4-Le dîner

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Perséphone et moi nagions le long des remparts. Il fallait qu'elle me mette en garde contre les nobles de la cour.

- Et donc les elfes sont détestés à la cour? Pourquoi?

Perséphone soupira:

- Parce qu'ils sont très appréciés du couple royal. Certains reçoivent des privilèges que la reine leur offre. Je ne sais pas quels sont ces privilèges mais je sais qu'ils en font envie plus d'un.

Voilà ce qui est ennuyeux. Il va être difficile de s'intégrer dans cette atmosphère de compétition.

- Pourquoi les elfes sont les préférés du couple royal?

Perséphone haussa les épaules:

- Je ne sais pas. Peut être pour nos compétences médicales? Ton arrière grand père était bien le médecin royal.

- Peut être. Après sa mort c'est mon grand père qui a prit sa place, avec cette position il avait reçu des privilèges mais ne les a jamais mentionné. Et puis sans que l'ont sache pourquoi il a était retiré de ses fonctions et est juste devenu le gouverneur du royaume elfique.

- Peut être que ton grand père cherche en avec ces fiancailles à ce que tu les recoivent à ton tour?

Je me mis à réfléchir. Quels sont ces privilèges? Pourquoi grand père compte sur moi pour les reçevoir et dans quel but?

- Oriana.

Ma tête tourna vivement vers mon amie. Honteuse de ne pas l'avoir écouté:

- Comment trouve tu ton fiancé?

Je m'étouffa avec ma propre salive.

Perséphone avoua sans attendre de réponse:

- Il est vraiment beau, toute les demoiselles sont amoureuse de lui.

Perséphone avait les joues légèrement rougies et les yeux brillants.

Elle était sous son charme c'était évident.

Je soupira connaissant le coeur sensible de mon amie et la prit par le bras pour aller au banquet.

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En entrant mon regard s'attarda sur quelques nobles attablés qui me détaillaient des yeux le regard glacé et en chuchotant.

Le roi était au centre de la table et leva son verre dans ma direction le regard dénué d'expressions.

La reine me sourit et Odon posa sa joue contre son poing en me regardant.

Je pris place à côté d'Odon comme le protocole l'imposait et lui souris poliment ne sachant pas quoi lui dire avant de commencer à manger avec appétit la salade de spiruline dans mon assiette.

Il se pencha vers moi en murmurant:

- Ne mangeait pas trop vite. Vous pourriez vous étouffer.

Je leva mon nez de l'assiette pour le regarder. Il mangeait un fruit d'atlantia noir d'une grande douceur de manière codifié. Il commencait par regarder le fruit, le sentir, le caresser, puis porter ses lèvres à sa peau le croquant délicatement, se délectant de son jus sucré pour enfin en arracher un morceau séchement et l'écrasser de ses dents jusqu'au moment où il se glisse avec facilité au font de sa gorge dans son être tout entier.

Tout les regards étaient toujours vers nous, l'on pouvait entendre murmurer:

- Que fait cette elfe ici?

- Elle ne tiendra pas deux jours à la cour.

- Pourquoi fiancer le jeune prince avec une elfe? Il faudrait éviter les métissages d'espèces.

- Cette petite elfe va nous apportez le malheur.

Mes oreilles écoutaient entre deux bouchées.

Perséphone disait vrai les elfes étaient vraiment pas les bienvenus à la cour.

La reine se leva, aussitôt tous cessérent de chuchoter et un calme religieux s'abatit sur la table.

- Mes cher amis, je voudrais que nous buvions tous à la mémoire Héra notre médecin royal qui a était retrouvée morte dans sa chambre. Une enquête sera ouverte pour déterminer les circonstances de sa mort. Prions pour que son âme rejoigne nos dieux sans encombres et qu'elle y repose en paix.

La reine leva son verre à la mémoire de cette elfe tous l'imitèrent.

En apprenant la nouvelle tous chuchotèrent plus où moins discrètement, il y eut furtivement quelques sourires.

La voix de la reine reprit.

- Petite Oriana, vous avez à peine 17 ans. Il sera bientôt l'heure pour vous de choisir votre voie et de maitriser vos pouvoirs. Vous commencerez vos études à l'Académie de la capital dans quelques jours tout à déjà était arrangé entre nos deux familles, c'est avec fierté qu'ils accepetent votre entré à l'Académie des sirènes.

Il eut une vague de mécontentement le long de la table, qui cessa aussitôt dès lors que le roi posa un regard sur eux. Visiblement je serais la première étudiante elfique à intégrer cette école et cela ne plaisait pas à tout le monde.

J'étais troublée et contente. C'était une grande opportunité de rencontrer Athéna une elfe d'un certain âge qui enseignait l'art de la guerre dans cette université, et qui était réputée pour sa grande sagesse et son intelligence.

- Je vous remercie de votre confiance votre altesse.

La reine sourit d'un air bienveillant et fit signe de me rasseoir.

Les courtisans continués de chuchoter entre eux. J'étais vraiment mal à l'aise parmit eux. Les sirènes étaient si différentes des elfes...

Le diner continua, les discutions étaient tournées vers le prochain elfe qui prendra la place du médecin royal.

Je mangea silencieusement me faisant toute petite et en répondant poliment aux quelques rares sirènes qui demandaient des nouvelles de grand père.

Odon lui était en grande conversation avec une sirène journaliste qui notait dans son carnet ses impressions sur le meurtre du défun médecin royal, il ne me faisait pas attention ce qui m'arrangeais.

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Je fût avec soulagement que le diner prit fin.

Alors que j'explorais de la citadelle, une main se posa sur mon épaule.

Odon m'avait suivit:

- Je vois que vous avez survécu à ce premier diner. Vous verrez, on s'habitue vite.

Voyant que je fixait sa main avec peu de chaleur, il la retira un petit sourire en coin:

- Ne soyez pas si froide. Nous serons toute la journée ensemble à l'Académie autant vous habituer.

Je croisa les bras. Ce nouveau monde ne m'inspirait vraiment pas confiance.

Je mis des mots sur mes inquiétudes:

- Et si vous me manipuliez?

Odon croisa à son tour ses bras en haussant un sourcil:

- Pourquoi je vous manipulerez?

- Peut être que vous et vos parents avez besoin de moi pour je ne sais qu'elle raison.

- Vous êtes méfiante et suspicieuse. C'est bien, c'est une qualité qu'il faut avoir ici. Mais je vous rappelle que je ne souhaitais pas non plus ce mariage et je vous informe que je n'ai absolument pas besoin de vous pour obtenir ce que je veux. Donc non je ne vous manipule pas.

Devant l'air suspicieux que je devais donner il soupira et rajouta:

- Je peux même vous le prouvez si vous souhaitez.

Et il lui fît signe de le suivre.

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