6-Trois ans d’absence
27 jours avant le drame :
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Quelques jours ont passés, j’ai retourné tout ce que j’avais vu dans ma tête, mais je n’ai trouvé aucune explication, à ce que j’avais vu là-bas. Je ne vois qu’une solution, se rendre sur place, et allez dans le club de strip tease. Avec Aron, tout est déjà prévu, ce soir à vingt-et-une heures, direction le Gogo Park.
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La journée fut longue, très longue jusqu’à l’heure H. Mais, ça y est, nous sommes sur place, en civils badges de policiers et pistolet à l’intérieur de la veste. Nous observions depuis maintenant près de trois heures, mais rien n’a bougé, mis à part les clients qui entrent et sortent du club. Puis, d’un coup, un homme avec un paquet à la main rentre dans le Gogo park. Nous attendions de nombreuses minutes mais il ne ressortit pas.
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Aron décide que c’est le moment d’y aller. Nous sortons de la voiture, la pression monta. La bonne pression, si vous voyez ce que je veux dire. Celle qui vous grise au moment ou sa va devenir tendu. Et moi j’aime ça, le stress qui monte, la sueur qui coule, mais pas trop, se serait suspect. Il n’y a pas de métier avec pareil sensation, après tout c’est pour ça que je suis devenu policier. Quand l’action arrive ça vaut toute l’or du monde.
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Nous nous sommes relayés un soir sur deux avec Aron, et à chaque fois, nous l’avons vu venir avec un paquet à la main. C’est sur il se passai quelque chose dans ce club. Je n’avais par contre pas revu le commissaire Williams, mais sa on s’en occupera plus tard.
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Nous entrons, les gogodanceuses, sont à notre gauche sur une estrade, en train de danser avec une piste de danse à leurs pieds, ou se trémousse des dizaines de clients. Le bar est en face avec de nombreuses table basse et fauteuil en cuirs noirs ou les personnes consomment de l’alcool. Aron remarque très rapidement une petite porte qui se dérobe vers ce qui semblent être un genre d’arrière-boutique.
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Sans même nous parler, nous connaissons déjà nos rôles, lui, le client agaçant et moi le gars curieux, qui va voir ce qui se passe derrière cette porte. Aron est un parfait acteur, il commande un cocktail, le renverse sur le serveur puis s’en prend à lui pour attirer l’attention des vigiles. C’est le moment, allons-y, je jette un dernier regard derrière moi et passe la porte.
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Je suis seul dans un couloir sombre et étroit avec au fond une lumière laissant deviner une porte entrouverte. Je m’approche doucement, j’entends que ça parle, de discutent-ils ? Je me concentre pour entendre, et bingo, ils étaient en train de préparer de la drogue pour des clients, d’après ce que j’avais entendu. J’actionne un petit gadget qui va provoquer une sonnerie dans la poche d'Aron, grâce au même objet. Il devrait ainsi se placer à la sortie de l’arrière-boutique.
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Ma poche vibre, c’est le signal. J’avance d’un pas, et là le pire arriva, le plancher craqua fortement, ce qui a bien sûr, pris soins de les alerter de l’arrivée de quelqu’un. Tant pis, je fonce, d’un coup de pied, j’ouvre la porte, ils sont deux, le premier prend son revolver. Je n’hésita pas un instant et lui tirai dans la main pour le désarmer, avant de lui mettre un coup sur la tête pour l’assommer.
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L’autre gars, pas eu le temps de le voir, il a détalé comme un lapin. Je sortis en courant de l’arrière-boutique, Aron était à terre un peu sonner :
« — Il est partit par là, dans les dédales de ruelles ! Fonce Oliver !
-Ok, Occupe-toi de l’autre, lui répondis-je en partant à grandes enjambés vers les ruelles sombres de la nuit. »
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Je l’aperçois dans la pénombre, une dizaine de mètres devant moi. Le souffle commencai à me manquer, il est rapide ce gars-là. Je commençais à perdre du terrain, à ce moment, je pensais qu’il allait m’échappée, quand le suspect pris une mauvaise ruelle. C’était une impasse éclairée par le clair de lune. Mon arme pointée sur lui, je lui ordonnai de lever les mains en l’air et de se retourner face à moi sans bouger. Ce qu’il fit sans rechigner.
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Quand j’aperçus son visage, je tombai sous le choc, mes mains tremblaient par la surprise, mais aussi par l’émotion. Je ne m’attendais pas à ça, pas maintenant en tout cas. Mon arme toujours pointé sur lui, il me regardait fixement sans prononcer le moindre mot :
« — Ca fait trois ans, lui dis-je.
—Oui le temps passe vite.
—Mais Peter ou étais-tu passé ?
-Content de te revoir aussi, grand frère !
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