Deux sales gueules m'extirpèrent de ma cellule et me conduisirent à Roodbaard.

Le vent du large portait en son sein le goût du sel et de l'aventure. La même force motrice poussait ces hommes et nous, Capitaines.

Nombre de regards farouches se posèrent sur moi, sur mes tatouages et mes pansements. Le souverain me reçut :

 " Pourquoi ne pas en finir avec nous ? lui demandai-je.

 - Peut-être parce votre vie importe plus que votre mort. Une belle récompense repose sur vos épaules. Et avec ça l'absolution de l'Empereur.

 - Et Hogarth ?

 - Il n'est plus lui-même. Qui pleurera la perte d'un démon, si ce n'est un fou comme vous ? "

Puis il ajouta :

 " Mais votre ami n'en a pas fini avec ce monde. Certains Maîtres de l'Ombre pourraient convoiter son pouvoir. "

J'eus toutes les peines du monde à cacher ma surprise face à ces mots.