Seins

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Et alors que je doute, affolé, énervé, guettant à nouveau l’harmonie "yeux-cils" qui ne vient pas, mon regard, à moi, décide de se venger et de s’attaquer sans vertu à son corps si attirant.

Je la souille et, sans scrupule, directement mate ses seins !

Deux petits seins qui tiendraient ‒ ô bien sûr si seulement je pouvais m’en approcher ‒ pour sûr dans le creux de ma main. Je les sais et les sens fermes et à la fois tendres. Deux qualificatifs qui, je m’en rends bien compte, mais m’en contrefiche, pourraient convenir à un mort de faim devant deux brioches.

Et salace, je me venge de son désintérêt en assumant pleinement mon désir primaire. Voilà que je les veux ses deux petits seins, je les convoite. Ces deux petits saints blancs, si purs et si désirables, mis en valeur par un simple petit haut, seront miens !

Un petit haut blanc, que je devine en coton, qui moule à la perfection le galbe de ses seins et laisse entrevoir deux petits tétons, plus sombres, pointant vers qui viendra s’en saisir.

Affamé ce sera moi, mieux qu’une brioche, son sein n’en sera pas moins ma friandise, mon gâteau. Il sera ma religieuse, ma petite pâtisserie.

Fin gourmet que je suis, tout prêt à m’empiffrer, voilà que son petit haut blanc devient simple emballage de papier à délicatement ôter ou, au choix, à sauvagement arracher pour mieux découvrir de mes yeux avides, avant de la prendre à pleine main, la douce sucrerie qu’il renferme.

Le point de glaçage subtil de ma fictive religieuse, qu'il est grand temps de titiller du bout de la langue puis de coincer entre mes sadiques incisives, n’est autre que son téton tout durci.

Excité que je suis, la comparaison s’arrête net, puisque je le mords son appétissant petit sein blanc, je le lèche, je l'aspire, à aucun moment je ne le savoure, bien que je m'en délecte, et tel un cochon effréné je m'en goinfre jusqu'à en avoir la bouche pleine.

Les sens quelque peu apaisés, déjà je lorgne la deuxième tentation qui m’attend. Immaculé, blanc, son deuxième sein ne doit pas rester en reste ! Il sait ce qui l'attend, il a plus que vu et senti au fond de lui les tourments de son jumeau. Alors, dépravé que je suis, je lui promets de ne pas le décevoir et m'apprête à son tour à lui faire goûter mille et mille obscénités.

Et j'ai tenu parole.

Si son regard fut un gouffre, ses seins furent deux collines sur lesquelles je me devais de m’élancer. J’y ai couru, la bave au coin des lèvres, qu’est-ce que j’y ai couru !

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