235. La Fiat 500
Si un objet peut symboliser l'innocence de cette époque, c'est bien la Fiat 500 de ma mère.
Elle la garait dans une alcôve de la grange qui servait de garage, juste à côté de l'énorme Audi 100 blanche de mon père. Si nous avions ordre strict de ne pas jouer dans la berline allemande, la petite italienne restait toujours ouverte et, avec ma sœur, nous prenions la route même sans clef ni essence. À tour de rôle, nous nous emparions du gigantesque volant, nous roulions par-dessus la banquette en simili-cuir.
Avec pour seule frontière, notre imaginaire.
Aujourd'hui, ces instants se sont perdus dans les nuages. Un brouillard que les années et l'éloignement n'ont pas dissipé. Mais ce souvenir reste cher à mon cœur quand bien même je voudrais m'en détacher.
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