Tu parlais, je te regardais
Je regardais alors que tu me parlais
Tes lèvres d'un rose délicat m'appelaient
Je fus condamnée

J'aimerai tant me poser contre toi
Aspirer ton odeur de sueur d'homme
Peut-être te voler des baisers quelques fois
Et te servir doucement de baume
Arriveras-tu probablement à l'oublier
Et t'offrir à moi, corps et sentiments
Je me jeterais sur ton torse, excitée
De mon audace, tu te nourrirais goulûment
J'aimerai tant me poser contre toi
Parcourir ton corps de mes mains
Te pincer, t'embrasser plusieurs fois
Ton souffle au rythme du mien
Aime-moi aussi intensément que tu l'aies aimée
Jette son amour aux oubliettes
Regarde mes yeux qui te suppliaient
De s'intéresser à mes nombreuses facettes
J'aimerai tant me poser contre toi
En cachette, j'assouvirai mon désir
Suis-je sans foi ni loi ?
Mais de toi, j'ai longtemps été ivre.