C'étais aujourd'hui mon premier jour à l'Académie. Je avais hâte de découvrir ce lieu si célèbre dont tout le monde chez moi .

Odon quand à lui sifflotait tout en nageant le sourire aux lèvres. La perspective de ses prochaines farces l'enchantait. Il ne tarda pas à demander:

- Oriana, connaissez vous le maître de notre académie?

Je répondis en caressant doucement les cocquillages de mon sac:

- Le professeur Chiron. On raconte qu'il fût autrefois un centaure à la surface avant que notre bon dieu Poséidon ne l'appelle à l'éducation du peuple de l'Océan.

Odon hocha la tête satisfait

- A part la médecine qu'allons nous nous enseigner?

Odon commenca à jouer avec une petite pierre grise avec sa tête:

- Il y a un tronc commun pour tout les élèves qui est obligatoire et une spécialitée au choix selon l'avenir de l'élève. Dans le tronc commun il y a l'histoire de nos dieux, celle de notre monde, les sciences, l'étude du grec et de la poésie, des langues des autres espèces, et l'apprentissage des différentes techniques de combats. Et en ce qui concerne les spécialités il y a la médecine, la politique, le droit, le commerce, l'art de la guerre, l'Art, les langues, les lettres.

Son regard s'assombrit quand il ajouta:

- J'ai du prendre la spécialité de la diplomatie et politique. Je vous avoue qu'elle ne me passionne pas. Si je n'avais pas était le fils du roi je me serais dirigé vers l'Art.

Ses yeux se mirent à pétiller, il m'avait fait part de son amour artistique. Il aimait passer des heures à sculpter les roches, à coudre des toges, et à peindre sur les murs de leur bâteau. Mais son destin était tracé il n'avait pas le choix.

- Et vous ce sera la médecine par le plus grand des hazards?

J'hocha la tête tout en comptemplant les quelques rayons de soleils passant au dessus de ma tête.

- Vous verrez les autres étudiants ne sont pas aussi faux et hypocrite que leur parents comme vous le dîte.

Je haussa les épaules. Je n'étais pas là pour socialiser et la seul chose que j'espèrais c'était de ne pas me faire remarquer.

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Nous arrivâmes face à un gigantesque temple, ce temple était typique du monde marin antique comme il avait dans les livres.

Dans une grande salle constituée de gradins il y avait une architecture splendide typique de l'époque Antique. Je contempla les différentes scupltures des dieux marins représentaient sous la forme de monstres ou de sirènes. Il y avait Céto, la déesse des dangers et des monstres, Pontos le dieu père des poissons et d'autres espèces marines, Thoôsa, déesse des forts courants de l'Océan, Aclépios le dieu de la médecine, Thaumas Dieu des merveilles marines, et au centre le dieu des dieux, Poséidon représentait avec son trident assis sur son trône, sa queue de poisson parsemait de diamants.

Je rapporta son attention sur les étudiants présents. Ils étaient une cinquantaine venant tous de l'espèce des sirènes. Avec le recule ce n'était pas étonnant, les sirènes étant une race noble n'étudiaient pas n'importe où et n'étaient pas mélangeaient avec n'importe qui.

Quelques sirènes vinrent vers nous souriant amicalement.

- Prince héritier vous avez encore l'audace de revenir? Pouffa une sirène aux yeux éblouissants de beauté.

Elle continua en faisant une accolade à Odo,:

- Cette fois ci le maître est vraiment en colère contre vous. Je l'ai entendu vous maudire la semaine dernière lorsqu'il a découvert des algues à la place des posidonies qu'il avez cueillit pour étudier.

Odon eut un petit sourire diabolique avant de prendre un air faussement sérieux:

- Le maître me connait depuis mon plus jeune âge. Il n'oserait pas m'en vouloir trop longtemps.

La sirène leva les yeux aux ciel face à temps de désinvolture, puis tourna la tête vers moi.

Sentant son regard je tourna la tête vers lui un peu timidement.

Odon sourit:

- Mon ami voiçi Oriana venu étudier la médecine.

Il me regarda intensément comme s'il pouvait détecter dans mon regard, dans mes gestes quelques chose qu'ils attendaient, mais rien.

Je soutient son regard avant de les saluer poliment.

Il n'y avait pas que le camarade de Odon qui nous regardaient il y avait aussi l'intégralité des étudiants. Certain avec une simple curiosité, d'autre avec mépris et dédain.

Son ami s'avança. Il avait les cheveux très court et bouclés de couleurs noirs tout comme ses yeux étaient brillant sous la lumière du jour. Il avait également une toge d'or qui couvrait partiellement son torse musclé. Sa beauté et son charme lui donnait une allure de dieu charismatique.

- Je suis Apollon, étudiant en Art. Si vous avez besoin de quoi que ce soit venez me voir, fiancée du prince héritier.

Apollon fît alors la révérence, je le remercia un peu gênée.

Et puis il y eut une ombre derrière la statut de Céto, quelque chose m'observée ou quelqu'un.

Je fût prise soudain de vertige et ma tête me fît mal.

Tout devient flou.

Puis il y eut des cris despéraient d'une sirène implorant Posèidon puis du tonnerre, un miroir qui explosa et du sang.

Cette vision ne dura qu'une fraction de secondes.

Je rouvris les yeux soutenu par Odon qui me regardait l'air inquiet, ainsi que part une dizaine d'étudiants qui c'étaient regroupaient tout autour chuchotant entre eux.

Je remercia Odon et ignorant le regard haineux de certains étudiants suite à ce contact me rassit préparant mes notes la tête remplit de questions sur ce qu'il venait de ce passer.

Odon s'installa derrière et je sentis son regard insistant, choisit de ne pas lui en parler pour le moment.

Quelques instant plus tard une boulette de papier heurta ma tête.

Je la pris et la déplia, Odon avait laisser un message:

" Que c'est il passait tout à l'heure? Avez vous était foudroyé par mon bel ami Poséidon ? Vous savez nous pouvons être mari et femme mais avoir à côté des ..."

Rouge de honte j'arrêta de lire le message et renvoya d'un geste la boulette de papier à son fournisseur prenant soin qu'elle le fouette à la tête.

Quelques minutes plus tard un autre message me heurta:

" Plus sérieusement savez-vous ce qui a provoqué ce malaise? Seriez vous malade? "

Je soupira encore remué par sa vision:

" Je pense avoir eu une vision. Je vous en parlerai plus tard. "

Le professeur entra à cet instant. Aussitôt tous ce turent face à cette imposante sirène à l'allure très âgé.

Après un long silence celui ci tourna les yeux vers ses étudiants. Quand son regard croisa celui de Odon il se durcit légèrement les sourcils fronçaient. Odon en semblait désinvolte.

Puis son regard croisale mien. Ses yeux étaient bleues clairs ce qui étaient très rare pour une sirène. Ils étaient également très doux et chaleureux. Son regard laissa une sensation de déjà vu à Oriana.

Le cour sur l'histoire des dieux commença.

Qui était cette sirène dans la vision et pourquoi avez t elle était punit?

Et surtout pourquoi avait-t-elle eu cette vision?

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