409. Les ombres d’Hogarth

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Quand je revins à la cabane sur le port qui nous servait d'abri, je fus témoin d'un spectacle qui me laissa sans voix et glaça mon cœur d'effroi.

Plus effrayant encore que les braises mortes dans les yeux de mon vieil ami, plus violent que les sourdes menaces et les mots durs échangés, plus écrasant que ses sournoises supplications et mon désarroi.

Hogarth, dans la pénombre du couchant, devenait ombres. Des lambeaux de noirceur, fruits de sa malédiction, voletaient autour de lui, tels d'intrigants corbeaux. Pour l'instant, ils ne pouvaient s'échapper hors de notre réduit.

Là était mon seul refuge mental face à cette urgence diabolique.

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