402. Mer et cieux

Une minute de lecture

Seuls le délicat clapotis et la brise dans les cordages troublaient la volupté du silence.

La lumière de l'aube réveilla Guglielmo. Loin au-dessus de lui, dansaient des cirrus ourlés de rose neigeux. En se redressant, il crut d'abord le monde évanoui en n'apercevant plus ni les maisons du rivage et ni les collines escarpées.

Puis il se souvint. La fête sur le port, la jolie fille qui lui souriait au milieu des danseurs, l'alcool, le jeu de la séduction et du désir. Quand Guglielmo lui avait demandé son prénom, elle avait répondu Parthénopa. Dans une barque amarrée en guise d'alcôve des sens, ils s'étaient découverts, aimés, susurrés d'infinies promesses de lendemains.

La nymphe envolée, le jeune homme comprît. Certains mythes sont bien réels. Séduit par une sirène, il porterait toujours en lui la brûlure de l'océan.

Annotations

Vous aimez lire Shephard69100 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0