As-tu compris ?
Alors que tu me posais ces questions,
Je ne pouvais pas te regarder,
Ni même te répondre,
Car je ne cessais de lutter,
Pour ne pas que l’on puisse remarquer,
Les soubresauts qui me traversaient,
Qui me secouaient,
Je n’avais plus le contrôle
Ni de mon corps,
Ni de mon âme.
C’est comme si,
Mon esprit débordait,
Trop de choses s’étaient accumulées,
Toutes ces choses pesaient,
Je ne pouvais lutter.
Une larme a coulé,
Puis deux,
Et je ne pouvais m’arrêter,
Mes joues baignaient,
Alors que je ne pleure jamais.
Je continuais de sourire
Pour les rassurer,
Même si dans le fond,
Je leur en voulais
Je lui en voulais d’être à côté
de la plaque
Tout ce que je voulais était
Lui foutre une bonne claque
Et lui crier jusqu'à le rendre sourd,
Jusqu’a ne plus avoir de voix,
“je suis là,
Je l’ai toujours été”.
Tu crois que tu me rends heureuse,
En m’offrant des cadeaux ?
Tu y crois dur comme fer.
Ce n’est pas ça le bonheur.
Je vais briser ton illusion ce soir.
Ce que je veux voir,
C’est un sentiment dans le noir,
Un sentiment qui éclairera tes yeux,
Je veux qu’on passe du temps tous les deux
Je veux qu’on retrouve notre complicité.
L’amour n’est pas matériel,
Il doit être réel.
Mais l’as-tu seulement compris ?
Je ne veux pas,
Que tu te couches le soir,
En pensant :
“J’ai fait ça pour elle,
Je fais tout pour elle.”
Je veux simplement
Que tu m’aimes,
Que tu te couches avec moi
Que tu me connaisses moi,
Et pas ce que tu fais pour moi.
Mais pour l’instant,
Ce n’est pas ça,
Tu n’y arrives pas,
Et je ne sais pas,
Si tu le comprendras.
Alors en attendant,
Mes larmes coulent toujours,
Pleurant le deuil,
De tout l’amour,
Que tu aurais pu donner.
Si seulement tu t’étais donné la peine,
Si seulement tu avais eu la volonté,
Ou ne serait-ce que l’envie,
De te poser la question,
Et d’aimer.
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