Fedora se leva. Elle était fatiguée à cause de la question qui la troublait depuis la veille. Elle s'habilla d'une robe bleue à col bateau et dont les manches lui arrivèrent au-dessus des coudes. Elle se chaussa d'une paire d'escarpins et recouvra ses épaules d'une veste noire en cuir. Elle chercha dans toute sa chambre sa paire de lunettes de soleil. Elle descendit les escaliers et se réfugia au salon. Elle prit dans la poche de sa veste son téléphone et ses écouteurs. Elle lance la musique Rainism de Rain (Bi) lorsqu'elle reçoit un message de Charles lui demandant de regarder à travers la fenêtre du salon. Intriguée, elle se lève du fauteuil où elle s'était assise et alla en direction des vitres. Elle tira les rideaux et vit à travers la fenêtre un garçon portant un pull Dragon Ball Z à capuche orange fluo, un jean bleu denim délavé, une veste kaki par-dessus son pull et il était chaussé d'une paire de Nike kaki. Les cheveux de Charles étaient toujours autant ébouriffés - c'est ce qui faisait parti de son charme, en plus de ses lèvres pulpeuses -. Pour protéger ses doux yeux noisette, il avait mit des lunettes de soleil. C'est vrai qu'à New York il y a beaucoup de soleil. Alors, Fedora lui fit un signe de la main que Charles lui rendit aussitôt en lui souriant. La blonde sortit de chez elle et se rua vers son petit-ami. Il la prit par la taille et la fit voler. Elle éclata de rire, se tenant aux épaules de Charles. Il la déposa au sol et l'attaqua de baisers dans le cou. Fedora ne put s'empêcher de rire à nouveau, les lèvres de son petit-ami lui chatouillant la nuque. Il se sépara d'elle et ils se regardèrent. Fedora hésita à l'embrasser, se rappelant de sa question à son sujet. Et puis après une seconde après, elle lui embrassa maladroitement la joue. Il la dévisagea, étonné. La simple réponse que la blonde eut à l'expression interrogative de Charles fut un simple haussement d'épaules et un sourire mince. Le châtain ne se posa plus de question. Il prit la main de Fedora qui remarqua que la voiture de Charles était une Ferrari décapotable d'un rouge luisant. Le brun ouvrit galamment la portière de sa petite-amie qui s'y assit. Charles se posa à la place conducteur et démarra le moteur. Il l'informa que ses parents seraient sûrement chez lui. Fedora lui répondit qu'elle serait ravie de connaître ses parents. Charles éclata de rire et conduit. Durant le trajet, il avait mit de la musique. Ils chantaient à tue-tête Handclap de Fitz and the Tantrums. La maison de Charles n'était pas loin de celle de Fedora, ils étaient arrivés devant le portail de la résidence de celui-ci dès que la chanson fut finie. La blonde descendit de la Ferrari et attendit devant le portail en fer que Charles gare sa voiture. Une fois ceci fait, il accourut vers elle et il lui enlaça la taille. Ils se dirigèrent vers la porte d'entrée de la maison de Charles. Celui-ci abaissa la poignée et il entra, suivi par Fedora. Les yeux de celle-ci montrèrent son émerveillement alors qu'elle venait à peine de rentrer. Dans le couloir régnait un parfum agréable de pain d'épices. Charles prit la main de Fedora et l'emmena dans le salon. A l'intérieur de celui-ci se trouvait un canapé d'angle noir en cuir sur lequel étaient disposés par-ci par-là des plaids rouges et des coussins bordeaux. Les murs étaient peints d'un rouge sang et étaient décorés par des cadres photos représentant la famille Davis. Enfin, il y avait plus de photos de Charles que de photos familiales. Une grande bibliothèque faisait face au canapé. Des milliers de livres étaient rangés sur les étagères. Sur l'une d'elles se trouvait une Lampe Berger en