C’était une nuit brumeuse, et boueuse, aussi. Il pleuvait, dehors. La pleine lune brillait mais les marécages qui entouraient le château étaient lugubres. Aussi, il pleuvait. Il pleuvait dru. Si drue que le seul son qui se faisait entendre dans tout le château, c’était la pluie sur les toits des maisons aux alentours.

Des gens étaient déjà allés se promener dans la forêt qui était interdite qui se trouvait juste devant la château, au nord. Mais ceux qui en étaient revenus s’étaient toujours retrouvés sous la pluie. C’est encore la raison de la pluie qu’il y avait cette nuit-là. Des gens y étaient allés pour aller prendre un pique-nique, et ils sont revenus, tous mouillés.

Ce n’était pas trop important pour les gens du château qui n’étaient pas allés dehors dans la forêt. Mais le problème, c’est que, dès qu’il commençait à pleuvoir dans la forêt, et que la nuit tombait, les loup-garous risquent d’attaquer les passagers et les passants. Aussi, la pluie et le brouillard épais et dense laissaient les gens se perdre dans la forêt et la brume les envahissait.

Depuis la quatrième fenêtre du quatrième étage, un chevalier vaillant regardait lourdement la pluie. Il avait peur. En fait, il n’était pas si vaillant que ça...Il n’avait aucune envie de sortir dehors quand tout le monde était déjà en train de travailler sur un deuxième et tout nouveau village.

Les chevaliers qui semblent vaillants ne le sont pas du tout.

S' il avait eu le choix, il aurait pu rester comme un fermier au lieu de se laisser aller par la chevalerie. Kartokth aurait pu rester comme il aimait être: fermier. Un simple fermier. Mais pourtant, la reine et le roi voulaient à tout prix un nouveau chevalier pour les bataillons.

Les châteaux qui avaient déjà étés attaqués par l’ennemi n’étaient pas aussi solides que celui où se trouvait Kartokth. Il ne voyait donc pas la raison de l’engager.

S’il ne trouvait pas la victoire dans un de ces bataillons contre l’ennemi, il avait très peur d’être banni, ou même de mourir. Déjà deux ans avant, il avait eu le courage de diriger une armée complète, mais sans succès...Le roi a dû le priver de son poste de général-dirigeant. Malheureusement, le pauvre chevalier devait continuer à être du côté du roi et de la reine. Personnellement, il ne le voulait pas. Il ne le pouvait pas...

Sa vie, c’était d’être un fermier. Un simple petit fermier. Mais là qu’il devait participer, être là, devant toute une armée, devant l’ennemi, il n'avait pas du tout le courage...

Il a dû abandonner sa famille. Sa mère et son père. Aussi, son animal de compagnie: Son chien sauvage. Il était si gentil, vaillant, obéissant, brave, courageux, vigoureux, vif, sur de lui, animé, il n’avait aucun stress, il aimait la nature, aussi. Kartokth se rappelait déjà de la langue de son chien se coller contre son visage, et de ses parents, qui l'aident à planter les graines de maïs...Il avait le goût de la vie, avant. Et maintenant, le voilà à réfléchir à son avenir cruel, impossible, extravagant que ça allait être. C’était un sentiment insoutenable. Ou peut-être que...

Avant qu’il ne puisse sortir son idée de sa tête, le général qui avait pris son ancien poste entrait dans sa salle, haletant, suant, stressé.

-Venez!! Venez!!! C’est lui!! Il est arrivé à la vitesse de ce soir!! Il faut vous faire prêt, monsieur!!!

Ce langage est typique dans ce temps là.

-Oh, calmez-vous, calmez-vous...Oh là là...un criard hurlant...quel dur..., répondit le chevalier, un peu plus calme que ce dernier. Il se gratta le nez, qui laissa voir son bouton.

-Oh non messire!!! Votre bon empyème va vous ruiner votre âge et votre poste!!!!! Il vous faut vous obstruer!!!

Le chevalier, douteux, répondit.

-Il me faut le camoufler? Mais voyons mon bon seigneur, nenni. Je ne sais donc puis qui va venir ici dans notre château, ce soir, mais je n’ai besoin de rien.

-C’est lui, bon sang!! L’éternel créateur de ce monde va venir!!! C’est celui qui a tout créé, c’est Hgolths!! Il va venir ici, pour nous aider à profiter de notre future victoire!!!