouest. La Padishah Fahda Bint Kalid dirige les armées de Kinumar avec prudence et ses stratégies souvent qualifiées de couardise ont attiré le mépris de quelques shahs voisins. Cependant et en dépit de ces accusations mensongères, Kinumar résiste aux incursions corsaires et Djeddesai, le Fort des Rois, se dresse toujours face aux ennemis du Rajahai.
Bessamar
La province de Bessamar est la province réunissant les grandes îles de l'Est de l’Archipel Etincelant, entre Kinumar et Menuhenet. Située au carrefour des provinces, Bessamar regroupe les royaumes les plus riches et les Shahs les plus puissants. Le commerce qu'ont établi les shahs leur ont permis d'amasser des fortunes, pour la plupart investies dans des palais magnifiques, des jardins luxuriants, ou des cités miroitantes. Le Padishah Amjad Ibn Chamesdine dirige la province de manière que le peuple et ses dirigeants trouvent leur compte dans la prospérité du commerce.
Menuhenet
D'après nombre de Shahs, "sans la province de Menuhenet, les Jahads chasseraient encore les poissons avec des lances en bois". Le fait est que Madjid est riche de tout ce qui fait défaut aux autres provinces du Rajahai : les métaux et les pierres précieuses. C'est de ces richesses que vivent les royaumes de Menuhenet, et sur lesquelles le Padishah Jabar Ibn Kaldoun a bâti la stabilité de la province. Des bords de la province de Menmerun à la côte Est, les royaumes distribuent les richesses qu'offrent le sol et la nature aux marchands, forgerons et artistes.
Ces contrées mystérieuses sont à arpenter avec prudence ! La sensibilité des populations locale n’est souvent pas la même, et boire un coup à la taverne en mauvaise compagnie peut vite être mal interprété ! – Teio
Boire un coup en « votre » compagnie serait mal interprété ? Votre réputation vous suivrait-elle jusqu’au bout du monde ? - Julios
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