forme de pomme d'amour. Mais la lampe ne semblait pas être allumée. Mais dans le salon régnait un parfum envoûtant et titillant, comme de la vanille. Elle s'approcha du canapé et vit une table basse dont le plateau était en verre noir. Dessus se trouvaient une statue du chien Snoppy en argent ainsi qu'un écrin en porcelaine d'où provenait ce parfum si ensorcelant. Alors que la blonde voulait rester dans ce salon où la télévision n'existait pas, Charles la força à aller dans la cuisine. La cuisine était composée d'un îlot central noir et rouge où des chaises noires sans dossier y étaient disposées. L'îlot faisait office de bar, le plan de travail ainsi que les plaques de cuisson se trouvaient derrière le bar. Juste à côté de l'îlot était placé le réfrigérateur. Au-dessus du plan de travail se situaient des placards tandis que le four était en-dessous des plaques de cuisson. Les tiroirs étaient sous le plateau du bar. Et c'était ici que régnait le parfum d'un délicieux pain d'épices. Fedora se tourna vers Charles qui lui demanda si elle voulait voir sa chambre. Un grand sourire s'épanouit sur le visage de la blonde. Alors, tout aussi heureux qu'elle, il lui prit le poignet et ils se dirigèrent vers la chambre du châtain. Au fond de sa chambre se trouvait un lit deux places dont les couvertures sont du même bleu que celui des murs de sa tanière - à savoir bleu canard -. Sur le lit se trouvait un édredon de couleur jaune moutarde, comme les coussins et la tête de lit. La blonde sentit une odeur de cannelle mélangée à de l'orange. Elle vit sur la table de chevet de Charles une bougie, c'est elle qui diffusait ce parfum qui rappela à Fedora son enfance. A droite du lit se trouvait un meuble télé avec un écran plat posé dessus avec des consoles de jeux vidéos. A côté de ce meuble était placée une bibliothèque aussi remplie que celle du salon. En face de la bibliothèque, il y avait une armoire jaune moutarde ainsi qu'un bureau. Charles s'écroula sur son lit, invitant la blonde à faire de même. Elle se mit à ses côtés et se blottit contre lui. Il lui caressa les cheveux et elle s'endormit. Mais leur moment simple de douceur et de quiétude prit fin quand ils entendirent la porte d'entrée claquer. Les parents de Charles étaient partis et ils venaient de rentrer. Charles demanda à la blonde, qui s'était levée d'un bond, si elle souhaitait les voir. Fedora hocha la tête. Charles soupira et se leva aussi. Fedora lui prit la main et posa ses lèvres sur celles de Charles. Ils se prirent la main et sortirent de l'antre de son petit-ami. Ils allèrent au salon et Fedora vit enfin les parents du châtain. Le père de ce dernier était aussi blanc que de la neige, ses cheveux blancs étaient coiffés en piques, sa moustache était toute aussi blanche que sa peau. Ce qui impressionna Fedora, c'étaient les yeux du père de Charles. Ils avaient des yeux vairons. Une de ses mirettes était d'un gris clair - argenté comme la lune - et l'autre était d'une pure couleur noisette. Il était vêtu d'une chemise blanche sous un veston vert sombre, il avait noué un foulard du même que celui de son veston en soie. Il portait un long manteau noir et il avait enfilé un pantalon noir en cuir. Fedora comprenait de qui Charles tenait sa beauté quand elle vit le père de ce dernier. La mère de Charles était une belle femme blonde dont les cheveux étaient coupés en carré. Ses lèvres étaient fines, contrairement à celles de son mari qui était charnues. Elle portait une simple robe noire boutonnée et était chaussée d'une paire d'escarpins noirs. Mme Davis débarrassa son mari de son manteau dont le regard se porta sur Fedora.   

