Journal d’Illona, jour 1.

    Il était une fois l’histoire d’une fille qui se croyait tout à fait normale jusqu’à ce qu’un jour elle découvre qu’elle avait d’incroyables pouvoirs et que sa famille biologique était en fait l’ancienne famille royale d’Ariados. Ouais je sais ça fait un peu conte de fée… sauf que c’est vrai, et en plus cette fille c’est moi, et cette histoire un peu bizarre, c’est ma vie. Et non, je ne vis pas dans un roman ou une télévision: j’existe ! Quoique… des fois je me demande si tout ça est réel !

    Je devrais peut-être commencer par me présenter pour que vous sachiez à qui vous avez à faire, non ? Bon et bien bonjour, je m’appelle Illona Farrengton (ne vous inquiétez pas ce n’est pas mon vrai patronyme) et cette année j’ai eu seize ans. Le truc difforme que vous tenez entre vos mains, c’est mon journal. Je sais qu’il est moche et tout plein de ratures, mais franchement, vous croyez vraiment que c’est facile de raconter sa vie entre deux duels de sorciers, trois ou quatre fins du monde et une course poursuite ?? Nan, hein ? c’est bien ce que je pensais. Donc maintenant taisez-vous et laissez-moi parler ! Je pense que commencer par le commencement, ce n’est pas une mauvaise idée, donc commençons par-là et avec un bel écrit, s’il vous plait !

    Je naquis par une belle journée de printemps dans une petite ville du nord-est des Etats-Unis répondant au doux nom de Sweet-garden et que personne ne connait. Mes parents, enfin ceux que je croyais être mes parents, et moi-même vivions dans un joli pavillon d’un quartier résidentiel de l’est de la ville. C’était un quartier huppé très agréable et calme où tout le monde ramasse les crottes de son chien avec un petit sac. Je passais les quinze premières années de ma vie dans une famille aimante et généreuse pour qui le plus important était que je sois heureuse et que je ramène des bonnes notes, bah oui quand même c’est le minimum…

Ce texte date aussi de 2014 (du même été que le précédent, en fait) et n'a jamais eu de suite. Je voulais sortir de ma zone de confort en écrivant un texte plus vivant et un peu décalé, mais je n'ai jamais eu la possibilité de le finir. Il n'a pas été modifié depuis ce moment-là.