Le son reprend de plus belle, sans que cette fois-ci il ne m’assaille ou me tétanise.

Tout comme le fameux claquement de doigts de l’hypnotiseur, Sextuor me sort en un instant de ma rêverie. Juste le temps de cligner des yeux et c’en est fini de tirer leçons de ci ou ça, de me lancer dans des hypothèses farfelues, loufoques ou réalistes.

Me revoilà dans le temps présent, prêt à agir et ne plus être médiocre acteur-spectateur !

Bel et bien vivant, mon âme en transit, jusqu’alors détachée de mon cerveau, sciemment manipulé, d’une totale passivité suractive, a enfin regagné mon corps !

Enfin…

Et il aura suffit de l’inattendue, rapide et futile reviviscence de Sextuor, sous forme de relent orgasmique, en l’occurrence l’émergence d’une sorte de rôt peu flatteur, pour me sortir de la transe.

Simple fausse note, fugace sonorité disgracieuse, je cligne des yeux et… une nouvelle scène se matérialise.