- Charles, qui est cette délicieuse enfant ? demanda son père, mielleux et gentleman en portant à ses lèvres la main gauche de la blonde.   

- Il s'agit de Fedora, ma petite-amie, annonça le châtain, tout simplement, en embrassant passionnément la blonde devant ses parents.   

- Bien bien. Fedora, voulez-vous une tasse de thé avant que les cousins de Charles n'arrivent ?   

- Oui, bien sûr mais, quand vous dites " les cousins de Charles ", est-ce qu'il s'agit de...   

- Non, répondit calmement le père de Charles, ce sont les enfants de ma sœur. Le frère de ma femme nous a apprit que leur fils aîné a été envoyé à l'armée à cause de son mauvais comportement.   

- Enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! s'exclama Charles. Il est beaucoup trop odieux dans ses relations amoureuses... rajouta-t-il.   

- Pour une étrange raison, je les verrais bien ensemble, Fedora et ton cousin, Charles, avoua sa mère.   

- Maman ! S'ils sortaient ensemble, il la fera souffrir !   

- Je sais mais, je les vois bien ensemble... Même si vous êtes très mignon tout les deux ! se précipita-t-elle de rajouter en voyant l'expression interrogative de la blonde.

La mère de Charles donna une tasse de thé à la blonde tandis que Charles eut droit à du chocolat chaud. Le père de Charles demanda à Fedora comment sont ses parents. La blonde sortit son portable et parcourut sa galerie de photo. Elle trouva finalement une image de sa famille où ils avaient l'air heureux. Le père de Fedora possédait des cheveux noirs ébouriffés avec du gel. Ses yeux en amande sont d'un délicat bleu. Il avait un bouc en guise de barbe. Il lui faisait souvent penser à Tony Stark coiffé et habillé comme il l'était. Quant à sa belle-mère, elle était blonde vénitienne, des yeux en amande d'un marron noisette et avait des lèvres fines. Son teint était aussi blanc que de la porcelaine. Le père de Charles prit le téléphone de la blonde et dit à cette dernière qu'il n'avait jamais vu une famille aussi joyeuse que la sienne. Gênée, la blonde reprit son portable et le remercia. La sonnerie retentit et la mère de Charles alla ouvrir. Elle revint deux minutes plus tard en compagnie de trois garçons. L'un d'eux avait de la barbe et des cheveux châtain plaqués en arrière. Il portait un haut gris sous une veste à capuche. Il était vêtu d'un jean noir délavé et usé et était chaussé de docks rouges sombres. Il était à craquer... Le deuxième semblait un peu plus jeune. Ses cheveux châtain étaient coiffés sur le côté. Il avait des lèvres fines et une peau blanche. Son nez était assez proéminent mais cela ne faisait qu'accentuer sa beauté. Il portait une chemise écossaise bleue et rouge qu'il avait boutonnée jusqu'au col, un jean où il avait fait des ourlets et était chaussé d'une simple paire de baskets. Quant à l'autre adolescent, il semblait plus vieux que le deuxième et avoir le même âge que le premier. Il était tout aussi beau que les deux premiers avec ses cheveux noisette ébouriffé et sa barbe de quelques jours. Il était vêtu d'un haut blanc sous une chemise kaki qu'il avait laissé ouverte. Il avait enfilé un jean slim denim usé et était chaussé de chaussures Adidas blanches et vertes.  

- Je m'appelle Kai Wood, informa le premier adolescent. Et les deux autres sont mes frères, Jarod et Chris, continua-t-il en désignant le deuxième adolescent et celui qui se trouvait à ses côtés.  

- Enchanté de faire votre connaissance, dit Christian en prenant la main de la blonde, déposant un baiser sur le dos de sa main tandis que Charles regarda son cousin - lui interdisant de dire autre chose -. C'est rare de voir notre cousin en si bonne compagnie, continua-t-il alors que Charles s'avança vers lui - déterminé à lui refaire le portrait - se pinçant les lèvres et posant sa main sur la table en bois de la cuisine tandis que Fedora posa doucement sa main sur le coude de son petit-ami, le retenant.

Charles essaya de persuader son cousin d'arrêter de parler mais ce dernier continua de parler.   

- Tu as besoin de parler autant ? lui demanda sarcastiquement la blonde, lâchant le bras de Charles qui soupira et se tourna vers la table.   

- Evidemment, ma belle... dit-il. Fedora, lassée des tentatives de drague de Christian, demanda à Charles de faire quelque chose. Charles sourit. Il se mit entre sa petite-amie et son cousin, un mince sourire aux lèvres et le prit par les épaules, le faisant sortir de la cuisine.   

- C'est toujours comme ça, soupira Jarod. Il faut qu'il drague toutes les jolies filles de la ville...

