Le mal heur
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Qu'importe le malheur, ses vertigineuses descentes
Face à notre amour, au pied de nos joies avérées.
Il peut nous faire peur avec ses flèches occurrentes
Qui révèlent le désamour. Mais rien n'étouffera ces soirées.
Je te serai, sans manière, fidèle, incassable et translucide,
je courrirai, j'aurais mouru, mais je surgirai tel un chevalier sur son nuage,
Brandissant notre bannière pour te guider d'une voix lucide
Sur le chemin Perdu aux portes que l’on pousse avec courage.
Aucune reine, aucune femme, ni aucune déesse
Prendront mon cœur vierge pénétré de ton esprit vainqueur,
Car c’est là où ma pensée s'enflamme. Et l’ivresse,
Quand ton amour l’héberge, suffit à rompre le malheur.
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