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Un coup d’œil vers Armand et je compris où voulais en venir Jeck.

— Tu crois qu’il est toujours amoureux d’Evack ? demandai-je, sur le ton de la rigolade.

— Je ne serais pas te le confirmer, j’ai toujours trouvé Armand compliqué dans ses histoires d’amour.

— J’espère qu’il est conscient qu’Evack n’est pas receptif.

— Tu crois.

Jeck s’approcha de moi, et les pointa du doigt.

— T’trouves qu’il n’est pas receptif ?

Jeck ne savait pas ce que je savais, et lui confirmer que notre pote n’était pas intéressé me serait bien compliqué sans vendre la mèche.

— J’vais dire, Jeck, ce genre de chose, ne vaut mieux pas sans occuper. S’il se passe quelque chose, ils le géreront entre eux.

— Ouais, t’as pas tort.

On continua à marcher, écoutant la nature reposante nous parler dans sa langue. Pas de bruit de moteur, pas de cri, pas de prise de tête.

Je plongeai doucement dans mes pensées, cultivant une nouvelle histoire que je pondrai en rentrant. Deux mois sans écrire ! La frustration était à son comble. Il fallait que je redescende dans mon imaginaire pour puiser les premiers mots d’une nouvelle aventure.