Charles enroula son bras autour de la taille de la blonde et l'embrassa dans le cou. Il lui prit la main et lui demanda si elle souhaitait venir dans le jardin en attendant que le repas soit prêt. Elle accepta, hochant la tête. Elle posa sa tête sur l'épaule de Charles qui mit la sienne sur celle de la blonde. Il amena la main droite de la blonde à ses lèvres et déposa un tendre baiser sur sa paume. Ils se dirigèrent donc vers la baie vitrée et sortirent dans le jardin. Fedora vit une statue. Elle tapota l'épaule de Charles et lui montra la statue. Il lui sourit et hocha la tête. Ils accoururent vers elle et s'assirent sur l'herbe, contre la pierre froide de la statue. Charles abaissa la tête, Fedora prit son visage par le menton et le regarda. Elle lui demanda s'il allait bien. Le châtain hocha la tête et la prit dans ses bras. Il l'embrassa, et Fedora se mit à rire.   

- Charles... Qu'est ce qui ne va pas ? l'interrogea-t-elle.   

- C'est ma famille... Enfin, plus mon cousin, Christian. Il me fatigue... soupira-t-il en mettant sa main sur son front.   

- C'est toujours compliqué la famille, Charles. Il faut apprendre à vivre avec, dit-elle en se levant.

Elle tendit sa main à Charles qui la prit. Ils se mirent face à face, le châtain tenant toujours la main de Fedora. Et sans crier gare, il la porta dans ses bras comme une princesse. Elle rit en même temps que Charles. Elle noua ses bras autour de la nuque de Charles. Ils s'assirent à terre et s'embrassèrent de nouveau quand le système d'arrosage se mit en route. Fedora et Charles se séparèrent l'un de l'autre, Fedora s'efforça de ne pas éclater de rire devant l'air lassé de son petit-ami. Il se leva, Fedora fit de même et ils partirent à l'intérieur de la villa. Ils essayèrent de ne pas croiser les regards suspicieux que leur lançaient les membres de sa famille. Ils montèrent dans la chambre du châtain. Charles ouvrit la porte de sa chambre et alla se changer. Il prit dans son armoire deux pulls blancs où était inscrit la marque FILA. Il en tendit un à la blonde, lui disant que ce n'était pas la peine qu'elle le lui rende puisqu'il lui donnait le pull.   

- Pourquoi tu en as deux ? lui demanda-t-elle en regardant le pull à capuche tandis que Charles enleva son pull Dragon Ball Z, étant ainsi torse nu.   

- Parce-que je pensais avoir perdu le premier. Et c'est ma mère qui l'a trouvé, dans la chambre de Christian, avoua-t-il en scrutant son pull. Non finalement, je vais prendre autre chose, dit-il en jetant dans son armoire le pull et en sortant d'autres habits - un t-shirt à rayures horizontales noires et blanches, une simple veste noire, un pantalon noir avec des ourlets, de hautes chaussettes avec deux bandes horizontales noires et des chaussures marron -.

Il se vêtu de ces habits et se chaussa. Fedora était toujours aussi rouge. Elle savait combien Charles était musclé mais elle ne pensa pas le voir sans son t-shirt de sitôt... Elle releva la tête et contempla son petit-ami. Il s'avança vers elle, lui prit le visage, posant ses mains sur les joues de la blonde - et l'embrassa sur le front. Il lui demanda d'aller se changer, lui tendant un de ses jeans. Elle lui sourit et alla se préparer dans la salle de bain. Elle enleva sa robe et mit le pull ainsi que le jean. Elle sortit de la salle de bain, elle vit Charles, portant dans ses mains une paire de baskets. Elle les lui prit et les enfila. Ils se prirent la main et descendirent les escaliers en vitesse quand ils sentirent une délicieuse odeur de frites et de bœuf. A l’îlot se trouvaient le père et la mère de Charles ainsi que ses trois cousins. Christian se leva et Charles se rua vers lui. Ce dernier pointa son index sur son cousin, lui interdisant de s'approcher de sa chérie. Christian leva les mains et présenta ses excuses à la blonde qui les accepta. Charles garda son regard meurtrier braqué sur son cousin. Fedora accourut vers lui, posa sa main doucement sur le cœur du châtain et déposa ses lèvres sur la joue de son petit-copain.   

- Mangeons, les enfants ! s'écria le père de Charles, joyeux, détendant l'atmosphère. Vous vous bâterez pour les filles plus tard.

