Non-présence
Je chasse ma lutte interne, la repousse à plus tard et, pour avoir été si critique, me confonds en milles excuses.
Je reconnais bien sûr l’effort qui est fait, pour moi, pour donner vie à ce music-hall, pour créer cette féerie.
J’ai reconnu que ce spectacle était grandiose, dans le sens merveilleux. Sans me forcer, je ne peux naturellement que l’admirer.
Et, tandis que je m’émerveille, c’est alors que je m’aperçois d’une non-présence bien étrange. D’où vient la musique ? Je ne vois aucun instrument, je citais flûtes, tambours, trompettes et un piano. Je ne m’attendais pas à voir un piano défilé… quoique nous n’en sommes plus là… mais, pour le reste, une fanfare n’avait rien d’insurmontable. Il n’y en a pas, et pas non plus d’enceintes. Pourtant le son est là, et soudain alors que je note son impossibilité à être présent, voilà que Sextuor, annonciateur d’un prochain délire, s’extasie à nouveau.
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