Tous autour de la table se mirent à rire. Ils mangèrent et burent dans la bonne humeur grâce aux blagues du père de Charles, qui eut tellement honte de celui-ci, qu'il se cacha le visage dans les mains. Fedora, le poussa délicatement avec son coude et l'embrassa dans le cou. Fedora et Charles étaient couchés dans le lit de ce dernier, elle blottit contre lui, ce dernier lui caressant les cheveux. Il lui demanda si elle était d'accord pour aller à la plage de Miami le soir même. Fedora se leva d'un bond, disant qu'elle préférait passer chez elle pour prendre d'autres vêtements ainsi qu'un maillot de bain. Charles s'assit sur son lit et lui dit que sa mère peut lui prêter des habits ainsi qu'un bikini. Fedora s'assit aux côtés de Charles qui enroula son bras autour des épaules de la blonde. Il lui embrassa la nuque et lui demanda s'il y avait quelque chose entre Héka et Ahmès. Il rajouta même qu'il les trouvait mignons ensemble.   

- Tu... Tu n'es pas... Homophobe ? lui demanda-t-elle, rouge comme une pivoine, à nouveau.   

- Bien sûr que non ! s'esclaffa-t-il. Shawn est amoureux de Charlie mais il n'ose pas lui dire. Les mecs je te jure... soupira-t-il en prenant une voix féminine et faisant semblant de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille.

Fedora se décontracta et pouffa. La mère de Charles les dérangea et leur demanda s'ils voulaient quelque chose pour le goûter. Fedora l'assura qu'ils n'avaient besoin de rien quand Charles s'empressa de rajouter qu'il fallait de nouveaux habits pour la blonde, l'informant qu'ils iraient à la plage rejoindre Shawn, Charlie et Tom. La mère de Charles eut un sourire rayonnant au visage et se rua vers la blonde, lui prenant le poignet et la forçant à la suivre jusqu'à leur chambre. Elle la fit attendre assise sur le lit tandis qu'elle fouillait dans son dressing - des simples étagères derrière un large rideau de velours. Elle sortit du dressing une chemise blanche avec un mini short délavé avec une ceinture et des sandales compensées qu'elle tendit à la blonde avec un bikini noir - contrastant fortement avec sa peau de porcelaine -. La mère de Charles lui demanda quand est-ce qu'ils pensaient prendre la route pour aller à la plage. Fedora lui répondit qu'il comptait prendre la route le soir, vu que la plage se trouvait à Miami. La mère du châtain conseilla à la blonde de s'habiller de suite afin d'être prête. Le soir tombait à une vitesse en ce mois... Fedora se pressa de se changer et dès que ce fut fait, elle prit la mère de son petit-copain dans ses bras, la remerciant. La blonde se sépara d'elle et courut vers Charles qui était en train de descendre les escaliers. Il la prit par la taille et la ramena contre lui. Ils descendirent ensemble les marches et allèrent au garage. Ils virent son père.   

- Bonne plage, leur souhaita-t-il.   

- John ! cria la voix de sa femme. Laisse les partirent ! lui ordonna-t-elle.   

- Bon, je dois vous laisser, soupira-t-il. Bonne chance les enfants !

Fedora et Charles essayèrent de ne pas exploser de rire et se dirigèrent vers la Ferrari décapotable. Le père de ce dernier ouvrit la porte du garage tandis que son fils invita Fedora à s'asseoir, ce qu'elle fit. Charles s'installa à la place conducteur et démarra le moteur. Il connecta la radio à son portable t sa playlist commença. Il informa la blonde qu'ils allaient manger dans un fast food et il l'embrassa. Durant la première partie du voyage, Fedora dormait paisiblement jusqu'à ce que Charles s'arrête. Il ouvrit la portière de la blonde qui sortit. Il lui tendit son bras et ils allèrent s'installer à l'intérieur du fast food. Ils mangèrent à côté l'un de l'autre et ne dirent rien. Ils reprirent la route après avoir bu un café. La toile du ciel scintillait grâce aux points colorés qui rayonnaient. La musique de Charles était si entraînante qu'elle ne put s'empêcher de rester éveillée.